Facette Du Libertin Dans Don Juan

considérées comme une des premières formes du roman moderne.  Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique et du monachisme, mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend à lui de manière très virulente, l'associant aux libertins et aux « pourceaux ». En 1532 paraissent à Lyon les Grandes et inévitables chroniques de l'énorme géant Gargantua, un recueil anonyme de contes populaires à la foisépiques et comiques. Ces contes tirent eux-mêmes leurs sources des romans de chevalerie du

homme «gros et grand», «presquement pris comme une île» (S., p. 25), la figure de sa jeunesse et il s'y mire avec volupté: Didace pensa: «II a tout pour lui. Il est pareil à moi: fort, travaillant, adroit de ses mains, capable à l'occasion de donner une raclée, et toujours curieux de connaître la raison de chaque chose.» Le vieux se mirait secrètement dans le Survenant jusqu'en ses défauts. Ah! qu'il eût aimé retrouver en son fils Amable-Didace un tel prolongement de lui-même! (S., p. 174) Chaque

étaient sous la commande des guildes, mais dans les dernières décennies du seizième siècle seulement un de ces derniers a continué à exister : bien que "les Confrères de la Passion"n'a plus eu le droit d'exécuter les jeux de mystère (1548), ils ont été donnés des droits exclusifs de surveiller toutes les productions théâtrales dans la capitale et ont loué hors de leur théâtre (Hôtel de Bourgogne) aux troupes théâtrales à un prix élevé. En 1599, cette guilde abandonded son privilège qui a permis à d'autres

tout Paris dans le début des années 1900… C’est à travers les personnages de Claudine, Minne, et Renée que Colette se livre à nous dans toute son incertitude… C’est également dans les romans tels que La Vagabonde, L’Entrave ou encore dans L’Ingénue libertine, que la figure de la femme vagabonde est la plus développée. Quant aux œuvres restantes, même si elles se détachent du genre romanesque pour s’orienter vers l’autobiographie, elles révèlent une narratrice vagabonde, véritable « jumelle » de ses héroïnes

fait le premier texte polémique qui énonce la supériorité de Shakespeare sur Racine et toutes les raisons qu’il va donner commencent déjà à délimiter ce que sera l’esthétique romantique au théâtre. Pour Stendhal : « Le romanticisme est l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Le classicisme au contraire leur présente la littérature qui donnait le plus grand plaisir

s’enferment à l’art pour l’art, l’art indépendant du monde. L’amour est essentiel pour eux. La conception de l’amour au XVIII siècle est celle de l’amour comme séduction raisonné, c’est un plaisir. Représentés par le marquis de Sade et les courants libertins qui défendent l’érotisme. Au XIX siècle, l’amour est en principe, divin. La mélancolie et le malheur sont des thèmes très employés. L’âme est toujours souffrante. La maladie entoure à l’amour et il y a l’idée d’une force à laquelle on ne 3

siècle met à nu les instincts et la crudité du désir qui gouvernent les actes. La séquence vise à montrer comment cette veine s’affirme avec le roman satirique (textes 1 et 2). L’identité du personnage risque de se perdre dans ses modèles illusoires. Don Quichotte de Cervantès qui présente un personnage perdu dans ses illusions et qui confronte en permanence l’idéal à la réalité, demeure le modèle romanesque majeur, celui qui fonde le roman moderne (texte 4) et qui perdure dans la peinture de la

texte de l’œuvre est annoté très précisément, en bas de page, afin d’en favoriser la pleine compréhension. • Il est accompagné de documents iconographiques visant à rendre la lecture attrayante et enrichissante, la plupart des reproductions pouvant donner lieu à une exploitation en classe, notamment au travers des lectures d’images proposées dans les questionnaires des corpus. • En fin d’ouvrage, le « dossier Bibliolycée » propose des études synthétiques et des tableaux qui donnent à l’élève les repères

siècle met à nu les instincts et la crudité du désir qui gouvernent les actes. La séquence vise à montrer comment cette veine s’affirme avec le roman satirique (textes 1 et 2). L’identité du personnage risque de se perdre dans ses modèles illusoires. Don Quichotte de Cervantès qui présente un personnage perdu dans ses illusions et qui confronte en permanence l’idéal à la réalité, demeure le modèle romanesque majeur, celui qui fonde le roman moderne (texte 4) et qui perdure dans la peinture de la

devenir un art autonome, Murnau fut l’un des réalisateurs qui refusèrent les influences de la scène et du livre et qui créèrent de nouveaux moyens d’expression.» (Denis Marion) «Peintre de l’indicible, Murnau n’est pas facilement abordable, et les facettes multiples de sa personnalité rendent quasiment impossible une vision globale de son oeuvre, une compréhension simultanée de tous les niveaux de lecture qu’elle suppose. (...) Il est délicat d’imposer une interprétation précise d’une oeuvre aussi