Exemples De Stéréotypes Racistes Liés Au Passé Colonial

..............................................................................7 1. « RACE » : UNE FAUSSE NOTION............................................................................................7 1.1. Une notion dérivée de l’idéologie raciste .......................................................7 1.2. Les conceptions contemporaines, dites sociales, de la « race » ........................8 1.3. Les traces de la «race» dans les instruments de lutte contre le racisme ........9 2. LES

Introduction 1. Contexte Peut-on dire, à l’instar d’Henry Rousso que l’Algérie française est un « passé qui ne passe pas » ? Pourquoi des enfants d’immigrés, pleinement intégrés à la société française, sont-ils rejetés par une partie de cette dernière ? Pourquoi l’extrême-droite est-elle aussi populaire en France ? L’histoire coloniale et les mémoires qui la construisent touchent la France dans son identité collective et dans son histoire nationale et pèsent toujours lourdement

Cependant, si le "droit à la différence" a été un slogan traditionnel des anti-racistes, il est aujourd’hui totalement "retourné" et mis au service d’une autre thèse, celle de "l'inassimilabilité" de l'étranger, de la hantise du métissage et de la perte d'identité. C'est ainsi, paradoxalement, au nom de ce "droit à la différence" que militent désormais les tenants du racisme et de la xénophobie pour mieux affirmer, par exemple, le renvoi des étrangers et la revendication de "la France aux français" :

1) À la chasse aux stéréotypes et préjugés A. Les stéréotypes raciaux. « Intouchables », véritable sensation au box-office international. Le film doit son succès à un personnage mis en scène de telle façon qu'il n'en est plus qu'un amas de stéréotypes et de préjugés plus vieux que le monde. Certes, on pourrait se demander si cette mise en scène est voulue dans le but de dénoncer ceux-ci, mais elle reste tout de même une caricature criante des stéréotypes concernant la jeune population

recensements officiels ne comprennent pas les clandestins, montrent tout de même clairement l’essor du mouvement migratoire. En 1911, les immigrés représentent 2.8% de la population totale (alors égale à 39 millions et demi d’habitants) en 1921, ce chiffre passe à 3.9%, puis à 6.1% en 1926. Jusqu’en 1931 ou la proportion atteint 7%, soit environ 3 millions d’étrangers en France. B°/ L'explication des flux Les étrangers se sont trouvés indispensables à l’économie française et les chefs d’entreprises

jamais anodine et lorsqu’elle est écrite elle est moins spontanée, moins inconsciente, donc plus réfléchie. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de nous pencher sur le sens de certains « mots » et sur leur pouvoir caché à travers quelques exemples empruntés à l’œuvre d’albert Memmi. l’emploi de l’expression générique « mot » nous permet de ne pas classer les termes que nous analysons dans des rubriques précises de fonctions grammaticales. notre attention se portera aussi bien sur les substantifs

RESUMES* Les conférences CLAUDE CHABROL Université Paris III GRPC STEREOTYPES, IDENTITES de GENRES et MEDIAS On proposera dans une démarche psycho-socio-langagière d’ouvrir d’abord une réflexion sur les contenus conceptuels des stéréotypes souvent posés comme liés aux représentations sociale et parfois même aux idéologies, surtout quand on tente d’employer cette notion dans une démarche critique des médias et plus généralement des discours sociaux dominants dans nos

cette question, il faut bien distinguer : -la colonisation : la domination exercée par les métropoles coloniales sur des territoires extra-européens ; le terme renvoie à l’organisation et à l’exploitation de ces territoires, mais également à la mise en cause de cette domination. Elle repose sur une triple égalité. 1/une inégalité politique : la colonie a des obligations sans réciprocité : par exemple aucune liberté syndicale en France avant 1945 alors qu’elle est reconnue par la 3° Rép en 1884 (sous

construisent un « Autre » oriental-e. En outre, l’analyse croisée entre Orientalisme et discours sur les « droits des femmes » me permettra de souligner l’importance d’une approche en termes de « genre » dans les processus de construction de stéréotypes culturels, voire racistes à l’égard des groupes et individus musulmans ou d’origine musulmane. Du « choc des civilisations » à la problématisation des questions de « genre » Ce point aura pour ambition de partir de la thèse du « choc des civilisations »

Introduction………………………………………………………………………………………………………………………………….…p.3 I/ : Autoreprésentation des indigènes………………………………………………………………………………………..……p.3 a) Définition du terme « indigène ».…………………………………………………………………………..……….….p.3 - Etymologie et invention d’une notion coloniale : l’indigène - Renversement symbolique du mot b) Le « Nous » de l’Appel…………………………………………………………………………………………………………p.4 -La notion d’indigène définit aujourd’hui une situation sociale (comme au temps de la colonisation) -La dichotomie NOUS /