Excommunication

est aussi un facteur de division au Moyen-Âge. En effet, naît une fracture au Haut Moyen-Âge entre les chrétiens d’occident qui dépendent sur pape, et les chrétiens de l’Empire d’Orient qui dépendent du patriarche de Constantinople. Après des excommunications réciproques, la rupture est consommée au xie siècle par le Schisme de 1054, qui sépare désormais la religion catholique, sous l’autorité du pape de Rome et la religion orthodoxe sous l’autorité du patriarche de Constantinople. Cette rupture renforce

qu'à Noël et Pâques. Pour assurer l'exécution de la trêve de Dieu l'Eglise exige des seigneurs qu'ils prêtent le serment de se conformer à la paix de Dieu et à la trêve de Dieu, les récalcitrants sont frappés de sanctions ecclésiastiques, excommunication. Dans l'ensemble ces 2 institutions sont mal respectées et par conséquent au XIIe et XIIIe apparaissent des associations de paix qui vont s'efforcer d'imposer les décisions de l'Eglise. Ces associations groupent à la fois des évêques et

comparaison aux films cités. « La blessure du nom propre » « Dans les fictions coloniales, le rejet du héros par sa société d’origine n’est jamais totale dans la mesure ou il s’inscrit moins dans un ordre de reniement que dans celui d’une excommunication », précise Abdelkader Benali. Cela signifie que le rejet est toujours susceptible de faire l’objet d’un rachat possible. Ceci dans l’objectif premier de mettre le personnage dans la position d’une quête de réinsertion sociale et culturelle. L’exemple

Stouvenel 78 et de poursuivre criminellement les coupables. Le pouvoir du prêtre se borne à interdire les mystères sacrés aux hommes d'une perversité scandaleuse. Il n'y a guère de supplice qui fasse plus d'horreur aux Utopiens que cette excommunication ; elle les note d'infamie, torture leur conscience de mille craintes religieuses, et même elle ne laisse pas tranquille sur la sûreté de leurs personnes ; puisque, s'ils ne se hâtent pas de donner aux prêtres des marques de vrai repentir, le sénat

Archevêques et évêques sont en même temps des politiques écoutés. De redoutables querelles les opposent pourtant à l'autorité royale : elles coûtent la vie à l'archevêque Becket, sous Henri II, en 1170 ; elles valent à Jean sans Terre interdit et excommunication avant que le souverain reconnaisse sa défaite et se proclame le vassal du pape – l'une des origines de l'« anglicanisme » au sens nationaliste du terme. Autour des deux archidiocèses d'York et de Canterbury, l'apaisement se fait et, pendant que

au cours du M.A. Au haut M.A, la division s’accroit de plus en plus entre les chrétiens de l’occident qui dépendent du pape et de l’autre coté les chrétiens de l’empire d’orient dépendant du patriarche : l’évêque de Constantinople. Après des excommunications réciproques, finalement, la rupture est consommée au 11e par le chiisme de 1054 qui sépare désormais la religion catholique sous l’autorité du pape de la religion orthodoxe dirigée par le patriarche. La fracture va se renforcer au cours du M

expressément prévu que celui ui n’exécutera pas son obligation sera excommunié. On parle alors de clause « in nisi » Cependant mm en l’absence de ces clauses, les juridictions ecclésiastiques saisies par les créanciers peuvent prononcer cette excommunication. On estime alors que celui qui n’exécute pas son obligation commet un parjure. Il y avait en effet un serment dans les contrats de l’époque et ce serment était donc violé. Les effets de l’excommunication sont pour l’époque très importants tant

nationalistes occidentalisés et les masses. Chaque fois que les élites [110] font un effort en direction des masses rurales, les chefs de tribus, les chefs de confréries, les autorités traditionnelles multiplient les mises en garde, les menaces, les excommunications. Ces autorités traditionnelles qui ont été confirmées par la puissance occupante voient sans plaisir se développer les tentatives d’infiltration des élites dans les campagnes. Elles savent que les idées susceptibles d’être introduites par ces

pendant la Noël). Mais les seigneurs ne respectaient pas trop cela. Cependant, les contrevenants à la trêve et paix de dieu s’exposaient à des sanctions de la part de l’Eglise et ont notamment été frappés de la sanction ecclésiastique : excommunication (= ne pouvaient plus pénétrer dans l’Eglise). Seulement, malgré tout (sanction religieuse très redoutée dans société chrétienne), ces règles étaient mal respectées, même si elles étaient répétées pendant les conciles. De même, au début du 13ème

clergé de la société civile ». Donc le pouvoir temporel n’a pas de pouvoir spirituel ! Depuis l’Empire romain, c’est la première fois que le pouvoir politique est désacralisé. Grégoire VII envoie ses légats appliquer ses décrets. Mal reçus. Excommunication. Henri IV doit faire pénitence devant le pape à Canossa (1077) et le Pape leva l’excommunication. « Tous les princes doivent baiser les pieds du pape » Décrétale 9 Mais le conflit entre l’empire et le Pape va continuer. Urbain II succède à