Faut Il Du Courage Pour Philosopher

une connaissance Liens entre la philosophie et la science À l'origine de la philosophie, il était possible à un homme d'embrasser l'ensemble des connaissances scientifiques. Les philosophes sont alors aussi de grands scientifiques, ou inversement (Thalès, Aristote, par exemple). La science est pour certains philosophes, tel Platon, la condition de la sagesse. Cette union entre sagesse et science durera des siècles. Au XVIIe siècle, Spinoza présentera sa pensée sous une forme déductive proche des

d’autres hommes ? C’est à cette question que Kant apporte une réponse dans cet extrait de Qu’est-ce que les Lumières ? Selon lui, les hommes qui demeurent sous tutelle sont largement responsables de cette situation de minorité : c’est par manque de courage, qu’ils renoncent à affronter le travail (paresse) et les dangers (lâcheté) que suppose l’exercice de la liberté. Paradoxalement les hommes ne seraient dépossédés de leur liberté que parce qu’ils l’auraient abandonnée librement. Par cette thèse, Kant

se servir de son entendement sans la tutelle d’un autre. C’est à lui seul qu’est imputable cette minorité dès lors qu’elle ne procède pas du manque d’entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement : telle est donc la devise des Lumières.     La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande partie des hommes affranchis depuis longtemps par la nature

de la valeur du désir. Le désir des uns n’est pas forcément le désir des autres. A cause de cela, les désirs peuvent créer des conflits. Mais, d’un autre côté, que serait une humanité sans désir ? Aurait-elle encore des motivations ? Pour vivre ne faut-il pas en avoir le désir ? On arrive donc à l’idée, le désir c’est la vie et la question de la valeur du désir c’est aussi une question de la valeur de la vie. I) Le désir comme expression d’un manque Pour répondre à la question : qu’est

incompréhensible. Et c'est bien là ce qui gène le philosophe de voir que l'étonnement qui est la source même de la philosophie1 peut aussi être la source de la plus grande stupeur qui comme son nom l'indique rend stupide. C'est la raison pour laquelle Descartes préfère parler d'admiration pour désigner notre surprise face à l'ordre d'un monde que nous voulons comprendre2 et réserver le terme d'étonnement à cet excès qui frappe l'esprit de paralysie3 (il ne faut pas oublier que le terme français -étonnement-

question est la vue : » la vue de cette hauteur extrême », « qu’on jette une poutre entre ces 2 tours d’une grandeur telle qu’il nous faut à nous promener dessus, il n’y a pas sagesse philosophique de plus grande fermeté qui puisse nous donner courage d’y marcher comme nous ferions si elle était à terre »(l.8-12) , « ce philosophe qui se creva les yeux pour mieux philosopher «  L’ouïe est aussi sollicitée dans ce premier texte, elle a cette puissance de commander notre parole et notre âme : » les voix

passage de l’obscurité de la nuit à la lumière d’un jour nouveau, c’est-à-dire d’une société qui repose sur la tradition et la référence aux textes sacrés à une société qui privilégie la connaissance rationnelle et l’esprit critique.(cf « Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières » E Kant) La philosophie des Lumières ne constitue pas un système de pensée élaboré par un seul auteur de référence mais un mouvement qui regroupe des intellectuels de formations

filles aient les cheveux longs et les garçons les cheveux courts, alors qu’à l’époque des Vikings, les hommes avaient les cheveux longs. Ainsi, sans que personne ne nous force, on se soumet à des normes que personne n’a jamais édictées clairement. Il faut donc se méfier de notre sensation immédiate d’être libre. On ne choisit pas toujours ce qu’on croit choisir (vêtements, musiques, nourriture par exemple les insectes, les chiens, les lapins…). Par exemple, au Moyen-Age, le bleu est pour les femmes

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident ! Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres, sans doute parce que justement

servitude ? À ce questionnement peut venir s’associer le philosophe. Ici, surgit le paradoxe d’une soumission par consentement volontaire, obtenue sans violence, mais dont les conséquences sont de plus en plus souvent tragiques, comme l’atteste l’augmentation inquiétante du nombre de suicides sur les lieux de travail au cours des dernières années. La gravité extrême de ce phénomène qui ne peut ni ne doit laisser personne indifférent pose au philosophe, le problème de la définition de la nature du lien