Esthétique

L’art ne s’adresse-t-il qu’à nos sens ? L’art est un procédé de création, et non pas de production, destiné à notre perception. Pour la plupart, l’art a un sens purement esthétique ; il peut être beau, agréable, ou pas à leurs goûts. Cette conception de l'art comme création par des artistes d'objets que l'on s'accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les XVIIIe et XIXe siècles. Il est vrai que pour en arriver à une conclusion comme telle (celle d’affirmer son jugement)

Philosophie : Définitions : 1. « Toute connaissance par la raison » : on parle ici de raison ou de critères * Le scénario * Le jeu des acteurs * Effets esthétiques (musiques) * La mise en scène * Effets techniques (effets spéciaux) 2. « Ensembles de recherches visant à saisir les fondements des valeurs humaines et envisageant les problèmes à leur plus haut degré de GÉNÉRALITÉ ». La philosophie est abstraite. 3. « Élévation d’esprit, fermeté d’âme, sagesse ». Le philosophe

Beau: ce qui plait universellement sans concepts -> beauté fixe: se réfère à l'idée d'une perfection -> beauté libre: il ne peut pas y avoir une idéal de la beauté. ex: belle fleurs ; pas d'idéal de belles fleurs Esthétique: un sentiment qui est produit au sein du sujet. Image esthétique => sentiment de plaisir Fiction: résulte de la composition d'images sensibles. Amplifie l'absence d'un objet, elle lui donne une nouvelle forme, une nouvelle dimension. L'absence d'un objet nous permet de forger

I- La poésie, art esthétique mais inutile. a- La recherche d'une perfection musicale. Certains poètes ont envisagé la poésie comme une sorte de jeu musical avec les mots, plus qu'un moyen de produire du sens. Ex : à l'époque baroque, conception musicale de la poésie a connu son apogée à travers le lettrisme : les auteurs écrivaient des textes faits de mots inventés, sans aucun sens, choisis pour leurs sonorités (cf Sonnet en langue inconnue de Marc Papillon de Laphryse). Ex : au XIXe siècle,

qui est assez complexe. En effet la beauté fait naitre un sentiment esthétique, et la perception joue un rôle important car c’est elle qui amène au jugement esthétique. Effectivement c’est la perception qui va procurer le sentiment esthétique, une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction. La beauté s’exprime donc par des manifestations comme l’aspect visuel, la forme, le mouvement, le son… La beauté est donc esthétique à la perception. Mais ces manifestations se présente à nous que sous

de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. La centralisation monarchique, qui s'affirme dès 1630 sous l'autorité de Richelieu d'abord, puis de Mazarin, dépasse le cadre politique pour toucher le domaine culturel. Doctes et littérateurs regroupés dans diverses académies inventent alors une esthétique fondée sur des principes assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler, de

technique au 19ème. Dans le pays, la production industrielle a été ressentie comme un phénomène intolérable par les artistes, qui ont décidé de mettre un terme à ce débordement industriel. Ils ont dénoncé cette décadence esthétique et ont cherché à moraliser l’art au profit d’une esthétique purifiée, aux formes renouvelées… Arts and Crafts a été un véritable vent de révolte qui s’est levé contre l’égoïsme des classes dominantes, seulement préoccupées par la productivité   l'industrialisation est perçu

terme renvoie à la langue grecque désignant ainsi la tekhnè de l’artisan. Sens 3 : Au sens aujourd’hui le plus courant du terme, l’art désigne « les Beaux-Arts », c’est-à-dire la production spécifique d’objets dont on (qui ?) reconnaît la valeur esthétique, ou encore la beauté. En ce sens, l’art semble s’opposer à nouveau radicalement à la technique : alors que cette dernière vise l’utilité et obéit à des critères d’efficacité, l’art ne semble préoccupé que de la beauté de l’œuvre, beauté toutefois

de juger : “Le beau est l’objet d’un sentiment de goût désintéressé”. Par exemple, lorsque je trouve belles des pommes peintes par Cézanne, ce n’est ni parce que j’ai faim, ni parce que j’aime les pommes. Le beau ne vise pas l’utile ; le plaisir esthétique n’est pas de la consommation. Au contraire, l’objet fabriqué par l’artisan l’est bien en vue d’une certaine fin, d’une certaine utilité (une chaise pour s’asseoir, un stylo pour écrire, une horloge pour donner l’heure, etc..). Les beaux-arts ont

genres courants : indices paratextuels définissent une typologie : consensus tacite, horizon d’attente du lecteur (Jauss) qui définit un système des genres. [à propos de la lecture : cf. Dufrenne, Phénoménologie de l’expérience esthétique, puf 1953 + idée du lecteur qui, quand il lit un roman, « suspend son incrédulité » pour adhérer à la fiction cf. Thomas Pavel, L’Univers de la fiction, 1988) ] Pb : comment le lecteur reconnaît-il un genre et y inscrit tel texte ? Pas seulement