Enterrement

pas une d’imagination, mais elle reproduit la nature. En protestation, il expose ses quarante œuvres un peu plus loin, dans le Pavillon du Réalisme, avenue Montaigne. Son « exhibition » présente la peinture de scènes de la vie la plus banale : Un enterrement à Ornans, Les Casseurs de pierres, etc. C’est à partir de ce moment que la critique littéraire s’empare du terme réalisme pour désigner une nouvelle façon d’écrire. Le réalisme est, en quelque sorte, une manière d’envisager le réel, de se cantonner

authentique. La révolution de 1848 contre la Monarchie de Juillet a des répercussions dans le domaine artistique : les conventions néoclassiques alors en vigueur sont rejetées et le réalisme s'affirme. Un des tableaux emblématiques en est « Un enterrement à Ornans » (1850) de Gustave Courbet. Des artistes français s’établissent dans un petit village du nom de Barbizon, situé près de la forêt de Fontainebleau. Ils peignent la nature en plein air. Ils représentent des paysages paisibles, les paysans

Marie - Pierre de Ronsard Dom juan, Zerlina et Don Elvire – Alexandre Evarsiste Fragonard Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie - Louise Labé Le radeau de la méduse – Théodore Guééricault Plutôt la mort me vienne dévorer - Etienne Jodelle Un enterrement à Ornans – Gustave Courbet Vous qui voulez savoir que c'est que de l'amour - Jean Godard The Triumph of Death – Pierre Bruegel Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi, je t'en prie - Remy Belleau Vanité – Philippe de Champaigne Chère Isis, tes beautés

exprimées chez Courbet (1819-1877) puis chez Millet (1815-1875) jusqu’aux recherches plastiques de Braque (1882-1963) et de Cézanne (1839-1906), pour ne citer que ceux-ci, est très riche surtout si l’on tient compte de sa durée, en gros de 1848 (Un enterrement à Ornans de Millet) à 1911 (Le Salon des Indépendants). Si c’est bien dans cette période qu’évolue la conception et la création des Demoiselles, nous savons finalement que cette toile a été peu vue jusqu’en 1925. Puisqu’il ne faut pas oublier

l’inspiration imaginaire du romantisme et le formalisme académique: les réalistes veulent donner une vision objective et simple de la vie contemporaine accessible à tous. Gustave Courbet en est le chef de file. b) Œuvres réalistes Un enterrement à Ornans Artiste : Gustave Courbet Lieu d'exposition : Musée d’Orsay Dimensions : 3,2 m x 6,6 m Date 1849–1850 Support : Peinture à l'huile L’Angélus, Jean-François Millet, 1857-1859 Artiste: Jean- François Millet Lieu d’exposition:

plus peindre ainsi et voulait peindre les choses qu’il voyait. Son œuvre « Bonjour, Monsieur Courbet » a été caractérisée de laide car c’était une scène de la vie de tous les jours. Mais la notion du  « laid » est relative. Il poursuit avec « Un Enterrement à Ornans », qui a également été prétendu laid parce que Courbet n’avait pas représenter la religion de façon gracieuse. Il avait pourtant peint les gens de la vie quotidienne dans le moindre détail mais les critiques de son époque refusaient de

l'Art pour l'Homme. Parmi les artistes et leurs tableaux, on distingue : Emile Troncy pour son "Cœur simple" (XIXème siècle) peint pour le livre de Gustave Flaubert, Gustave Caillebotte : "Jeune homme à la fenêtre" (1875) Gustave Courbet : "Un enterrement à Ornans" (1849-1850) qui a inspiré à Pascal Mérigeau le début de sa nouvelle Quand Angèle fut seule. Gustave Courbet : Etre à même de traduire les mœurs, les idées, l’aspect de mon époque, selon mon appréciation […] en un mot, faire de l’art

premier tableau "réaliste". Il présente un fait divers de l'époque, le naufrage d'un bateau, peint à la manière d'une scène historique. Il fit bien évidemment scandale à sa présentation en 1819. Noms et œuvres * Camille Corot * Courbet (Un enterrement à Ornans, 1849-1850) * Honoré Daumier * Millet (L'Angélus, 1859) Le Réalisme en littérature Courants littéraires et artistiques précédents : Le réalisme délaisse le courant romantique, tant dans ses genres que dans ses thèmes et s'oppose

le salon de 1848. Étant jugé responsable de la démolition de la colonne Vendôme, il s'exile en Suisses où il sombre dans l’alcool et meurt le 31 Décembre 1877. L'homme blessé : 1844-1854 Visible sur le livre D'art D'art tome 2 page 160 Un enterrement à Ornans : 1866 Visible sur le livre D'art D'art tome 2 page 162 page 1 Edouard Manet : 1832-1883 Né à Paris en 1832, Edouard Manet s'inscrit comme élève du peintre d'histoire Thomas Couture en 1850. Il eut un fils en 1852 avant de se marier

œuvres dans le milieu contemporain, dans l’histoire de leur temps, et non dans le passé. Pour eux, le personnage s’inscrit dans un milieu qui détermine en partie son comportement et son évolution. En peinture, le tableau de Gustave Courbet : « Un enterrement à Ornans » est considéré comme le manifeste du réalisme. Il choque vivement la critique contemporaine parce qu’il représente en très grand format une simple scène d’enterrement. L’adjectif réaliste, d’abord appliqué à ses propres tableaux, à par