Espoir Et Désespoir

Acte 1 , Scène 4 Don Diègue Ô rage ! ô désespoir ! ô viellesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire, Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, Tant de fois affermi le trône de son roi, Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Oeuvre de tant de jours en un

devant le surcroît de violences qui a suivi l’échec des Accords d’Oslo. En désespoir de cause, elle écrit une lettre, la met dans une bouteille et demande à son frère, soldat, de l’abandonner quelque part à Gaza. La lettre doit lui permettre d’entamer une correspondance électronique avec une Palestinienne, son amie-ennemie, celle d’en face, une inconnue qu’elle imagine aux cheveux noirs. Tal veut ainsi se prouver que tout espoir de paix et d’entente n’est pas perdu. Un jeune homme, vindicatif et

famille de son frère au Havre. Mais un jour, il tenta l’aventure en Amérique, ce nouveau monde où l’argent coulait à flots. Malheureusement, il n’eût pas beaucoup de chance : l’affaire sur laquelle il misait tout tomba à l’eau, à son plus grand désespoir. Honteux, il n’osa demander de l’aide à sa famille qui comptait sur lui, le pensant en très bonne situation. Comme tous les dimanches, donc, Jules ouvrait des huitres. A l’ordinaire, il ne prêtait que très peu d’attention aux personnes qu’il servait

de ne pas être tués, de ne pas quitter leurs foyers. Par la suite, cet espoir se meurt dans les blocks mais quelques bribes de celui-ci renaissent et subsistent durant les bons moments et les temps de souvenir. L’espoir de survivre, de se libérer vient avec la volonté de ceux-ci. Cet espoir se développe lorsque les rumeurs et les grondements annoncent l’arrivée de l’armée russe. Armée qui va même bombarder le camp. Cet espoir se traduit aussi par l’optimisme constant de Primo Levi tout au long de

certains auteurs, ces indications scéniques sont très importantes. Par exemple, dans le texte C, Eugène Ionesco joue avec son personnage. Effectivement, il montre l’uniformité de la société avec un humour remarquable. Mais pas que ça. Il montre le désespoir de son personnage, sa souffrance, sa solitude et sa tentation de devenir comme tout le monde, de devenir banal. La barrière entre la tragédie et le comique est très mince ici. C’est grâce aux didascalies qui informent du jeu des acteurs que la pointe

depuis deux semaines. Le matin du 13 février 1961, ma mère et moi, en observant que mon père n’était pas rentré, nous commencions à nous inquiéter sérieusement, on sortit de la maison, dehors c’était le chaos, on entendait des pleurs, des cris de désespoir, je m’en rappelle comme si c’était hier, je me souviens d’une femme qui passait devant complètement accabler en criant qu’elle avait perdu son fils et son mari. Je regardai ma mère et me suis mise à pleurer ma mère était de même triste. On rentra

vie. C’est là que nous sommes au plus profond de notre histoire commune, celle d’être tous les trois des enfants de cette personne de bonne foi, notre mère, que la société a assassinée. Nous sommes du côté de cette société qui a réduit ma mère au désespoir... nous haïssons la vie, nous nous haïssons [1]." « Un Barrage contre le Pacifique » est construit sur de nombreux traits circulaires qui représentent des cercles de vie et de mort : d’où le désir de s’en sortir. Le rythme du texte repose sur la

avait déjà dans le courtois : présence/absence « et le vide j’étreins quand l’univers j’embrasse » ( V4 texte 3); de la femme aimée imprimée dans le cœur « sans regarder je vois et silencieux je crie » (V9, texte 3) ; opposition entre crainte et espoir « tout craignant j’espère » (V2, texte 3) ; appel la mort et désir de vivre « j’implore le trépas et j’appelle au secours » (V10, texte 3). Opposition également entre le feu de la passion et le froid de la solitude dû à la froideur de la dame « brulant

de côté le « fonctionnement » même du bonheur si je puis dire pour nous concentrer sur ce qui nous intéresse finalement tous ; l’obtention de celui-ci. Comte-Sponville penche pour le désespoir. A prendre au sens littéral du terme… Le désespoir de Comte-Sponville serait plutôt à prendre comme l’absence de tout espoir. En effet pour reprendre son exemple, un étudiant vie tout au long de son cursus avec l’espoir de réussir ses études. C’est beaucoup de travail, c’est long et lorsque le bout du tunnel

l’espérance » Le Mythe de Sisyphe, ou bien « L’espoir est un mal, car l’espoir au contraire de ce qu’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, ce n’est pas se résigner » Noces). Cela nous démontre encore une fois la pensée de Camus, car en gardant espoir, nous pouvons être déçu. Alors que si nous n’espérons rien de l’avenir, nous ne pouvons que nous réjouir s’il nous arrive quelque chose de bien. Le fait de ne pas espérer et de vivre le moment présent à 200% permet à l’homme de ne pas se soucier