Esthétique Dans Madame Bovary

Au milieu du XIXe siècle le mouvement réaliste impose une esthétique contraire au mouvement romantique au début du siècle. Il s'agit de proposer une lecture la plus fidèle du réel dans la fiction romanesque. Stendhal, Balzac, Guy de Maupassant sont les figures emblématiques du roman réaliste. Gustave Flaubert est un romancier qui né en 1821 et qui consacrera son existence à l’écriture. Son œuvre emblématique reste "Madame Bovary" 1851, qui lui apportera la notoriété. En 1862, il publie "Salammbô"

perspective de "l'étranger" : Rica et Usbek dans les Lettres persanes. Le personnage qui découvre donne à son voyage un caractère initiatique - la séduction des univers lointains, de l'ailleurs, d'un "any where out of the world" : dimension poétique et esthétique des descriptions en faisant VOIR des mondes d'une beauté incomparable : il s'git de faire rêver le lecteur : les mondes bucoliques d'avant le péché originel comme chez Fénelon, le caractère merveilleux de l'Eldorado, la sensualité de l'Orient du

pas opposé parents et enfants, enseignants et élèves ? Encore faut-il savoir définir le terme “littérature” ; le dictionnaire invite à considérer la littérature comme l’ensemble des productions intellectuelles auxquelles on reconnait une valeur esthétique (Larousse de poche 2010). Dès lors, on peut se demander : quel est le rôle de la littérature. Nous verrons successivement les plaisirs qu’offrent la littérature, l’aide qu’elle apporte à l’utilisation de la langue, son avantage pour l’homme et son

paradoxalement père du bovarisme avec La Femme de trente ans, du réalisme social avec Splendeurs et misères des courtisanes, et pourtant relativement à part du réalisme. Gustave Flaubert, dont l'appartenance au mouvement réaliste est encore contestée avec Madame Bovary. Guy de Maupassant (Bel-Ami, Une Vie) qui est à la limite du naturalisme et qui, paradoxalement, pourrait appartenir au mouvement romantique).Victor Hugo (Les Misérables). Champfleury (Le Réalisme en 13 points).On trouve aussi des artistes du mouvement

topoi qu’il a aimé dans les romans précédents et dont il veut retrouver les formes ou leur renouvellement. Jauss, dans Pour une esthétique de la réception évoque l’idée d’une attente, d’un « horizon d’attente » qui se forme des lectures précédentes et se modifient au cours du temps au fur et à mesure que sont renouvelées les formes. Le lecteur possède une « expérience esthétique » dont le processus fonctionne à l’identique d’un système sémiologique avec une composante synchronique et diachronique. Prenons

déterminisme sur la condition de la femme, elle souligne aussi l'idée que Mlle de Chartres, notre héroïne courtoise doit le rester. a) Un perso secondaire qui met en garde - La mère ⇒ une présence à part entière dans le passage : l'appellatif « madame de Chartres » apparaît 3x (l.9, 14, 28). A cela, on ajoute 11 occurrences du pronom personnel sujet « elle » pour la désigner (ex: l.11, 12) - Si la mère est souvent sujet des verbes, si elle agit, en revanche l'héroïne est reléguée à la fonction

retrouver Mme Arnoux, vient tout juste d’apprendre l’absence de sa bien-aimée partie en province. Il décrit Paris à travers les yeux ennuyés, attristés voire mélancoliques du jeune homme. Nous montrerons dans un premier temps le regard réaliste et esthétique sur Paris en fonction des allées et venues ou du regard de Frédéric, puis dans un deuxième temps, l’ennui éprouvé par celui-ci. Dans le passage étudié de l’éducation sentimentale, Paris est décrite à travers les yeux du personnage principal

par les sens; d'où il s'en suit que c'est à nos sensations que nous devons toutes nos idées." (Discours préliminaire de l'encyclopédie.) En art et en littérature, cette tendance est apparue autour de 1830 (le terme est lancé dans son acception esthétique en 1833) qui délaissait l'idéalisme romantique, tant dans ses genres que dans ses thèmes, s'opposant notamment à la subjectivité ou à la peinture d'histoire, pour s'intéresser aux scènes et aux mœurs de la vie quotidienne avec un souci de vérité

littéraire qui se développe en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIème siècle. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans "l'honnête homme" et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Les genres dominants sont la tragédie, la farce, la comédie, les portraits, les fables. Les registres dominants sont le tragique et le satirique. Les caractéristiques et principes dominants

connaissance des religieuses, de Balzac, narrateur omniscient → il connaît leur activité et le couvent ; - topos → les abbayes sont toujours dans des lieux isolé du monde, écarté du monde (« roc imprenable » (l.48) ; - description à une fonction esthétique, voir poétique → « poésies de l’infini » (l.34). Mer poétisé : « flot brillant de la Méditerranée » (l.50) ; - champ lexical de la beauté : « sublimités » (l.62), « magnifique » (l.64), « brillant » (l.50) ; - champ lexical de l’architecture :