Fable Baucis

Le loup et le chien, Fable de La Fontaine Jean de La Fontaine (1621-1695) - Il est poète français - Défenseur du style classique - Il est protégé par les grands de la cour notamment par Fouquet - Il reste éloigné de la cour mais il fréquente des salons - il est allé à l’Oratoire en 1641 mais il va quitter cet enseignement religieux en 1642 - Membre de l’Académie depuis 1684 - 1692 il est converti par l’abbé Pouget avant de mourir - Fables (1668-1693) Introduction : Le 17ème siècle

Une allégorie L’allégorie est double ici : elle se présente sous la forme d’une double personnification de la fable et de la vérité, c’est-à-dire d’un genre et d’une valeur en apparence opposés. Toutes deux sont représentées sous la forme de deux femmes diamétralement opposées par l’âge et la tenue. Les deux premiers vers réactivent un proverbe éculé, « la vérité sort du puits », grâce au passé simple, à l’indication de temps « un jour » et à la personnification. L’adage impersonnel

Le Cochon, la Chèvre et le Mouton Recueil : II, parution en 1678. Livre : VIII. Fable : 12, composée de 32 vers. Une chèvre, un mouton, avec un cochon gras, Montés sur un même char, s’en allaient à la foire. Leur divertissement ne les y portait pas ; On s’en allait les vendre, à ce que dit l’histoire : 5

campagnes “. Dans les fables ,cette catégorie est caractérisées par une palette de metier tel que : le bûcheron (fable 1,livre 5), le pècheur (fable 3,livre 5), le laboureur (fable 9,livre 5) ,le chasseur (fable 2,livre 6) ou encore la laitière (fable 9, livre 7) mais aussi par des traits de leur vie privée comme par exemple “la jeune veuve” (fable 21 livre 6) , ou “le mal marié” (fable 2, livre 7) Le fait qu’aucun nom propre ne soit cité et que les caractéristiques des personnages sont diversifiées

La jeune veuve est une fable du livre 6, la dernière fable de se livre. Ici nous avons une fable réaliste de la femme selon son opinion. Cette fable est inspirée d’une des fables d’Abstenus « la femme qui pleurait sa femme mourante, et son père qui la consolée ». Nous sommes dans la comédie de caractère. Et nous sommes plus proche d’un conte que d’une fable.   I. Mise en scène de la moralité.               a. moralité et récit.               La Moralité se situe du vers 1 à 15. Par du

voit clairement dans la fable intitulée Le rat et l’huitre publiée en 1678 dans le recueil Les Fables. Dans cette fable La Fontaine se livre à une critique sans nuance de l’ignorance. L’intérêt du texte tient avant tout à montrer que cette fable est typique de celle de La Fontaine. De plus il est important de voir l’importance de la dénonciation de l’ignorance dans cette fable, à travers l’erreur du rat. Enfin notons l’importance cruciale de la moralité dans cette fable mais aussi sa dualité qui

alexandrins, octosyllabe ; découpage du texte. Problématique : Derrière la mise en scène amusée d'une anecdote rurale, comment s'élabore une définition pessimiste de l'homme ? Annonce du plan Un récit comique Une moralité sérieuse Une fable amusante Le discours de Guillot (v1 à 11) a. La déploration (v1 à 5) Effets de style : - répétition de « toujours », points d'exclamation (discours sentimentale) - futur profétique ( vision noir de l'avenir) mille → exagération

l'histoire est souvent assez peu crédible à cause de la fiction, ou de l'exagération insufflée dans l'histoire. L'ouverture du conte ou de l'apologue à la fin de l'histoire peut être rétrécie par un parti pris de l'auteur. Ainsi, dans sa dernière fable le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire, La Fontaine achève par une sorte d'exhortation à tous les hommes « O vous dont le public empote tous les soins Magistrats, Princes et Ministres, Vous que doivent troubler mille accidents sinistres

par exemple dans sa fable Le rat qui s’est retiré du monde où au premier abord on pourrait croire qu’il s’agit d’un simple rat solitaire glouton et qui refuse d’aider les siens. En réalité, La Fontaine dénonce les dervis, il fait une critique du clergé régulier. Il dénonce la position adoptée par l’église au cours d’un conflit pour financer une partie de la guerre menée en Hollande prétextant que l’église ne devait que ses prières à l’état. On voit que les dévots de cette fable exagèrent sur l’innocence

La Fable de Venus et Vulcain dans « l’Eneas » interpelle beaucoup de par les protagonistes qu’elle nous présente. Deux divinités en principe parfaites y sont cependant dépeintes sous les traits de la faiblesse et des passions humaines. Fâchée avec Vulcain son mari parce qu’il l’a humiliée devant les autres dieux (en raison de son aventure avec Mars), Vénus rompt toute liaison avec ce dernier pendant sept ans. Cependant, lorsque son fils, Eneas, fruits d’autres amours adultérins, se trouve en danger