Ernest Renan Qu Est Ce Qu Une Nation

Versailles sont tenus d’y ajouter le passé national et la glorification du Roi-Soleil. En bref, le classicisme ainsi conçu tend à une perfection formelle d’après l’héritage grécoromain, d’une part ; et, d’autre part, à la consolidation des « États-nations soucieux de contribuer au développement d’un art qui magnifie leur puissance. Références Nadeije Laneyrie-Dagen, Lire la peinture, Larousse, 2002 ; Hervé Loilier, Histoire des arts, Elipses, 1997 ; --------, Philippe de Champaigne, Cahier pédagogique

une reconnaissance par d’autres états ou des institutions internationales. Ce qu’il faut aussi rajouter c’est l’idée de sentiment qui unit la communauté des hommes. Ernest Renan dit que c’est le « vouloir-vivre ensemble, », la solidarité entre les hommes et femmes d’une même communauté. Derrière ce vouloir-vivre, on parle de « nation ». C’est cette communauté d’hommes unie par un lien affectif et des intérêts communs = sentiment d’appartenance. Cette définition est fondée sur des faits dans l’histoire

de « nation ». Ainsi, par exemple, ces hommes pourront avoir pour caractéristique commune de parler la même langue, avoir la même histoire, avoir la même culture... Les nazis, pendant la seconde guerre mondiale, mettaient l'accent sur ces caractéristiques communes en faisant appel à la notion de race commune, la race aryenne. Le conflit yougoslave a réédité cette vision de la notion de nation avec l'apparition d'une volonté de « purification ethnique ». Cependant, cette idée de nation ne doit

d’un Etat peut être homogène ou hétérogène c’est-à-dire qu’elle peut être composée d’une nation unique ou d’un groupe de nationalités. Il y a donc un rapport entre l’Etat et la nation. a. Définition de la nation : Il y a deux conceptions de la nation : La conception objective de la nation, qui est la conception allemande, met l’accent sur des éléments objectifs pour identifier le groupe national. La nation est unie par la langue, la religion, la culture, la géographie, la race. Cette conception

1er SEMESTRE THEORIE GENERALE DU DROIT CONSTITUTIONNEL Marie-Christine Steckel, Maître de conférences en droit public Cécile Brauge, Attachée temporaire d’enseignement et de recherche Fiche I : Le droit constitutionnel Fiche II : L’Etat nation Fiche III : L’Etat unitaire Fiche IV : La décentralisation Fiche V : L’Union européenne Fiche VI : La révision de la constitution Fiche VII : Le contrôle de constitutionnalité Fiche VIII : Le régime présidentiel Fiche IX

chronologique devienne une situation sociologiquement pertinente. » K. Mannheim, Le Problème des générations, 1928, Armand Colin, 2005. Sont donc considérés de la même génération ceux qui, contemporains, cohabitent dans un même espace, une même nation, partagent les mêmes expériences collectives, subissent les mêmes évènements. car on est d'une génération, et celle-ci est, pour chacun, l'inscription de l'Histoire, la figure du destin collectif. On appartient a une génération tout au long

l’idée de Nation. Elles divergent dans leurs origines mais elles se rejoignent toujours. Il y a la notion vue par Fichte  la Nation repose sur des éléments objectifs (stabilité de la nation, unité territoriale, l’Histoire, la langue commune). La Nation est homogène. Il y a la conception de Ernest Renan  « la Nation repose sur la volonté de vivre ensemble » c’est une conception subjective. Un ensemble d’individus et de groupes sociaux ont la volonté de constituer ensemble une Nation. Il

Quentin Durward. Pour lui, l’histoire est faite par les « petites gens » qui vont devenir les personnages centraux de ses œuvres, laissant au 2e plan les grands personnages historiques. Il veut ressusciter le folklore et faire vivre l’esprit d’une nation. Il privilégie la description, donnant à l’histoire et à la géographie une place déterminante dans ses œuvres. Il décrit des personnages secondaires : exposition très développée, qui prend très souvetn la forme du dialogue qui donne au roman un

entre laïcité et laïcisme : « la laïcité exprimerait la neutralité tandis que le laïcisme, tel du moins que le voient ses adversaires, brandirait le drapeau de l’anticléricalisme »[2]. Il n’existe pas de définition unique de la laïcité. Pour Ernest Renan, c’est « l’Etat neutre entre les religions, tolérant pour tous les cultes et forçant l’Eglise à lui obéir sur ce point capital »[3], pour René Capitant, une « conception politique impliquant la séparation de la société civile et de la société religieuse

importait de faire sans doute prendre davantage conscience aux étudiants de la nécessité de leur protection. Près de deux siècles en effet après les déclarations américaines des droits de l'homme (1776) et français (1789), plus de 30 ans après celle des Nations Unies, les pays qui passent pourtant, à juste titre, pour des pays de liberté tolèrent chez eux des pratiques inadmissibles : arrestations ou interpellations de légalité douteuse, voies de fait commises sur des manifestants, atteintes à la vie privée