Enron

Fitch Ratings, Moody’s et Standard & Poor’s. Ces agences opèrent, contre rémunération, à la demande des entreprises (et éventuellement des collectivités publiques) désirant être notées. Leur indépendance a toutefois été discutée depuis l’affaire Enron et la crise financière de 2008 (voir l’indépendance des agences de notation financière en question). Néanmoins, de nombreuses institutions financières ont leur propre service de notation des entreprises et collectivités, à l’exemple de la Coface.

La notion de la gouvernance d’entreprise fait l’objet d’un regain d’intérêt depuis quelques années en raison de la faillite spectaculaire et des pertes importantes de quelques grandes entreprises (Enron, Worldcom, Vivendi…). Étant donné l’importance des pratiques de gouvernance d’entreprise et leurs effets considérables sur la réputation et la valeur de la firme, les investisseurs sont devenus très attentifs aux règles de gouvernance d’entreprise appliquées par celles dont ils sont actionnaires.

| | |Mots clés : Normes Comptables, IASB, CEN, Normes harmonisées, IAS/IFRS 1er Janvier, Impact norme IFRS, Origine | | |norme IFRS, Scandale financier année 2000, Enron crise, Changement théorique IFRS, concept juste valeur, cadre | | |conceptuel, IAS 17, IAS 39, pro-cyclique IFRS | | |3

rémunérations. Pistes de réformes pour améliorer le CA : * Des CA composés majoritairement d’administrateurs externes. * Evaluation régulière du conseil * Améliorer l’information du conseil Cas Enron Enron est une entreprise créée au début des années 80 par K. Lay qui avant d’avoir créé Enron était influent dans le prix de l’énergie en Californie. Au début des années 80, on a assisté à une dérégulation du prix de l’énergie, due à la privatisation. C’est pourquoi K.lay a démissionné et créer

commissaire aux comptes approuvé par le décret du 16 novembre 2005. Ce décret est venu appliquer la loi du 1 aout 2003 sur la sécurité financière. Il s'agit d'édicter de nouvelles règles afin d'assurer une meilleure transparence financière suite au scandale Enron. Le 24 mars 2006, le Conseil d'Etat, en assemblée, annule le décret de 2005 en tant qu'il n'a pas prévu de mesures transitoires à la nouvelle réglementation. Avec cet arrêt, le Conseil d'Etat vient préciser les règles qui s'appliquent lorsque de nouvelles

valeur actionnariale. Un capitalisme déboussolé Les scandales boursiers du début des années 2000 montrent les limites du pouvoir actionnarial. On a assisté à une succession de scandales, qui débute par la faillite du géant américain de l'énergie Enron, suivie par les affaires Worldcom (la plus grande faillite de l'histoire des Etats-Unis), Tyco, Qwest, Xerox aux Etats-Unis, et en Europe, Vivendi Universal, Ahold et Parmalat. Plus récemment, les scandales ont pris des formes variées, telles que les

actionnaires et analystes financiers ont été bernés et n’ont jamais eu la possibilité de disposer d’une information fiable, qui aurait pu leur permettre d’identifier à temps la fragilité financière de certaines entreprises (Worldcom, Vivendi Universal, Enron, Parmalat…). L’intervention du législateur Le krach boursier de mars 2000, ainsi que les nombreux abus de la part des dirigeants d’entreprise ont incité le législateur à intervenir. Aux États-Unis, la loi Sarbannes Oxley a été votée dans le but de

les quatre plus grandes signatures internationales. Avant 2001, ils étaient au nombre de cinq (5) KPMG, ERNST&YOUNG, DELOITTE&TOUCHE TOHMATSU, PRICEWATERHOUSE COOPERS et enfin ARTHUR ANDERSEN. Mais, suite au scandale financier lié à l’Affaire ENRON en 2001 qui a vu la disparition du cabinet ARTHUR ANDERSEN, l’appellation des FIVE a disparu pour laisser la place à celle des BIG FOUR. Concernant le Maroc, on a la présence de 3 des BIG FOUR puisque la carte de PRICEWATERHOUSE COOPERS a été retirée

que Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's. Ces agences opèrent, contre rémunération, à la demande des entreprises (et éventuellement des collectivités publiques) désirant être notées. Leur indépendance a toutefois été discutée depuis l'affaire Enron et la crise financière de 2008 (voir l'indépendance des agences de notation financière en question). Néanmoins, de nombreuses institutions financières ont leur propre service de notation des entreprises et collectivités, à l'exemple de la Coface

mène à s'interroger sur la réputation. Certains scandales récents n'auront échappé à personne : le scandale de Quick, la chaîne de fast food, l’affaire Kerviel à la Société Générale, ou encore l'affaire Madoff. Ou d'autres moins récents : l'affaire Enron qui mènera au démantèlement d'Arthur Anderson, le scandale Crédit Lyonnais suite à l'affaire Executive Life...Dans ce type d'affaire, la réputation des entreprises en question est clairement menacée. Mais les effets de la crise ou de certains scandales