Eurosceptique

Matière: Droit communautaire 1, Année 2009/2010, L 3, Université Paris 2- Panthéon-Assas Dissertation – « La mise en œuvre du principe de subsidiarité » Louée par les eurosceptiques comme l´ultime instrument de préservation de la souveraineté, portée aux nues par les communautaristes comme le moyen d´affirmer un peu plus la nature fédérale de la Communauté européenne influencé surtout par le droit allemand, la subsidiarité est souvent mal circonscrite mais s´entend de nos jours néanmoins de

partis sont surtout influents en Italie (Ligue du Nord), Pologne (PIS), Hongrie (Jobbik, Fidesz), en Belgique, et en France (RN) où ils dépassent les 20% de voix lors des élections nationales ou européennes. Cependant, ces partis sont davantage eurosceptiques qu’europhobes : ils ne veulent pas un retrait de leur Etat de l’UE mais militent pour une Europe confédérale dans laquelle les Etats-nations conserveraient l’intégralité de leur souveraineté.- Seul un Etat-nation a quitté l’UE depuis sa création :

citoyens. L’idée de déficit de démocratie a été renforcée par rejet de 2005 par les Français et les Hollandais du projet de constitution européenne néanmoins adopté avec le traité de Lisbonne. → le mécontentement augmente et le courant eurosceptique se renforce. Par exemple à gauche en France avec Jean-Luc Mélenchon et à droite avec Marine Le Pen. Rejet de la doctrine néo-libérale ou peur de la perte de l’identité et de la souveraineté nationale. RU : Brexit 2020 • Difficultés à se définir

d’un échiquier politique au niveau européen. Même si l’axe gauche/droite continue d’exister, sa définition n’est pas le même qu’au niveau national. De plus, il existe des groupes qui ne peuvent exister qu’au sein de l’Europe, comme les groupes Eurosceptiques. Il y a donc ici une fabrication du politique au sens où on crée une autre dimension politique au niveau européen bien que l’on vote au niveau national. Il existe donc une confusion entre le fait que l’élection se joue au niveau national et

centrale et orientale et à la Turquie suscitaient pour les uns et suscitent toujours pour les autres des interrogations beaucoup plus complexes. Elles transcendent les clivages droite-gauche et celui qui oppose traditionnellement pro-européens et eurosceptiques. Un autre inconvénient principal serait le manque de cohésion au niveau des décisions et des politiques communes qui aspire cependant à s’arranger par la suite. Un des autres inconvénients de l'union européenne est l’obligation d'applications

national. Cet abandon de désir de coïncidence entre une appartenance identitaire et un ordre politique et juridique entérine l’évolution de l’identité au delà du modèle d’Etat nation. Jürgen Habermas fait ce parallèle en critiquant les thèses des eurosceptiques de « no demos thesis »[10] (absence de peuple européen). Un tel dépassement nous pousse à nous interroger sur la place de l’Union Européenne dans les théories de la construction de l’Etat. Nombre de théoriciens du modèle européano-centré de l’Etat

d'une identité européenne» III- Inconvénients de l'euro (argument contre) Avec la crise de la dette, qui a démarré en Grèce en 2010 avant de gagner progressivement toute la zone euro, les vieilles rancœurs ont refait surface, les convictions eurosceptiques sont redevenues «tendance» et la méfiance entre pays du nord et du sud de la région n'a jamais été aussi vive. En dépit de ses avantages indéniables pour voyager, «les consommateurs n'ont jamais été très heureux (avec l'euro), ils ont toujours

« super-Etat ». Cette peur d’un organe au pouvoir supranational la pousse à mener une guerre contre les projets bureaucratiques lourd qui lui vaudront parfois la réputation d’eurosceptique ou le surnom de la Gaulliste de Grantham. Cependant est-elle eurosceptique ? Si elle est contre une Europe institutionnelle et bureaucratique, elle est cependant consciente de la nécessité d’une coopération des Etats européens. Une « Europe des Parties » comme le voulait De Gaulle, c'est-à-dire une forme de coopération

responsabilités. Siège de la BCE à Francfort-sur-le-Main Les obstacles liés à l’opinion ne sont pas des moindres, principalement en Allemagne où l’opinion publique a été chauffée à blanc par une presse populaire très virulente et peu regardante. Les ‘’eurosceptiques’’ montent sur le devant de la scène, et soulèvent l’opinion publique surtout dans les pays nord européens. Les grecs qui subissent déjà deux plans d’austérité, ne se sentent pas responsables des erreurs et des tricheries de leur gouvernement,

la Grande-Bretagne, Perrin, 2004. Alfred GROSSER, Les Pays de l'Union européenne, La Documentation française, 2003. Gilles LEYDIER, Partis et élections au Royaume-Uni depuis 1945, Ellipses, 2003. Agnès Alexandre COLLIER, La Grande-Bretagne eurosceptique ? L'enjeu européen dans le débat politique britannique, Editions du Temps, 2002. Bernard COTTRET et all., Histoire du Royaume-Uni : une anthologie du XVIe au XXe siècle, Bréal, 2001. Jean GUIFFAN, La Question d'Irlande, Editions Complexe, 2001