Escalier de Cantor

doux clapotement. Sur les deux côtés de sa longueur ressortent des galeries accolées aux murailles et portées par de sveltes colonnes ; là sont des façons de cabinets où les baigneurs déposent leurs vêtements et viennent dormir après le bain. Un escalier de bois conduit à une chambre particulière, tapissée de nattes, s’éclairant de larges fenêtres, et entassant dans une alcôve d’épais coussins sagement rembourrés ; une faible augmentation de prix donne droit de l’occuper. Là, je quittais mes habits

Seuil, Paris, 1980. 151 DUMAS, Danielle, « Autour de Philippe Minyana, parole sèvre et plume libre, in Théâtre Magazine, n° 4, 1er janvier 2000, p. 34. 152 En effet, « un objet abandonné n’est pas un objet perdu » selon l’expérience du théâtre du Cantor. 88 « Jacqueline : Ma cuvette c’est toute ma vie c’est qu’une cuvette mais les cuvettes des fois c’est elles qui vous racontent le mieux votre vie…etc. ». Dans cet extrait, nous remarquons que chaque fois que cette femme évoque l’objet dans

les gens n’en veulent pas. Beaucoup de Vénitiens vivent dans des maisons misérables, sans aucune installation sanitaire, mais chaque famille a sa porte sur la rue et son escalier à elle ; et bien des habitants refusent d’abandonner leurs taudis pour une maison moderne, parce qu’il leur faudrait alors partager une porte et un escalier — ce qui leur paraît une atteinte à la dignité personnelle. Un Américain cultivé, vivant à Venise, avait observé ce fait : il qualifia aussitôt les Vénitiens de « primitifs

model for the epic which was to speak of French heroes like Lancelot and Tristan. Few heeded his call and even Ronsard abandoned his national epic about France’s Trojan origins, La Franciade (1572), after writing only four of its planned twenty-four cantos. The epic strain is, however, represented in several kinds of long poem: the discours, which proved sufficiently flexible to accommodate topical subjects, and the hymne, which projected lofty thoughts inspired by a hero or an idea. Its themes The