Étienne Lousteau

rencontre un journaliste, Etienne Lousteau, qui lui fait découvrir la vie nocturne parisienne. Dans cet extrait, ils sont au « Panorama Dramatique », une salle de spectacle de médiocre qualité.] Etienne et Lucien perdirent un certain temps à errer dans les corridors et à parlementer avec les ouvreuses1. – Allons dans la salle, nous parlerons au directeur qui nous prendra dans sa loge. D'ailleurs je vous présenterai à l'héroïne de la soirée, à Florine. Sur un signe de Lousteau, le portier de l'Orchestre

rencontre un journaliste, Etienne Lousteau, qui lui fait découvrir la vie nocturne parisienne. Dans cet extrait, ils sont au « Panorama Dramatique », une salle de spectacle de médiocre qualité.] Etienne et Lucien perdirent un certain temps à errer dans les corridors et à parlementer avec les ouvreuses1. – Allons dans la salle, nous parlerons au directeur qui nous prendra dans sa loge. D'ailleurs je vous présenterai à l'héroïne de la soirée, à Florine. Sur un signe de Lousteau, le portier de l'Orchestre

prospectus dans César Birotteau, il achète un petit journal dans La Rabouilleuse, devient influent et fortuné (Un prince de la bohème, L'Illustre Gaudissart). – FLORINE : actrice, amie de Coralie, maîtresse de Lousteau, puis de Nathan (La Rabouilleuse, Une fille d'Eve). – Etienne LOUSTEAU : journaliste, amant de Florine, il devient un feuilletoniste à la mode et séduit Dinah de la Baudraye (La Muse du département) ; il est toujours journaliste dans La Cousine Bette. – Comte Henry de MARSAY : fils

amoureuses infructueuses avec Mme de Bargeton et Coralie, Lucien Chardon de Rubempré, protagoniste d’Illusions perdues, se lie de manière plus ou moins durable à quatre amis. Ainsi que le signale Mireille Labouret « de Séchard à Herrera, en passant par Lousteau et d’Arthez, Lucien recherche en ces figures jumelles le double de lui-même ou la moitié complémentaire susceptible de lui insuffler l’énergie qui lui fait défaut »4. Chaque amitié fait l’objet d’un développement considérable et a un rôle à jouer

fils d'un pharmacien, introduit chez madame de Bargeton, était donc une petite révolution. Quels en étaient les auteurs ? Lamartine et Victor Hugo, Casimir Delavigne et Jouy, 32 Béranger et Chateaubriand, Villemain et M. Aignan, Soumet et Tissot, Etienne et d'Avrigny, Benjamin Constant et La Mennais, Cousin et Michaud, enfin les vieilles aussi bien que les jeunes illustrations littéraires, les Libéraux comme les Royalistes. Madame de Bargeton aimait les arts et les lettres, goût extravagant, manie

d’entrer dans le monde des journaux. C’est également lui qui ouvre les yeux d’Ève sur la véritable nature de son frère. Il reste fidèle à Lucien, même après que celui-ci lui ait tourné le dos pour rejoindre le clan des journalistes. Étienne Lousteau Étienne est la figure du journalisme dans ce roman. Il témoigne de l’hypocrisie qui règne dans ce milieu. Voyant que Lucien pourrait l’aider à gravir les échelons, il l’introduit dans le monde journalistique et lui présente ses patrons, ainsi que

1821 : dans Un grand homme de province à Paris, deuxième partie de Illusions perdues, c'est un très beau jeune homme qui vient de débuter au Journal des Débats par des articles retentissants. Étienne Lousteau le déclare prince des critiques. Lucien de Rubempré l'admire, le craint, et finit par se lier avec lui au point d'imiter sa désinvolture, alors qu'il a des scrupules. En 1824, Blondet est l'image même de l'insouciance : il se laisse exploiter par Andoche Finot dans une revue où collabore aussi

309) ; actrice et sainte (page 314) ; Lucien arrivé et le nouvel arrivant (page 330) ; Angoulême et les puissances parisiennes (page 346) ; l’Opéra avant et après le succès (page 347) ; le livre de Nathan : les éloges de Blondel et les critiques de Lousteau (page 351) ; Coralie et Mme de Bargeton (page 379) ; la magnificence et le dénuement (page 387) ; les deux Camusot (page 420) ; la mort et l’oiseau (page 439) ; entre son voyage vers Paris et son retour à Angoulême (page 537) ; les deux Cointet (page

petite chambre d’étudiant du Quartier Latin. Mais il travaille à son œuvre et il est introduit par Daniel d’Arthez dans un cénacle de jeunes gens épris de science, de philosophie et de littérature, ce qui le réconforte. C’est alors que le journaliste Lousteau lui expose les difficultés presque insurmontables que rencontre un écrivain débutant. Entraîné par sa faiblesse et sa vanité, Lucien se lance donc dans le journalisme mondain et politique : articles de complaisance rapidement écrits, nombreuses compromissions

petite chambre d’étudiant du Quartier Latin. Mais il travaille à son ' uvre et il est introduit par Daniel d’Arthez dans un cénacle de jeunes gens épris de science, de philosophie et de littérature, ce qui le réconforte. C’est alors que le journaliste Lousteau lui expose les difficultés presque insurmontables que rencontre un écrivain débutant. Entraîné par sa faiblesse et sa vanité, Lucien se lance donc dans le journalisme mondain et politique : articles de complaisance rapidement écrits, nombreuses compromissions