Ennui

insistent sur la dualité des sentiments : la joie d'une part, la douleur d'autre part et les termes se répondent : d'un côté : "grands ennuis", "je larmoie", "tourments", "douleur", "malheur" ; de l'autre : "joie", "ris", "plaisir", "hors de peine", "désiré heur". L'expression de ce déchirement est d'autant plus forte que les termes employés sont intenses "grands ennuis", "tourments" et que les antithèses se succèdent à un rythme rapide : dans un seul vers : "La vie m'est et trop molle et trop dure"

chaîne » (vers 7) ou bien encore « ma tendresse » (vers 20), montrent à quel point Oreste aime Hermione. Il est obsédé par elle et son cœur lui est entièrement dévoué, il ne peut vivre sans penser à elle « Traîner de mer en mer ma chaîne et mes ennuis. » (vers 7). La force de son amour en mit en évidence par la violence de son désespoir lorsqu’il apprend qu’Hermione est destiné à un autre «Enfin, quand Ménélas disposa de sa fille en faveur de Pyrrhus …» (vers 4 et 5 ), « tu vis mon désespoir… »(Vers

hémistiche b. Un vers : * V.2 : un membre de l’antithèse dans chaque hémistiche ( le chaud & le froid ) * V.3 : l’antithèse est dans un seul hémistiche. « trop » adv qui marque l’intensité & qui renforce l’antithèse. * V.4 : « ennuis » = souffrir énormément / désespoir * V.5 : « ris » / « larmoie » * V.6 : « plaisir » / « tourment » (=torture : souffrance physique + morale) * V.7 : « s’en va » / « dure «  * V.8 : « sèche » / « verdoie » c. Deux vers : Au

paragraphe : A travers une plainte sur sa situation, Emma émet des hypothèses quand à son mariage. Elle rêve pour échapper à l’Ennui. Elle rêve d’un autre mariage avec un autre homme, elle imagine ces événements. Elle cherche à trouver une raison à cet ennui, pourquoi elle n’a pas rencontré un autre homme ? Selon elle, le hasard en est la cause donc le destin. Emma cherche aussi à trouver des excuses à cette vie monotone. Ses anciennes camarades ont toutes les raisons d’être heureuses elles, vu qu’elles

romantique semble en effet condamné à souffrir. Pour expliquer cela, nous montrerons dans un premier temps que le romantique prend conscience de sa petitesse face à l'infini. Il est « enchainé sur la terre ». Ensuite, nous nous attacherons à expliquer son ennui, qui provoque un véritable vide existentiel, pour finalement montrer que même l'amour qu'il idéalise le mène à la désillusion puisqu'il « veut aimer toujours, ce qu'il aime est fragile ». L'homme face à l'infini de l'univers : la conscience

Robert, l’ennui est une impression de vide, de lassitude causée par le désoeuvrement, par une occupation monotone ou dépourvue d’intérêt, dérivé du bas latin inodiāre, formé sur l’expression in odio esse « être un objet de haine » du latin classique. Ennui a signifié au XIIe siècle « tourment ». Il s’oppose à la distraction, à l ‘amusement, à l’appétit de vivre, à l’enthousiasme, à la créativité L’ennui est d’abord une expérience individuelle. L’ennui n’est pas provoqué seulement par l’inactivité

« Spleen » Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l’Espérance, comme une chauve-souris, S’en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses trainées D’une vaste prison imite les barreaux, Et qu’un peuple muet d’infâmes

héros existentialisme. Il le prouve aussi lorsqu’il refuse de regarder sa mère une dernière fois avant de l’enterrée. Ou bien lorsqu’il dit : « Sans doute, j’aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. » (Camus, p 67) Il ressentait un certain ennui face à la mort de sa mère, ce qui lors de son procès le condamnera plus que le meurtre de l’Arabe. Puis, la liberté pour Meursault est l’honnêteté ou plutôt la capacité de dire la vérité. Par exemple, lors de sa rencontre avec son avocat pour la première

On s’est toujours ennuyé en voyage; la qualité seule de cet ennui a changé pour nous. Il y avait autrefois, dans l'abattement des longs trajets, une certaine intelligence du corps avec le tracé même de la route : véhiculé dans des capsules mal suspendues, le voyageur vivait, pour ainsi dire physiquement, les cicatrices du chemin, le cahot des fondrières et des trous. L'allure de la diligence, du fiacre, des premiers tortillards n'altérait pas le sentiment de la distance et des obstacles surmontés

né trop tôt ou trop tard et victime d'un ennui déprimant, de l’insatisfaction et ressent un sentiment de néant. Musset aborde ce mal du siècle dans la confession d'un enfant du siècle. "Un sentiment inexprimable commença donc à fermenter dans tous les coeurs jeunes. Condamnés (...) à l'oisiveté et à l'ennui" . Cet ennui se retrouve également dans méditations poétique de Lamartine "Mon coeur lassé de tout, même de l'espérance". Pour se débarrasser de cet ennui et de leur sentiment d’être incompris certains