Érinyes

par des didascalies internes comme « de quel côté sortir ? » ou encore les termes « horreur » et « frissonne », le jeu du comédien peut s’attacher à rendre compte de son agitation et de la présence des interlocuteurs invisibles –en particulier les Erinyes- qu’il invite à se retirer. Il est ainsi possible de donner des accents poignants à la folie d’Oreste et d’insister sur le pathétique de la situation ou au contraire de renforcer l’aspect hystérique du personnage . De même, le jeu du couple de vieux

issue de la volonté divine, lui apporte aussi, en d'autres temps, par un retour inverse, quelque infortune, depuis que le fils prédestiné de Laïos rencontra son père et le tua, pour accomplir l'antique oracle proféré à Pythô (Delphes). / L'irritable Érinye le vit, et fit périr sa vaillante race : ses fils s'entretuèrent de leurs propres mains. Mais Thersandre survécut à la ruine de Polynice ; il acquit de l'honneur dans les jeux où concourt la jeunesse, aussi bien que dans les combats guerriers ; il

Elle crée une faucille d'acier dont seul Cronos accepte de s'emparer. Et, au moment où le Ciel enveloppe la Terre, il tranche d'un coup les testicules de son père. Le sang de la blessure tombant sur la Terre va engendrer de nouveaux monstres, les Érinyes, déesses ailées aux cheveux entremêlés de serpents, les Géants et les Méliades, nymphes des frênes. Cronos reste seul à régner sur le monde, car il s'est empressé de plonger ses frères et sœurs dans l'Enfer. Quant aux enfants que lui donne sa femme

bien un personnage central. Iphigénie et l’art 1) Sarcophage romain : Oreste et Iphigénie (face avant). Au centre Oreste et Pylade après leur arrivée chez les Barbares de Tauride (actuelle Crimée) ; Oreste est tourmenté pour son matricide par une Érinye (fouet et serpent) et soutenu par son ami. À gauche le sanctuaire d'Artémis en Tauride avec statue votive, vase à offrandes, arbre sacré et temple (des têtes provenant de sacrifices humains y sont pendues) ; un barbare pousse des amis captifs vers

la culture des hommes. Sur les frontières incertaines du visible et de l’invisible, insaisissables et pourtant omniprésents, les chimères, les lamies, les satyres, les goules et leurs descendants les vampires, monstres obscurs et archaïques, les Erinyes et leurs petites-filles les sorcières, les mandragores et les golems, créatures malfaisantes nées de l’orgueil humain, remplacées par les automates issus de la pensée de savants fous, forment un cortège maudit, rejeté par l’humanité mais courtisé

Suivent Les Choéphores où sur ordre d’Apollon, Oreste, secondé par sa sœur, égorge sa mère et tue Egisthe, malgré l’horreur que lui inspire le matricide. Troisième et dernière partie de la trilogie, Les Euménides montrent Oreste traqué par les Erinyes, les déesses de la justice car c’est un assassin qu’il convient de punir. Mais Apollon va prendre sa défense alors qu’Athéna obtient qu’Oreste soit tout de même jugé par un tribunal exceptionnel. Oreste est acquitté sans pour autant être excusé. Son

enclume Héra Hermès Junon Mercure Paon Baguette, sandales ailées, pétase Serpents, torches Foudre, éclair, sceptre, égide Trident Mariage, femmes Mensonge, vols, commerce, voyage Vengeance Foyer Enfers Ciel, toutepuissance, éléments, royauté Mer Erinyes Hestia Perséphone Zeus Furies Vesta Proserpine Jupiter Poséidon Neptune Quelques mythes Nous avons lu Le Premier livre des merveilles ainsi que Le Second Livre des merveilles de N. Hawthorne et nous avons résumé l’histoire de nos mythes

jeune après l'assassinat du roi son père, qui, une fois adulte, revient et, avec la complicité de sa sœur Électre et l'appui de son ami Pylade, venge son père en tuant Égisthe et Clytemnestre, sa propre mère, puis s'enfuit, aussitôt poursuivi par les Érinyes, divinités de la vengeance. La troisième partie, Les Euménides, met en scène dans le temple d'Apollon, à Delphes, puis dans celui d'Athéna, sur l'Acropole, le jugement d'Oreste qui est finalement acquitté. Un tel résumé pourrait se lire dans un

par Electre, Oreste venge la mort de son père en assassinant Clyemnestre, sa mère. Les Euménides – Poursuivit par les vieilles divinités vengeresques que sont les Erinyes, mais protégé par Apollon, Oreste demande l’arbitrage d’Athéna en sa ville d’Athènes. La déesse réunit l’Aréopage et obtient l’acquittement d’Oreste en offrant aux Erinyes de devenir les divinités protectrices d’Athènes, gardiennes de la justice. Elles deviennent alors les Euménides, « les Bienveillantes », et ainsi finissent les temps

née à l'intérieur d'un coquillage et c'est dans ce coquillage qu'elle serait arrivée à Cythère. Selon certaines sources, les Érinyes (appelées Furies par les Romains) ainsi que les Géants seraient également nés de cette ultime fécondation d'Océan par Ouranos ; selon d'autres sources, ce serait plutôt Gaïa, fécondée par le sang d'Ouranos, qui aurait engendré les Érinyes, les Méliades et les Géants. Ouranos et Gaïa avertissent également Cronos qu'il sera détrôné à son tour par son propre fils