Evolutionnisme

suffisamment pour se défendre et parer aux attaques et se nourrir. Il ne faut pas toutefois se développer dans des domaines inutiles, ces « développements » deviendraient alors superflus et voire même encombrant. 3 - Le thème des frères ennemis : évolutionnisme contre créationnisme, deux théories de la génération - « Les possibilités sont prodigieuses » pour Edouard qui accepte avec enthousiasme toute nouveauté et, on l’a vu précédemment, considère l’évolution de son espèce sous l’angle darwiniste;

traits d’un visage situé au milieu de la poitrine, des singes entreaperçus, des créatures mythologiques. Cette exagération de l’altérité tend simplement à rejeter l’Autre vers le monde animal et abouti opportunément, et ce, sous la forme d’un évolutionnisme scientifique, à justifier la conquête du monde par la seule civilisation occidentale. En effet, cet imaginaire monstrueux habite la plupart des voyageurs de l’antiquité, lesquels sont marqués par un double sceau du rêve et de l’émerveillement.

dernière la seule voie d’accès possible à la vérité. Matérialisme : Thèse philosophique selon laquelle la réalité sous toutes ses formes, y compris la pensée, est constituée en dernière analyse par ce qui est désigné sous le concept de matière. Evolutionnisme : Doctrine selon laquelle les êtres vivants dérivent les uns des autres par filiation. Perfectibilité : aptitude à changer de formes, plasticité. Cette caractéristique, remarquable chez l’homme, est ambiguë. L’homme peut sans doute progresser

de trouver un certain mode de vie similaire ou une certaine époque similaire sur de nombreux aspects, cependant ce raisonnement ne repose sur rien. Il est donc impossible de dire que deux civilisations sont équivalentes, cela relève du faux- évolutionnisme. Si l’on se penche sur les sociétés du paléolithiques et les sociétés indigènes contemporaines, on y trouve presque toujours des ressemblances. Au niveau des outils par exemple, mais rien ne nous prouve qu’ils ont eu la même utilisation. Des

vie, la sauvegarde et le développement de la vie au détriment de la liberté individuelle et de sa capacité d’initiative et de rupture. L’argument importe, certes, en ce qu’il remet en question la tentation d’identifier l’histoire humaine à un évolutionnisme déterministe. Mais le kantisme ne échappe à cette dérive puisque la destination ultime de l’humanité collective est la réalisation de la liberté dans la moralité : dans le gouvernement de soi par la liberté morale. Si bien qu’il faut regarder

écoles de pensée que nous essaierons d’identifier comme appartenant à la Sociologie économique ou pouvant d’une manière ou d’une autre lui être rattachés (école historique allemande; école de Chicago, institutionnalisme et néo-institutionnalisme, évolutionnisme, régulation, économie des conventions, etc.). Enfin, une troisième entrée dans le sujet consistera à étudier la Sociologie économique à partir de quelques thèmes et questionnements majeurs (l’argent, la consommation, le marché, le travail..) et

restitutif, ou « droit coopératif », qui veille à réparer et à organiser et non plus seulement à sanctionner. Cette analyse de la dynamique historique relative au changement des formes de la solidarité sociale ne doit pas être confondue avec un évolutionnisme naïf. S’il est admis que la solidarité organique progresse au cours de l’histoire des sociétés, ce progrès n’est toutefois pas exempt d’échecs. Ainsi, les « formes anormales » de la division du travail sont des dysfonctionnements qui empêchent

circulation des connaissances • Perspective cognitiviste, information vs. connaissance • Efficience dynamique, raisonnement en déséquilibre • Routines, compétences • En cours de constitution, autour de Nelson & Winter (1982). S’inspirent de : Marshall (évolutionnisme) OIE (dynamique, hors de l’équilibre, hétérodoxes autrichiens (Hayek, Schumpeter : l’information, l’innovation) Simon (rationalité limitée) • Hypothèses - économie dynamique, processus hors de l’équilibre - de l’efficacité allocative à l’efficacité

de Chardin. Les thèses du Phénomène humain ne sont pas particulièrement en accord avec les dogmes de l’Eglise et pourtant il a choisi la fidélité pour insuffler en quelque sorte dans la pensée chrétienne une sorte de christianisme cosmique, un évolutionnisme mystique. Toute tradition spirituelle peut-être vivifiée à nouveau de l’intérieur, sans que pour autant cela soit une sorte de rappel à un ordre moral rigide, ou un avatar de l’intégrisme. La grandeur d’une religion se mesure à cette renaissance

aussi constituer un fardeau, une dette symbolique, faisant retour à l’insu des enseignants chercheurs, sous la forme du retour du refoulé et parfois même de l’hallucination, lorsque se trouvent forclos des signifiants tels que « philosophie », « évolutionnisme » ou « christianisme ». Pour aller plus loin : • Céfaï Daniel, « Le naturalisme dans la sociologie américaine au tournant du siècle. La genèse de la perspective de l’École de Chicago », Revue du MAUSS, n°17, 2001/1, pp. 261-274 •