Est Il Absurde De Croire

incertain si Dieu n’inspirait pas lui-même aux hommes des croyances diverses, afin d’éprouver, pour ainsi dire, cette grande multitude de cultes variés. Quant à l’emploi de la violence et des menaces pour contraindre un autre à croire comme soi, cela lui parut tyrannique et absurde. Il prévoyait que si toutes les religions étaient fausses, à l’exception d’une seule, le temps viendrait où, à l’aide de la douceur et de la raison, la vérité se dégagerait elle-même, lumineuse et triomphante, de la nuit de

vie collective au sein de la cité, l’auteur attire l’attention du lecteur sur une croyance : la superstition. Sa thèse dit que la passion est à l'origine de la superstition, mais le problème c'est que la superstition est une croyance irrationnelle, absurde et incohérente. Spinoza cherche à nous montrer la logique de la superstition mais elle en a pas, c'est le fond du problème. L’enjeu est de montrer aux hommes que l’espérance et la peur qui sont liés à la superstition sont des moyens clés pour les

identifions tellement à elles qu’elles semblent nous appartenir et être l’expression de notre entière liberté au point que s’il nous est fait le reproche d’y croire nous revendiquons notre entière liberté d’y adhérer. Or, par cette revendication, nous nous déclarons responsables de nos croyances, car, dès lors que nous nous déclarons libres d’y croire, nous devons en répondre aux yeux des autres d’autant plus qu’elles génèrent des conséquences importantes dans nos relations à eux et, par conséquent dans

» de se remettre en question et de chercher d’autres coupables. Dès lors, ils ne vont prendre que des décisions qui les discréditeront, qui les ridiculiseront. Voltaire insiste sur le caractère absurde de leurs décisions en utilisant dans tout son texte et à plusieurs reprise des termes comme « absurde » ou « inconséquent », qui s’ajoutent aux termes « impossible » et « évident » « invinciblement » qui soulignent l’innocence de Jean Calas. Les juges ont voulu condamner les autres suspects, ce qui

droit une même puissance de juger et tous les hommes sont aussi portés à croire. Cependant, exercer son esprit critique est une chose qui s’apprend, qui s’exerce. La croyance elle est plus passive et plus irréfléchie. Nous sommes soumis à l’inertie du mental, inertie qui est proportionnelle à notre identification aux constructions mentales de notre propre pensée. Dans l’attitude naturelle, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire dans nos pensées. L’inertie du mental fait que la paresse peut engourdir

politesse) double comique + phrase déclarative => COMIQUE DE SITUATION 2) La crédulité d’Argan Argan dupé totalement par le déguisement de Toinette, bien que déguisement très imparfait ex : A. croît que Toinette 26 ans ; en vrai 50 ans ; T. fait croire 90 ans et A. dit « Voilà un beau jeune vieillard de 90 ans ! »  => COMIQUE DE CARACTERE 3) Absurdité du malade imaginaire Montre véritablement que A. veut plus que tout être malade ex : Toinette souhaite pires horreurs à A., qui lui répond « Je vous

croyez donc point en Dieu? Le moribond: Non. Et cela pour une raison bien simple, c'est qu'il est parfaitement impossible de croire ce qu'on ne comprend pas. Entre la compréhension et la foi, il doit exister des rapports immédiats; la compréhension n'agit point, la foi est morte, et ceux qui, dans tel cas prétendraient en avoir, en imposent. Je te défie toi-même de croire au dieu que tu me prêches - parce que tu ne saurais me le démontrer, parce qu'il n'est pas en toi de me le définir, que par conséquent

s'éduquer ? L'apparence est-elle toujours trompeuse ? Peut-on se fier à l'évidence ? Le réel se limite-t-il à ce que perçoivent nos sens ? N'y a-t-il de vrai que ce qui saute aux yeux? Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ? Faut-il ne croire que ce que l'on voit ? Nos conceptions sont elles le fruit de nos perceptions? Pouvons-nous être certains que nous ne sommes pas toujours en train de rêver ? La perception que nous avons d'autrui est-elle identique à celle que nous avons des choses

dans le meilleur des cas, une poétique. Mais un poème, aussi émouvant soit-il n’a aucune pertinence théorique. Seule la science est savoir et nul autre discours ne peut revendiquer cette dignité. Là où le savoir est impossible il faut se contenter de croire et, quelle que soit la force de la conviction intime, une croyance n’a aucun titre à la vérité. Seule la science peut se prévaloir de l’idée de vérité, non point parce qu’elle l’aurait trouvée mais parce qu’elle fait de sa découverte un programme et

et que six ou sept maisons sont bâties les unes sur les autres ; par ces deux hyperboles Montesquieu montre bien l’apparence grandiose de la capitale qui étonne tant le personnage. Montesquieu renforce cet étonnement par la répétition du verbe croire : « tu ne le croirais pas peut-être » (ligne 8), « ne crois pas que » (ligne 17) ou