Le bonheur désespérement albert compte sponville
1ère Photographie
Philosophie
« Le bonheur désespérément » par André Comte-Sponville.
André Comte-Sponville a choisi de traiter un thème – comme il le dit si bien – banal, dans le sens où il intéresse tout le monde ; le bonheur. En effet, depuis la nuit des temps l’homme ne cherche finalement que ça, être heureux. Sans jamais ressentir l’impression de l’être réellement. Alors pourquoi ? Pourquoi cette constante recherche du bonheur et cet éternel sentiment, frustrant au possible, d’insatisfaction, de manque à combler ? André Comte-Sponville explore plusieurs pistes afin de cerner, et pourquoi pas apprivoiser, ce qui pour certain semble être une utopie, mais qui pour d’autres s’avère être un véritable aboutissement.
La notion de désir largement explorée par Comte-Sponville semble effectivement primordiale. Tout part de là ; nous désirons être heureux. Nous désirons une multitude de choses et pensons que les posséder, ou les voir se réaliser, nous apporteraient le bonheur que nous attendons tant. Donc la solution à notre problème serait si simple ? Obtenir ce que nous désirons serait gage d’un bonheur immédiat constant et satisfaisant ? Bien sûr que non. L’être humain est, comme nous le savons tous, bien trop complexe pour que l’on puisse tirer des conclusions si rapide et si primitive sur un sujet ancestrale tel que le bonheur. Réfléchissons un instant et prenons l’exemple simplissime cité par Comte-Sponville : Les enfants et noël. Dans notre société, généralement les enfants choisissent dans des catalogues ce qu’ils désirent recevoir à Noel jusqu’à deux mois à l’avance. Dès lors, l’attente jusqu’au jour j semble insoutenable, le manque du jouet se fait de plus en plus ressentir et l’enfant se dit « qu’est-ce que je serais heureux lorsque j’aurai mon jouet entre les mains ». Noël arrive enfin et après avoir déballé les cadeaux, l’attrait pour le jouet s’est envolé, il n’est plus derrière la vitrine, il est là,