Érinyes

barque de Phlégias, quatrième gardien de l'Enfer. Là se dresse la cité de Dité (sixième cercle), dans laquelle sont punis les pécheurs conscients de leur péché. Devant la porte fermée de la ville, les deux amis sont bloqués par les démons et les Érinyes ; ils n'entreront que grâce à l'intervention de l'archange Michel et verront alors comme sont châtiés ceux « che l'anima col corpo morta fanno » (« qui font mourir l'âme avec le corps »), c'est-à-dire les épicuriens et les hérétiques parmi lesquels

doit pas nous étonner : étymologiquement, l'horloge est l'instrument qui dit l'heure. Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi / Se planteront bientôt comme dans une cible, : comme autant de divinités sagittales malfaisantes, furies ou érinyes venues des enfers et chargées de punir et de venger, sans pitié et sans faiblesse, ces Douleurs, vibrantes comme des flèches tirées par des archers invisibles et implacables ne se plantent pas au hasard. Ce ne sont pas des flèches aveugles qu'on peut

Gaïa. Ainsi Ouranos se retire et la terre voit enfin le jour. Il prendre place entre la Terre et l'univers qui sera sa place définitive. Le sang de la blessure tombe alors sur la terre ce qui a pour effet de créer de nouveaux monstres appelés les Erinyes qui sont des déesses ailées avec des serpents pour cheveux, les Géants, les Méliades et les nymphes. Les douze Titans voient enfin le jour. Il y a les six Titans : Océan, Coes, Crios, Hypérion, Japet et Chronos et les six Titanes : Rhéa, Théia, Thémis

n'existe aucun moyen de lui échapper. Les dernières racines, La dernière lumière qui subsistaient dans la demeure d'Œdipe, Voilà qu'un peu de poussière Imbibée de sang offerte aux dieux infernaux vient de la faucher, Les paroles se déchaînent, et une Érinye s'empare de nos cœurs. Quelle arrogance humaine peut, Zeus, limiter ta puissance ? Elle n'est affectée ni par le sommeil qui tient tous les êtres sous son charme, Ni par la divine succession infatigable Des mois. L'âge n'a pas de prise sur toi, tu

qu'il appelle l'acte libre : « Le secret douloureux des dieux et des rois, c'est que les hommes sont libres », explique Jupiter à Égisthe. Or, les habitants d'Argos sont enfermés dans un perpétuel repentir, symbolisé par les Mouches (figures des Érinyes, déesses infernales chargées de persécuter les criminels) qui ont envahi la ville et les harcèlent. Oreste choisit d'assumer pleinement son double meurtre qu'il considère comme juste tandis qu'Électre est envahie par le remords et rejoint la foule

apparaît : il s’agit de doubler le symbolisme intense du langage par une réalité immédiate, ou du moins, d’établir entre eux un va-et-vient commode. On raconte que les premiers spectateurs de l’Orestie d’Eschyle s’enfuirent, terrifiés, à l’apparition des Érinyes. Le théâtre impose pour ainsi dire une « surréalité », l’auteur doublant le monde de ses signes. Mais, bientôt, avec la complexité accrue de la machinerie et l’atrophie du chœur (jointes à une crédulité affaiblie), un nouveau réalisme supplante le

peut s’interroger sur le caractère mythologique des trois sœurs, ne serait-ce parce qu’elles fonctionnent en triade ; (cette figure complexe unique ou multiple ds mytho,) qui n’est pas sans faire échos aux personnages de la mythologie ; gorgones, Erinyes et surtout les ou trois parques qui fonctionnent en triade. (Apparaissent comme leur double moderne ?) On va donc confronter les trois sœurs à des figures de la tragédie antique ce qui va nous permettre de faire émerger les particularités tragiques

dieu paternel sont innombrables. Beaucoup de dieux de l’Olympe dans l’entourage de Zeus sont des personnifications de notions morales : justice, sagesse, beauté, destin, vengeance, etc., ou les instruments de lois divines : les trinités (Moires, Érinyes, Gorgones, etc. ; M. Grant rappelait que des philosophes tels Xénophane (VIe siècle) ou le pieux Socrate — qui fut pourtant condamné à mort pour impiété — se sont indignés de certains récits qui faisaient des dieux des personnages caricaturaux, sans

Perséphone (divinité grecque) 2.4. Divinités plurielles On applique les mêmes règles, mais le qualificatif est au pluriel, par ex. : Asvin (divinités hindoues) TG Dieux hindous Erinyes (divinités grecques) TG Déesses grecques TA Furies (divinités romaines) Furies (divinités romaines) TG Déesses romaines TA Erinyes (divinités grecques) 3. Subdivisions applicables Les noms des divinités peuvent être suivis des subdivisions applicables aux personnes lorsqu'appropriées. Voir la liste de subdivisions

Zeus dans les tragédies, ce poison foudroie (« éclair », « foudroyés »). Mais c'est surtout la vengeance de Madame Raquin qu'on voit s'exercer ici. C'est elle qui joue le rôle dévolu classiquement aux Érinyes. Au chapitre XXX, Madame Raquin avait songé un moment à se laisser mourir de faim, mais elle avait résolu de vivre jusqu'à ce qu'elle puisse dire à Camille : « Tu es vengé ». Elle éprouve enfin la « joie cuisante