Est Ce Parce Que Les Hommes Sont Injustes Qu Il Faut Des Lois

elle a nom Justice, elle est née de Zeus, respectée, vénérée parmi les Dieux, qui ont leur résidence dans l’Olympe. Et quand quelqu’un fait du tort, l’insulte perversement, elle va s’asseoir près de Zeus, son père, elle fait voir la pensée injuste des hommes, pour que le peuple paie la folie de ses rois qui, l’esprit plein d’idées sombres, courbent la justice à l’envers grâce à des formules tordues [n.s.] ». Cette expression saisissante rappelle la périlleuse ambivalence travaillant l’ordre civil

Introduction Il s'agit pour Spinoza dans ce texte d'élucider ce que l'État doit être. Pour ce faire, sans doute faut-il d'abord dégager la finalité qui est la sienne : pour savoir comment doit être fait un marteau, mieux vaut partir de la fin qui le définit, c'est-à-dire de son usage, si tant est que cet outil n'aurait ni cette forme, ni cette matière, s'il servait à peindre les murs. Alors, quel est le but de l'État comme entité politique et modalité d'organisation du pouvoir ? S'agit-il seulement

d’une relation Le droit n’est pas un objet abstrait, il entretient une relation quasi-consubstantielle avec la société de telle sorte que le droit est le produit de la société et la société le produit du droit. Le droit est le produit de la société parce qu’il est le produit par certaines personnes qualifiées (Parlementaires, Juges…) pour le compte de tous à tout moment dans la société démocratique. Dans la société démocratique qui est sensé refléter les aspirations, les valeurs de la société tout

indignation. Je crois que chacun de nous a ressenti, au cours de son existence, un pareil sursaut devant des actes qui lui ont paru nettement injustes, parce qu'ils lui ont semblé favo­ riser ou défavoriser certaines personnes ou certains groupes par rapport à une règle qui aurait dû être observée et qui a été violée en l'occurence. C'est a i n s i q u e l'acte injuste se caractérise par la n'est pas Ia"~mëme dans chaque cas. En effe t , si nous pensons seulement aux cas les plus fréquents, nous dirons

Noé KauffGr6 Fiche de lecture, De l’Assujettissement des femmes, John Stuart Mill, 1869 "Les femmes et les hommes ont la même nature en ce qui concerne la tutelle de l'Etat, sauf dans la mesure où l'un est plus faible et l'autre plus fort", disait Platon dans La République . Dans son œuvre, le philosophe consacrait déjà la nécessité d’une égalité des sexes sur le statut. Certains voient dans cette

forts, les plus capables de l'emporter sur eux, et pour les empêcher de l'emporter en effet, ils racontent que toute supériorité est laide et injuste, et que l'injustice consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être au niveau des autres, sans les valoir. Voilà pourquoi la loi déclare injuste et laide toute tentative pour dépasser le niveau commun, et c'est cela qu'on appelle l'injustice. Mais la nature elle-même, selon moi, nous prouve

séparation des pouvoirs n'est jamais qu'un instrument. Elle est instrumentale à la limitation du pouvoir. Cette limitation permettra notamment l'intrusion de la liberté. Les ouvrages de Montesquieu notamment Essai sur le gouvernement et l'esprit des lois auront de très lourdes conséquences. §2- Les inventeurs de la séparation des pouvoirs A/ Locke ou l'anti Hobbes Locke (1632-1704) est un contemporain de Hobbes. Tout comme son aînée, il est saisi par les évènements politiques de son temps

« Obéir aux lois et aux coutumes de son pays» est la première maxime de la morale provisoire de Descartes, laquelle recommande le conformisme comme respect des pratiques collectives et des règles établies. Selon cette morale, la meilleure conduite à adopter, c’est-à-dire, la conduite la plus juste, consiste à se conformer aux lois positives parce qu’elles ont pour fonction la réglementation des relations entre les individus et pour fin, le maintien de l’ordre et de la paix sociale. Etre juste selon

Pascal, dans cet extrait du deuxième discours de son œuvre Trois discours sur la condition des Grands, nous explique ce que les hommes considèrent comme des grandeurs et des valeurs. Sa thèse affirme qu’il y a deux ordres de grandeurs – les grandeurs d’établissement et les grandeurs naturelles- qui inspirent respectivement à deux types de respects : respect d’établissement et respect naturel. Dans son explication, Pascal établit un jugement paradoxal à propos des respects d’établissement ; en effet

privant celui-ci de ses fondements philosophiques = mauvaise car le droit est produit dans l'effort intellectuel : n'est jamais extérieur à la conscience humaine. Il faut donc le replacer dans son environnement social idéologique et politique si l'on prétend le comprendre Lié aux valeurs et donc à l'idéologie de la société qu’il régit Parce qu'il résulte d'un projet, le droit se ressentira toujours de la pensée qui anime ce dernier Exemple : la pensée libérale entend assurer la liberté du sujet et elle