Est Ce Parce Que Nous Sommes Ignorant Que Nous Avons Des Croyances

des secrets impénétrables à la raison et dont les Dieux se sont réservé la possession. Ils peuvent, il est vrai, en laisser voir quelque chose à certains hommes, comme les poètes ou les devins par exemple. Platon n’a pas dédaigné recueillir les croyances égyptiennes et Pythagoriciennes sur l’immortalité de l’âme, mais il se garde bien de les donner pour des certitudes. Ce sont pour lui des espérances ou des rêves qu’il expose dans des mythes d’une poésie sublime. 3) Le spiritualisme de Platon

rire (comme le fut Silène2, maître de Bacchus). Mais à l’intérieur on conservait les drogues fines, comme le baume, l’ambre gris, la cardamome, la civette, les pierreries et autres choses de prix. Alcibiade disait que Socrate leur était semblable, parce qu’à le voir du dehors et à l’évaluer par l’aspect extérieur, vous n’en auriez pas donné une pelure l’oignon, tant il était laid de corps et d’un maintien ridicule, le nez pointu, le regard d’un taureau, le visage d’un fou, le comportement simple,

avait des médecins, mais ce n'est pas à eux que le malade doit s'adresser. C'est aux anciens de l'Eglise qu'il doit avoir recours. Les anciens étaient alors les pasteurs et conducteurs des Églises, appelés au ministère non parce qu'ils avaient fait des études de théologie, mais parce qu'ils étaient remplis du Saint-Esprit et bien connus par leur piété et leur foi. Qu'était-il besoin de leur présence auprès du malade ? Le malade n'aurait-il pas pu prier lui-même ? Ses amis aussi ne pouvaient-ils pas le

humaine" 2."…La vertu même a besoin de limites ; pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir" (la "séparation des pouvoirs"…) 3."Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste" 4."Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires" (c'est vrai pour au moins deux raisons : - l'essentiel est noyé dans l'accessoire, et la législation manque alors de "lisibilité" - les lois "inutiles"

spéciale et restreinte. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous vouer tous au même genre de vie; nous avons, suivant nos aptitudes, des fonctions différentes à remplir, et il faut nous mettre en harmonie avec celle qui nous incombe. Nous ne sommes pas tous faits pour réfléchir ; il faut des hommes de sensation et d'action. Inversement, il en faut qui aient pour tâche de penser. Or, la pensée ne peut se développer qu'en se détachant du mouvement, qu'en se repliant sur elle-même, qu'en détournant

plus correct de dire qu’au Japon il y a des gens qui sont orientés vers le côté spirituel et en même temps des gens qui ne montrent pas d’intérêt pour la spiritualité, tout comme dans l’Occident. On ne peut pas dire que le Japonais d’aujourd’hui est ignorant envers la religion – il a une perception différente de celle d’un chrétien ou d’un musulman. La spiritualité japonaise peut être décrite comme un amalgame de fois, aussi locales qu’étrangères. Donc, ce n’est pas quelque chose d’inhabituel qu’un Japonais

spéciale et restreinte. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous vouer tous au même genre de vie; nous avons, suivant nos aptitudes, des fonctions différentes à remplir, et il faut nous mettre en harmonie avec celle qui nous incombe. Nous ne sommes pas tous faits pour réfléchir ; il faut des hommes de sensation et d'action. Inversement, il en faut qui aient pour tâche de penser. Or, la pensée ne peut se développer qu'en se détachant du mouvement, qu'en se repliant sur elle-même, qu'en détournant

approche critique. Plan du cours 01 — L’apport des utilitaristes (Bentham, Mill, Halévy) 02 — L’apport des nominalistes (Popper, Piaget) 03 — Difficultés des paradigmes déterministes 04 — Le principe de rationalité limitée 05 — L’explication des croyances irrationnelles 06 — Vers une théorie synthétique de la rationalité 07 — Critiques du principe de rationalité 08 — Le principe d’agrégation 09 — Modèles des phénomènes agrégatifs 10 — Effet pervers et changement social 11 — Critiques du principe individualiste

mêmes que laissent les pas de la nature sur les divers sujets du m onde 1 » ; et il considère la faculté qui les perçoit comme le magasin des axiomes communs à toute connaissance. Dans l’enfance de la société tout auteur est nécessairement poète, parce que le langage lui- même est poésie ; et être poète c’est appréhender le vrai et le beau, en un mot, le bien qui existe dans le rapport, et qui subsiste, d ’abord entre l’exis­ tence et la perception, et ensuite entre la perception et l’expression

en général, si l’on est savant, on ne philosophe pas ; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l’ignorance a précisément ceci de fâcheux que, n’ayant ni beauté, ni bonté, ni science, on s’en croit suffisamment pourvu. Or, quand on ne croit pas manquer d’une chose, on ne la désire pas. Je demandai : quels sont donc, Diotime, ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les savants ni les ignorants ? - Un enfant même, répondit-elle, comprendrait tout de suite