Faut Il Mépriser Les Apparences

Ils symbolisent bien au-delà du rire, une idéologie morale ou religieuse propre au XVIIème siècle. En fait, Dom Juan n’est pas une pièce dont le comique est innocent; Molière fait rire pour critiquer. Il se moque de l’importance et de la force des apparences, par exemple, à l’acte III, scène 1, Sganarelle est déguisé en médecin et il évoque le pouvoir de son vêtement. On le salue et on croit aux ordonnances qui fait à l’aventure. De même à l’acte V, après avoir ridiculisé le pouvoir de l’hypocrisie

» La vie à la cour est basée sur la flatterie, l’hypocrisie et le brouhaha. Les hommes y sont presque des esclaves. IX « Des grands » Beaucoup de grands sont incapables de discernement. D’ailleurs, on constate que les gens d’esprit son souvent méprisés, alors qu’un bon intriguant est apprécié de son maître. La Bruyère déplore le règne des petits bourgeois et des intendants. X « Du souverain ou de la République» Tous les régimes politiques sont égaux, à l’exception de la tyrannie. L’Etat ne doit

d’ailleurs, entre les lignes une sorte d’appel à la réunification de l'Italie, basé sur des théories républicaines qu'il a dissimulées avec ruse. Machiavel, en véritable « théoricien de la ruse »  impose « Le Prince », qui, de lecture simple en apparence, est un ouvrage d'une grande densité dans lequel des théories fortes et nouvelles sont inscrites. Machiavel écrit également une comédie, « La Mandragore » en 1518, et, à la demande du cardinal Jules de Médicis, il commence L’histoire de Florence

de sommeil passent en un battement de cils. Pour pouvoir vivre sainement il faut trouver le juste milieu entre etre tournée vers l'avenir et vivre dans le présent. En effet celui qui attends passivement ne supporte pas la longueur du temps qui le sépare de ce qu'il attends, il réagit avec impatience ou pire avec mépris du présent on peut citer ici certains fanatiques religieux qui presse d'atteindre le salut méprise, et dévalorise l'ici-bas. On peut opposer à ces fanatiques certaines politiques

Ce discours a pour but de faire réagir les soit disant Grands de ce monde en leur révélant leur double condition, ils sont à la fois ridicules car attirés par du superflux et à la fois capable d'êtres chariatables grâce à leur état naturel. Il faut qu'ils prennent conscience que leur puissance n'est qu'une image, en réalité ils sont autres, et égaux aux autres mais comme ils ne veulent l'admettre ils sont dignes de mépris. Ce mépris va être présent tout au long du texte, texte dans lequel on

Le roman est un genre qui a souvent été méprisé notamment par l’académie française et par les moralistes. Bossuet, homme d’église du XVIIe siècle, loue, dans son Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre (1670), la princesse d’avoir préféré la lecture des ouvrages d’histoire à celle des romans : « Soucieuse de se former sur le vrai ? écrit-il, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. ». Bossuet méprise ici en qualité de directeur de conscience la fiction qu’il qualifie de dangereuse afin

donné toute sa fortune à ses filles par amour. D’une vie aisée, il a plongé dans la misère pour finir au dernier étage de la pension. Bref, l’argent joue un rôle important pour être bien vu des autres, et cela depuis toujours. Ensuite, il ne faut pas oublier que la vie jusqu’au XIXe siècle est fortement marquée par les classes sociales. Malgré l’abolition des privilèges lors de la Révolution Française, la stratification sociale est mise en avant jusqu’à la Restauration. En d’autres termes,

ce qu'il ne traite pas de ce sujet en prenant les perspectives habituelles de la littérature religieuse. Jean-François Senault avait consacré tout un volume à la description de l'Homme criminel. On y a vu parfois une des sources de Pascal, mais il faut bien reconnaître que l'orientation prise par Senault est tout à fait différente. Son étude de l'homme part d'un fondement théologique puisqu'il commence par établir que notre condition s'explique par le péché originel. Si la notion de péché originel

de l’action politique. Au chap 18, on peut lire: le prince « doit comprendre - et spécialement un prince nouveau - qu’il ne peut pratiquer toutes ces vertus qui rendent les hommes dignes de louanges, puisqu’il lui faut souvent, s’il veut garder son pouvoir, agir contre la foi, contre la charité, contre l’humanité, contre la religion ». Donc, pour M, le « bon politique » est celui capable d’admettre que ce qui est politiquement nécessaire

des caractéristiques qui apparaissent dans ses multiples déclarations inspirées de l’idéologie marxiste, mais auxquelles Ionesco a donné un tour volontairement brutal ou caricatural. Incarnation de la négation, il dénonce les superstitions : " Je méprise les religions […] " (p. 98) et les universitaires, ces " esprits abstraits qui ne connaissent rien à la vie " (p. 101). Anticlérical, anti-intellectuel et hyperrationaliste, il se pose en " réaliste " informé, politiquement averti, affichant son incrédulité