Exprimer Le Souvenir

« désenchantement », « désespérance » : le préfixe privatif « dé », à lui seul, caractérise bien l'état d'esprit de la génération romantique. Il exprime l'absence, la défaite (telle la mine décomposée d'un visage) de quelque chose. L'histoire a été mise en morceaux, l'épopée a fini en quenouille. Le rêve se nourrit de néant. Déjà, René, Werther, Chatterton avait exprimé ce mal à l'âme qui suit les grandes secousses. Les « Me'veileux et Me'veilleuses » du Directoire, le « jazz age » de Scott Fitzgerald et

Comme le postule le titre de son recueil Les Fleurs du mal, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible , la violence et la volupté , Outre les poèmes graves ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie et l'envie d'ailleurs . Il a aussi extrait la beauté de l'horreur comme par exemple dans son poème ''une charogne''.Son recueil ''Les Fleurs du Mal'' possède une partie dédiée au Spleen et a l'Idéal. Spleen et Idéal est la première

composition : - La première strophe montre la force de suggestion de la chevelure. - Les deuxième, troisième et quatrième strophes déploient des images exotiques. - Les cinquième et sixième strophes sont envahies par l’ivresse. - La dernière strophe exprime une soumission reconnaissante à la chevelure. Première strophe : Dans cet hymne à la chevelure, le poète manifeste d’emblée une exaltation que marquent les coups de gong que sont les «ô» vocatifs créateurs d’une incantation, comme le rythme exclamatif

trois strophes décrivent par avance le cheminement qui le conduira auprès de son enfant bien-aimée. Mais ce voyage vers le souvenir et vers la mort prend la forme d’un poème d’amour et d’une célébration. Léopoldine disparue revivra éternellement grâce à l’offrande de quelques fleurs. Lecture. Nous nous demanderons donc dans quelle mesure ce poème exprime le pouvoir de la poésie qui est d’immortaliser ce que la mort a fait disparaître. Dans un premier temps, nous verrons que

excellence. Ce poème formé de 11 strophes en quatrain, traite principalement de la mélancolie, dans ce commentaire nous répondrons à la problématique de la pensée de Corbière dans « Steam-Boat » afin d’évoquer les souvenirs, comment Corbière fait-il évoluer l’expression du souvenir tout au long du poème ? Nous étudierons dans un premier temps le poème comme un voyage, une traversée en bateau. Amenant à l’expression de la nostalgie, rôle que nous étudierons dans un second temps. Et nous approfondirons

« Sylvie », a été écrit et publié par Gérard de Nerval en 1853, c’est dans cet ouvrage que nous allons étudier un passage, le chapitre 2 (« Adrienne ») dans lequel le narrateur se plonge dans ses souvenirs, et nous fait une description d’un après – midi de sa jeunesse, plus exactement la description d’une jeune fille angélique qu’il y a rencontré. L’auteur, Gérard de Nerval, né en 1808, était un homme psychologiquement instable, qui avait fait plusieurs séjours dans des hôtels psychiatriques, étant

d’harmonie et de régularité. II. Vertige des sens et des sensations 1) le vertige La reprise des mêmes rimes crée un effet lancinant ; au-delà de l’harmonie, le poème devient une sorte de tourbillon d’images et de sensations, ce qui est exprimé par les vers 3 et 4. 2) les différents sens la vue : " triste et beau " ; " luit comme un " l’ouïe : " valse " ; " violon " l’odorat : " s’évaporer " ; " encensoir " ; " parfum " Ces diverses sensations se répondent comme dans Correspondances

n’est pas familier de l’univers judiciaire. - M interprète cela comme une volonté de le réduire à néant (gradation l.6-7), et il n’est pas loin de la vérité, comme l’indique l’ordre que lui donne le gendarme (« il m’a dit de me taire », l.5). - Il exprime alors un sentiment tragique d’impuissance : il a l’impression que son destin lui échappe (« une vie qui ne m’appartenait plus », 22) > parallèle avec ses propos au début du chapitre IV (p.149-150)  Cela explique le malaise (« vertige » 19, « m’est

» (v. 28), « Oubliez » (v. 30) b) « Ô temps ! » (v. 23) c) « [...] heures propices! » (v. 23), « Des plus beaux de nos jours! » (v. 26), « Il coule, et nous passons! » (v. 38) → Rappel des paroles prononcées par son aimée C.A. : Le poète exprime ses sentiments sur les moments heureux B. Les moments de bonheur sont inoubliables pour le poète 1. Personnification (Tutoiement) a) « Tu mugissais [...] » (v. 11), « Ainsi tu te brisais [...] » (v. 12), « [...] t´en souvient- il » (v. 15)

COMMENTAIRE DE TEXTEUN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLE-SEBASTIEN JAPRISOTQUEL REGARD MATHILDE PORTE-T-ELLE SUR MANECH ? La guerre est l’aboutissement de la bêtise humaine. Elle enlève des vies, pas seulement par le biais de la mort, aussi par ses séquelles, physiques tout comme mentale. Dans les deux cas, cette monstruosité qu’est la guerre dont nous avons besoin, nous, l’espèce humaine pour obtenir la paix, brise des vies entières. Par exemple, pendant la première guerre mondiale, certains