Fantastique Univers Réel

XIXe-XXe SIÈCLE Un recueil de nouvelles Nouvelles fantastiques I (180) I. Pourquoi étudier les Nouvelles fantastiques I en Troisième ? L’étude de la nouvelle et celle des registres sont inscrites au programme de français de la classe de Troisième. La nouvelle fantastique, brève et intrigante, double vertu au regard des difficultés que rencontrent certains dans la traversée d’une œuvre littéraire, suscite généralement l’intérêt des élèves. Mais toutes les nouvelles n’offrent pas nécessairement

créer des personnages réels, il faut définir qu’est ce q’un personnage réaliste. Le réel s’arrête la ou le concret est dépassé ou le possible n’existe plus. Un personnage réel peut alors se définir par un être ordinaire et concret ou son existence est possible. On s’interrogera donc sur la fonction du personnage romanesque lorsque que l’auteur le créé, une personnage de roman a-t-il pour seul but de représenter le réel ? ou alors peut-il nous éloigner de la réalité ? Afin de répondre à cette question

récits symboliques menés chronologiquement dont les personnages sont généralement des animaux ou des personnages humains stéréotypés et permettant une transposition dans le monde réel. Elles puisent leurs thèmes dans les domaines publics et privés. L’une des fonctions de la fable est de transporter le lecteur dans un univers imaginaire où, par un juste retour des choses, il peut s’identifier à la situation évoquée et y réfléchir. La construction de la fable répond à un schéma simple : la situation initiale

quand ? S’interroger sur la situation spatio-temporelle, le point de vue du narrateur… 4) Analyser l’écriture spécifique à ce texte en allant du plus large au plus pointu : genre de l’œuvre (poème, théâtre, roman, nouvelle…), type de récit (fantastique, …), forme de discours (narratif, descriptif, explicatif, argumentatif), registre (ou tonalité : ironique, tragique, pathétique, épique, …), le niveau de langue. 5) Etudier la structure : le schéma narratif, la construction argumentative, récit

prend très facilement au jeu, l'intrigue est souvent d'excellente qualité. Mais surtout grâce à des événements surnaturels, on peut faire naître progressivement au cours du récit une angoisse, une peur. Et cela est notamment vrai dans les romans fantastiques, ce qui nous fait d'autant plus plonger dans le récit et ce qui ajoute du piment à celui-ci. Pour exemple, l'un des premiers romans de ce genre que j'ai pu lire : Les chats de Marie-Héléne Delval. L'histoire raconte les vacances d'un petit garçon

« l’immense horizon plat » « des lieues de marais et de terres nues » ces lieux décrient sont réels et précis comme nous le montre « Marchiennes » et « Montsou » (Montsou est en fait une ville inventée par Emile Zola, mais nous avons l’impression qu’elle et réelle grâce au réalisme). L’auteur a une volonté de précision du paysage comme lorsqu’il emploie« les champs de betterave », il n’avait pas l’obligation de préciser que le champ était un champ de betterave, cette volonté de précision montre le réalisme

et de la vie. Quels propos Truffaut tient-il au suet du cinéma et de la vie ? Nous pourrions reformuler cette phrase en disant que le cinéma, qui représente une vie fictive et inspirée de la réalité mais amplement sublimée, c’est mieux que la vie réelle, parfois pleine de problèmes et de tristesse, dans quel cas nous pourrions nous demander quelle vie menait-il pour que le cinéaste ait une vision aussi négative au sujet de la vie ? Nous pourrions aussi reformuler l’aphorisme de façon à ce que le

héroïque voire surhumain est confronté à des obstacles gigantesques, dans un univers démesuré où s’exercent des forces colossales. LE REGISTRE FANTASTIQUE On assiste à une intrusion de l’irrationnel, à des phénomènes étranges : expression de l’animation et de l’incarnation (animation des objets, apparitions). Il y a une ambiguïté entre le réel et l’irrationnel. Le personnage ne sait pas si ce qu’il perçoit est réel ou non. LE REGISTRE PATHETIQUE Il naît de l’évocation de souffrances poignantes

des « Rhénanes » qui ont inspirés par son voyage en Rhénanie où il découvre les légendes et paysages rhénans. Au travers d’une description naïve et poétique, il décrit les sapins avec une variété d’images et de beauté dans un cadre féérique et fantastique se rattachant à l’enfance. Ce poème a une forme enfantine qui peut faire penser à une comptine. De plus, l’auteur se sert d’un récit naïf pour exprimer une vision cubiste de la poésie. Il prend ainsi comme sujet le sapin en éclatant toutes ses facettes

lecture orientée vers une chute attendue ou inattendue : un événement dramatique, un moment critique où se règle le sort des personnages 4. Le rapport au réel • parti pris de réalisme, de vraisemblance ? Transcription réaliste de la réalité ? • Intrusion du fantastique, présence du surnaturel, de l'irrationnel, du rêve sur fond réaliste ? Quel univers est représenté ? (étrange, instable, extravagant, incohérent, problématique) II. La critique (60 à 70 % du compte rendu critique) Elle découle de la