Exposé Chant D Ombre

encore amoureux Heurtant leurs ombres infidèles Me rendirent si malheureux 9 Regrets sur quoi l'enfer se fonde Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes voeux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre 10 J'ai hiverné dans mon passé Revienne le soleil de Pâques Pour chauffer un coeur plus glacé Que les quarante de Sébaste Moins que ma vie martyrisés 11 Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous

D'une aile égale et douce en s'écoulant m'effleure ; Je voudrais chaque soir que le jour avancé Fût encore au matin à peine commencé ;Ou plutôt que le jour naisse ou meurt dans l'ombre, Que le ciel du vallon soit rayonnant ou sombre, Que l'alouette chante ou non à mon réveil. Mon cœur ne dépend plus d'un rayon de soleil,De la saison qui fuit, du nuage qui passe ; Son bonheur est en lui ; toute heure, toute place. Toute saison, tout ciel, sont bons quand on est deux ; Qu'importe aux cœurs unis ce qui

pleure dans mon coeur...)Recueil :Romances sans paroles,1874 Il pleure dans mon coeurComme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits Pour un cœur qui s'ennuie Ô le chant de la pluie !Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écœure. Quoi! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine.  Robert Desnos , Recueil :À la

ombres infidèles Me rendirent si malheureux 9 Regrets sur quoi l'enfer se fonde Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes voeux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre 10 J'ai hiverné dans mon passé Revienne le soleil de Pâques Pour chauffer un coeur plus glacé Que les quarante de Sébaste Moins que ma vie martyrisés 11 Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué

Heurtant leurs ombres infidèles Me rendirent si malheureux 9 Regrets sur quoi l'enfer se fonde Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes voeux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre 10 J'ai hiverné dans mon passé Revienne le soleil de Pâques Pour chauffer un coeur plus glacé Que les quarante de Sébaste Moins que ma vie martyrisés 11 Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une

poète engagé b) le désenchantement * souffrance physique et morale * rêve et utopie * passé et avenir * égarement, doute II – Une nouvelle forme d’autobiographie : un poème lyrique a) un poème lyrique * une situation d’énonciation * un chant lyrique b) une autobiographie Conclusion INTRODUCTION « Aragon fait ce qu’il veut de sa langue, de son esprit, de sa sensibilité », écrit René Etiemble, en 1966, dans la Préface du Roman Inachevé. En effet, né à l’aube du XXème siècle en 1897

l'écrivain est condamné à être pour toujours dans son ombre. Mais il est également dans l'ombre du monde. Il parle un langage à part, et n'est plus tout à fait en contact avec la vie, ne la voyant plus que par le filtre de son œuvre. Blanchot fait une lecture du mythe d'Orphée par rapport à sa vision de l'inspiration artistique. Eurydice représente la nuit, symbole du néant, de l'invisible, d'où tout peut apparaître. « Regarder Eurydice, sans souci du chant, dans l'impatience et l'imprudence du désir qui

l'amour. En se penchant sur vingt-cinq siècles de poésie amoureuse, on en vient à s'interroger sur les liens apparemment privilégiés qui unissent l'amour et la poésie. [Analyse du sujet] De quelle nature exactement sont ces liens ? Que la poésie chante souvent l'amour, cela ne fait pas de doute ; mais il s'agit de savoir si elle le fait d'une manière particulière, si elle se prête mieux qu'une autre forme à l'expression ou à l'analyse d'un sentiment dont on peut dire qu'il est l'affaire d'une grande

En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s’il meurt un soir Le matin voit sa renaissance». En fait, l'année 1903 est la date de la déconvenue amoureuse et non pas celle du poème lui-même. Il aurait chanté sa complainte dès cette année-là mais ne lui aurait donné une forme littéraire qu'à partir de juin 1904 (voir la strophe 55). Quant à l’amour de Guillaume Apollinaire, véritable phénix en effet (oiseau fabuleux qui renaissait de ses cendres), il allait

comment je dure, Car mon dolent (1) cœur fond d'ire (2) Et plaindre n'ose, ni dire Ma douloureuse aventure, Ma dolente vie obscure (3). Rien, fors (4) la mort ne désire ; Je ne sais comment je dure. Et me faut, par couverture (5), Chanter que (6) mon cœur soupire Et faire semblant de rire ; Mais Dieu sait ce que j'endure. Je ne sais comment je dure. 1. Souffrant 4. Si ce n’est. 2. Chagrin 5.  Par dissimulation.  3. Sombre, triste.  6.  Pour “ce que”