Enjeux De Tartuffe

filles de Marivaux. Mais, ni précieuse, ni coquette, elle a choisi une autre voie, utilisant les armes que la société lui a laissées : l'hypocrisie et la bigoterie, car elle cache une vie fort dissolue sous le masque de la dévotion, à la façon du Tartuffe de Molière mais aussi des personnages de prudes secrètement débauchées qui étaient assez communs dans le roman du XVIIIe siècle. Mais, chez elle, I'hypocrisie, au lieu de paraître une lâcheté ridicule, est présentée comme un recours nécessaire à

possibilité pour l’homme de se développer dans l’autonomie de la pensée et du jugement moral et fait de l’éducation la voie à une existence singulière, assumée et lucide. Texte 1 – « Des Coches » p. 310 (ES/S et Techno) p. 312 (L/ES/S) OBJECTIFS ET ENJEUX – Analyser et évaluer l’argumentaire de chacune des parties. – Comprendre le point de vue de Montaigne sur la question. LECTURE ANALYTIQUE La composition de l’extrait Montaigne en quelques lignes présente cette rencontre dont on ne saura pas quand

met en lumière deux caractéristiques de la tragi-comédie : une fin heureuse et les libertés prises avec les règles de bienséance et de vraisemblance. On peut ainsi mieux comprendre 66 • Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation certains enjeux de la mémorable « Querelle ». En effet, les détracteurs et rivaux de Corneille ont critiqué le manquement aux bienséances que représente le projet de mariage de Chimène avec l’assassin de son père. Dans ses Observations sur Le Cid, Scudéry écrit :

la moderne et l'antique noblesse. Ses Femmes savantes irriteraient nos féminins bureaux d'esprit. Mais quel calculateur peut évaluer la force et la longueur du levier qu'il faudrait, de nos jours, pour élever jusqu'au théâtre l’œuvre sublime du Tartuffe ? Aussi l'auteur qui se compromet avec le public pour l'amuser ou pour l'instruire, au lieu d'intriguer à son choix son ouvrage, est-il obligé de tourniller dans des incidents impossibles, de persifler au lieu de rire, et de prendre ses modèles hors

(nommée chez Hugo Amyntas) - Arlequin - le Faune - Pantalon - Colombine - Pierrot… Damis est un personnage de Molière, d'abord dans "Les Fâcheux ", où il est l'oncle et le tuteur d'Orphise dont il refuse la main à son amant Eraste, ensuite dans "Le Tartuffe ", où il est le fils d'Orgon et le frère de Mariane, jeune homme emporté et violent. Clitandre appartient aux comédies de Molière : • dans "L'Amour médecin "; • dans "Le Misanthrope "; • dans "George Dandin " • dans "Les Femmes

"Dom Juan", Molière fait faire à Sganarelle le portrait de son maître : véritable tradition dramaturgique, la présentation du personnage principal est, le plus souvent , prise en charge par un autre personnage qui lui est proche ( autre exemple : Tartufe est tour à tour présenté par Madame Pernelle, Orgon, Dorine... bien avant qu'il n'arrive sur scène). Beaumarchais respecte ce principe mais de façon plus discrète : les caractères sont esquissés par petites touches et pris en charge par plusieurs

leur mère pour venger leur père) et au mythe des frères ennemis. On comprend mieux ainsi la préférence de Corneille pour ‘’Rodogune’’ : en « contaminant » une histoire hellénistique par le mythe grec, en modernisant en outre cette structure par un enjeu politique et un drame amoureux (indispensable à la tragédie française), et en moralisant, dans une perspective chrétienne, cette histoire où la Providence non seulement sauve les héros, mais punit le coupable sans leur ensanglanter les mains, Corneille

leur mère pour venger leur père) et au mythe des frères ennemis. On comprend mieux ainsi la préférence de Corneille pour ‘’Rodogune’’ : en « contaminant » une histoire hellénistique par le mythe grec, en modernisant en outre cette structure par un enjeu politique et un drame amoureux (indispensable à la tragédie française), et en moralisant, dans une perspective chrétienne, cette histoire où la Providence non seulement sauve les héros, mais punit le coupable sans leur ensanglanter les mains, Corneille

"Dom Juan", Molière fait faire à Sganarelle le portrait de son maître : véritable tradition dramaturgique, la présentation du personnage principal est, le plus souvent , prise en charge par un autre personnage qui lui est proche ( autre exemple : Tartufe est tour à tour présenté par Madame Pernelle, Orgon, Dorine... bien avant qu'il n'arrive sur scène). Beaumarchais respecte ce principe mais de façon plus discrète : les caractères sont esquissés par petites touches et pris en charge par plusieurs

intermédiaires. C'est ce qu'on peut vérifier dans Les Fenêtres, La Symphonie littéraire, Soupir et Plainte d'automne. Les diverses figures féminines sont les avatars d'un même "objet intérieur", résultat d'identifications, mais devenu partie de Mallarmé et enjeu d'un conflit. Après l'Ouverture d'Hérodiade, cette figure féminine disparaît. Elle redevient la morte. Cette disparition de la figure féminine a un rapport direct avec les crises d'anxiété de 1864 et de 1866-1869. Les motifs de ce refoulement furent