Faut Il Obéir à Une Loi Injuste

commettent le mal Platon (427-347 av.JC) : Platon se détourne de sa carrière politique à la mort de Socrate car il considère que le monde qui condamne son maître à mort est injuste, laid et faux. Il doit y avoir un monde vrai et juste que Platon recherche non pas dans un au-delà mais dans les Idées. C’est la première coupure entre le monde intelligible ( Idées ) et le monde sensible ( sensation et sentiments). Il y a trois Idées chez Platon : le Bien, le Vrai et le Beau. L’idée du Bien est l’idée suprême

nous incite à penser qu'il est mieux d'être le faible et de pardonner, de «tendre l'autre joue». C'est ancré en nous, de par nos valeurs morales de vouloir gagner notre salut et «notre ciel ». Il faut souffrir et endurer pour obtenir grâce aux yeux de Dieu. Nous avons été éduqués à être de bonnes personnes, et les bonnes personnes, ne peuvent que faire le Bien, n'ont pas le droit de se défendre, ne peuvent pas contester. Donc il faut être faible pour obéir aux lois de divines. Il faut faire abnégation

« Il n'y a point en France d'autorité supérieure à la loi » proclame l'article 6 de la Constitution française de 1971. Le légicentrisme est une expression désignant le fait que l’on se focalise sur les lois. Dans sa définition pure, le légicentrisme est la doctrine pour laquelle la loi est la seule expression de la souveraineté, disposant d'une autorité suprême dans l'ordre juridique national : elle fonde l'État légal. La loi a plusieurs sens. Elle a un sens large et un sens strict. Le premier

professeur à l’université Haward, même s’il a écrit beaucoup d’ouvrages, son livre intitulé « théorie de la justice » est vu dans le monde anglo-saxonne comme le plus important car il énonce de nouvelles idées relatives au concept de la justice. La première édition du livre est écrite en 1971, qui est en fait une forme de recueil des différents textes publiés par l’auteur, suite aux critiques de certains philosophe, John RAWLS a introduit des remaniement et rectification nécessaire à l’édition originale

Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ? Sommaire Index des sujets Analyse du sujet Les mots du sujet   Chacun : n'importe quel individu. La question va porter sur la liberté individuelle et non sur la liberté collective. Penser ce qu'il veut : il s'agit de réfléchir sur la liberté de penser et non sur la liberté de faire. Penser ce que l'on veut, c'est penser à sa guise, être libre, comme on dit, de ses opinions. Cependant, en philosophie, on distingue penser ce qui nous plaît et

Nous pourrons alors nous demander si certaines contraintes ne sont pas nécessaires à la liberté, c'est-à-dire si la liberté n'inclue pas un certain mode d'obéissance. I - L'hypothèse d'une liberté sans contrainte : sens, limites A) Une liberté licencieuse qui refuserait toute contrainte Licence : pouvoir faire ce que l'on veut. C'est l'idée d'une force qui ne rencontre pas d'obstacle. Il y a un désir à l'oeuvre qui est le moteur de nos actes, de sorte que le pouvoir impose la réalisation

PARTIE : LA LOI PENALE CHAPITRE 1 : Le principe de la légalité criminelle La légalité criminelle est l’un des grands principes du droit pénal français. C’est l’ensemble de la légalité des délits et des peines. Ce principe consacré par les codes de 1791 et de 1810, se retrouvent dans le Code pénal de 1992 à l’article 111-3. La signification essentielle de ce principe est que la loi, au sens large, est la seule source du droit pénal. Seule une loi peut dire ce qui est une infraction et seule la loi peut

de devoirs, ou de règles qu'il faut suivre dans la conduite de sa vie. Les Anciens au contraire, sans nier l'existence des devoirs, voyaient dans la morale essentiellement la recherche d'un perfectionnement personnel caractérise par les vertus. C'est, comme on le verra, la grande crise de la théologie chrétienne à la fin du Moyen Age qui est à l'origine de ce changement de point de vue dont il faudra examiner le bien fondé. I- La morale comme ensemble de règles a) Les règles morales sont fixés

sont devenues plus claires dans la mesure où chacun d'eux à prit son autonomie si bien qu'aujourd'hui on distingue aisément une mauvaise décision politique d'une faute morale. Un dirigeant politique qui n'a pas su réduire le chômage en répondra sur le plan politique devant ses électeurs en revanche si il a commit des abus de pouvoir en transgressant les lois il devra en répondre sur le plan juridique devant les tribunaux. Quant à savoir si il a agit par manque de scrupule ou en homme exclusivement inspiré

conditions d’une vraie communauté politique. Rousseau va chercher tout au long Du contrat social à définir les différents acteurs politiques ainsi que leur rôle au sein de la communauté politique. Dans cet ouvrage, Rousseau considère que la communauté politique est une république, dont l’intérêt est l’intérêt général, ce qui implique la souveraineté du peuple. Seul le peuple décide et vote les lois. Il est le seul à détenir le pouvoir législatif. Le peuple est une unité de volonté qui se constitue par une