Exposé Sur Sisyphe

malheurs qui pèsent sur les pauvres inspirent désormais l'artiste. A la suite de Balzac, les écrivains, les peintres représentent des personnages amenés dans la réalité de leur temps. Rien n'échappe à l’œil de l'artiste qui, en représentant tout le réel, expose les scènes de la vie quotidienne, les ridicules et les travers de la société bourgeoise. Cette réaction contre certains débordements de l'imagination, certaines tendances idéalistes du romantisme, qui se donne pour but de reproduire la réalité avec

l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu'ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l'intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. L'absurdité des

attacher son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de l'absurde. Définie dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde (1942), reprise dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu (1944), elle se retrouve à travers une évolution sensible de sa pensée, jusque dans La Peste (1947). Il importe, pour lever toute équivoque, d'étudier cette philosophie dans Le Mythe de Sisyphe et de préciser la signification de termes comme l'absurde, l'homme absurde, la révolte, la liberté

journalisme, d'abord à Alger (Alger républicain, Soir républicain), puis à Paris (Paris-Soir), où il s'établit définitivement en 1942. C'est là que paraissent simultanément et dans la clandestinité (potajemnie) le roman l'Etranger et l'essai le Mythe de Sisyphe (1942); deux œuvres remarquées qui exposent la philosophie de Camus et s'inscrivent dans ce que lui-même appelle le « cycle de l'absurde » (cycle que viendront par la suite compléter les pièces le Malentendu, 1944, et Caligula, 1945). Philosophie

donc trouver tous les arguments qui vont dans le sens de ce que dit le texte. Et si vous n’êtes pas d’accord ? Il faut commencer par se dire qu’on ne peut critiquer une pensée qu’une fois qu’on en a saisi très précisément le sens et qu’on l’a exposé. C’est cet exercice qui vous est d’abord demandé. Vous pourrez alors, si vous avez de véritables arguments proposer une discussion avec l’auteur ou discuter certains présupposés ; mais ne vous mettez pas à commencer par critiquer car vous risquez

creux de la coque, et avec les doubles rames, je vous emmènerai loin de cette terre. Euripide, Le Cyclope, 449-468 Sa mêtis y est soulignée dès le début de la pièce, puisque Silène l’injurie en le traitant de « crécelle sonore » et de « sang de Sisyphe ». Néanmoins, cette farce oppose encore la force brutale et aveugle du Cyclope et la sang-froid et la ruse de l’homme qui en viennent à bout, avec une assez grande fidélité au texte homérique.  2. L’épopée latine Il est intéressant de noter que

œuvre littéraire. Œuvres. Les Confessions d’un enfant du siècle: il déguisait d’une manière pas extrêmement biographique une relation basé à la jalousie et entouré d’alcool et de disputes. L’auteur, à ce livre, fait également autre chose, il expose le mal du siècle: en quoi consisterait la vie des jeunes de son époque. Ici, il montre de la mélancolie. Il est essentiellement connu par son théâtre, la comédie. Il est un poète moyen. La nuit vénitienne a été un échec à l’scène. Il a écrit des

les chapitres relatifs à chacun de ces domaines, une liste des auteurs et / ou des œuvres représentatifs est indiquée. Les corpus et les démarches Des œuvres représentatives Un critère s’impose dans le droit fil des objectifs et des définitions exposés : lire et étudier des œuvres qui ont eu un rôle de modèles culturels. Par commodité, ceux-ci sont souvent indiqués par un nom d’auteur ; mais chacun, parmi les professeurs, se réfère à une ou quelques œuvres de cet auteur qui ont joué un rôle important

plus sévères pour qui implore lâchement votre clémence, et plus indulgents pour qui se comporte dignement devant vous. Vous supplier est contraire à l’honneur, mais aussi à la justice elle-même. Un acquittement doit être obtenu par un scrupuleux exposé des faits, et par une sincère conviction. L’arracher par des prières, c’est demander au tribunal un privilège, ce qui n’est ni son rôle ni sa vocation. Les magistrats ont prêté serment de décider ce qui est juste, non de favoriser l’un ou l’autre

demandé de lire les documents et de réfléchir aux notions évoquées, même si elles n’ont bien entendu pas été évoquées dans le cadre du cours magistral. Un binôme (ou deux binômes en fonction de la taille des groupes) sera désigné pour préparer un exposé à partir de la séance n°2. Il devra présenter le sujet en 15 minutes à partir d’un document écrit qui sera diffusé à l’ensemble des membres du groupe. A l’issue de la présentation, le groupe interrogera le binôme sur l’organisation de la présentation