Faut Il Philosopher Pour Bien Vivre

Prusse ainsi que du terrible tremblement de terre de Lisbonne. Son « optimisme » est, en quelque sorte, éteint. Avec Candide (1759), Voltaire nous invite à réfléchir sur la vie et ses aléas, sur l’homme et ce qui l’anime, sur les valeurs qui nous font vivre. Pour donner un sens à son existence, l'homme doit garder l’espoir. La vie malgré tous ses maux vaut la peine d'être vécue. Mais ce conte, Voltaire n’apporte pas qu’une leçon de sagesse : il y dénonce, avec virulence et passion, l'injustice et l'intolérance

Sénèque Lettre à Lucilius. Ce texte est un dialogue virtuel. Il s'agit pour le philosophe de mettre l'homme face à ses responsabilités morales. Ainsi, ce n'est pas seulement l'ami Lucilius qui est concerné mais l'humanité toute entière. Nous sommes invités à réfléchir sur notre rapport au temps et donc à nous-mêmes. Le temps est-il un ami ou un ennemi ? Nous dépossède t-il de nous-mêmes irrémédiablement ? Au contraire, permet-il de trouver des occasions d'instaurer un mode de vie réglé sur

ses dogmes et sa morale, brisant ainsi toutes les bases de la société d’autrefois. Le monde tel qu’il l’était ne pouvait plus exister. Dès lors, l’homme dut chercher un nouveau sens à sa vie, une nouvelle façon d’atteindre le bonheur. Plusieurs philosophes tels que Jean-Jacques Rousseau et, Emmanuel Kant ont tenté de trouver cette nouvelle voie à suivre, mais voici qu’à la fin du XIXe siècle Friedrich Nietzsche nous arrive avec une nouvelle vision du monde. Il nous propose de nouvelles pensées, de

travers une continuelle projection dans nos désirs, dans le sens où nous sommes sans cesse jetés à la poursuite de leur satisfaction, mais quels sont ces objets que nous poursuivons ? Ne faut-il pas distinguer entre LE désir (la faculté de désirer) et LES désirs (les objets du désir)? Et quel sens et quelle valeur faut-il accorder au désir ? I/ Les obscurs objets du désir.     Trivialement, nous pourrions nous entendre répondre que l’on désire ce dont on a besoin et c’est tout ! Dire que le besoin

la morale, issues de la pensée collective, forment en grande partie un homme dans la première partie de sa vie, mais ne le construisent pas entièrement ; si l'homme aspire à une forme de sagesse, liée à sa connaissance des êtres et du monde, il lui faut expérimenter, chercher, aller au plus profond de soi en ébranlant ses certitudes et se confronter aux autres. Notre environnement proche conditionne notre façon de penser. Depuis notre plus tendre enfance, on nous inculque des règles, qu'elles s'appliquent

Par delà le bien et le mal (extraits) par Friedrich Nietzsche   Première partie Des préjugés des philosophes 1. La volonté du vrai, qui nous entraînera encore dans nombre d’entreprises périlleuses, cette célèbre véracité dont jusqu’ici tous les philosophes ont parlé avec vénération, que de problèmes nous a-t-elle déjà posés ! Quels étranges et graves problèmes, pleins d’équivoques ! C’est déjà une longue histoire — et pourtant, semble-t-il, elle vient tout juste de commencer. Quoi d’étonnant

texte d’une immense richesse, il faut se rappeler que pour Platon, la vérité n'est pas de nous et de notre monde. Contre les Sophistes, Platon veut marquer l'exigence de la philosophie dans sa radicalité anticonformiste aux certitudes faciles de l'opinion ainsi qu'aux confusions engendrées par nos sens. Y parvenir c'est parvenir aux Formes Intelligibles; c'est sortir du monde de l'illusion pour contempler celui de la vérité. Résumé de l'allégorie - Il nous faut imaginer des prisonniers dans une

l’universel, une manière indirecte de nous glorifier Spinoza est le plus important de tous les philosophes Nous avons à nous interroger sur le fait qu’un maximum de souffrance produit un maximum de lucidité Nous allons garder le maximum de lucidité en écartant le maximum de souffrance Lien de la forte exigence, Forte exigence d’absolu chez Spinoza, Bloch, Buber Spinoza et Ernst Bloch sont des philosophes de l’espérance et du Bonheur, et si c’était cela le messianisme. Ligne générale du travail

momentanée et donc partielle. Donc le bonheur serait une satisfaction complète et durable. Le bonheur se présente ainsi non pas simplement comme un bien particulier, mais le bien suprême, sans mélange. Donc il doit correspondre à la nature humaine. C’est pourquoi pour pouvoir être durable il doit être complet : la satisfaction doit être aussi bien celle des sens que celle de l’esprit. Mais un tel bonheur exigerait la paix, l'absence d'inquiétude, de troubles intérieurs et extérieurs. Absence

signifie l’amour de Dieu dans une perspective philosophique et l’amour de Dieu dans une perspective religieuse ? Introduction Le Dieu des philosophes est apathique (sans passions et sans désir), indifférent et est inatteignable par les manifestations d’amour des mortels. Le Dieu de la Bible intervient dans la vie des hommes par amour. Si le philosophe aime ce Dieu abstrait, premier moteur de l’univers mais qui ne s’occupe pas du mortel qu’il est ; son amour a-t-il la même signification que