Faut Il Prendre Ses Désirs Pour La Réalité

la réalité qu’à travers les filtres et grilles de lecture que représentent aussi bien la langue maternelle que les acquis personnels et les compréhensions passées.1 Chaque personne, en tant que sujet de conscience et dans sa relation au monde, n’est jamais neuve. Elle est toute remplie des expériences du passé, les siennes et celles des autres, du milieu social et familial qui est le sien, expériences cristallisées en manières d’être, en préjugés, etc. De ce fait, la rencontre avec la réalité extérieure

sommes le jouet de forces psychiques que nous ne maîtrisons en aucune façon. La question de la liberté est ici essentielle. Au lieu de penser la conscience comme un acquis définitif, nous sommes amenés à penser l’homme dans un effort continuel pour prendre conscience, pour se libérer en prenant connaissance des déterminismes psychiques inconscients qui s’exercent sur lui. L’homme ne serait donc pas libre une fois pour toutes mais dans un effort continuel pour se libérer par la connaissance. Par cette

A la vérité qui dérange, faut-il préférer l’illusion qui réconforte ? Intro Nous avons tendance à croire une chose vraie lorsqu’elle nous arrange. Lorsque l’idée que nous nous étions faite de cette chose est prouvée fausse, nous préférons penser que la vérité est compromise entre la pensée et la réalité. Cette idée était alors une illusion. L’illusion nous permet de ne pas croire à l’erreur, l’illusion est notre déformation de la réalité, parce que nous préférons croire ce que nous souhaitons.

humain est conscient de lui-même. On peut même dire que c'est à travers ses désirs que l'homme prend conscience de son existence. Le désir nous donne l'idée du caractère temporel : on envisage une satisfaction dans le futur. => Le fait que le désir soit accompagné de conscience implique-t-il que le désir soit soumis à la conscience ? => Quel est le rapport du désir à la volonté ? => Est-il possible de vouloir contre nos désirs, ou bien la volonté n'est-elle que le jouet de nos pulsions ? Exister

par la croyance de l’homme sur ce qui est juste et injuste. Tout cela nous pousse à nous poser une question : Agir moralement nuit-il à l’application de nos désirs ? Nous allons dans un premier temps, Observer en quoi agir moralement nuit à nos désir. Ensuite, nous allons voir en quoi la morale peut être un tremplin vers l’accès à nos désirs et enfin, Nous allons confronter ces deux idées. Tout d’abord, je pense qu’il déjà définir ce que signifie morale. Morale provient du mot latin Moralitas qui

Le désir Le désir est l’ « essence de l’homme » selon la plupart des philosophes le désir se définit comme une tendance du sujet vers un objet, objet réel ou imaginé, mais que le sujet se représente toujours comme source de satisfaction. Il faut prendre garde de ne pas confondre le désir avec d’autres tendances qui animent le sujet humain : l’instinct, le besoin, la volonté. ... Le désir est un effort de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens, comme le disait Platon dans Le

et est souvent prononcée de manière irréfléchie sans passer par la médiation : réflexion, dialogue, critique. Elle repose sur nos impressions et est donc nécessairement subjective 3. La réalité nous apparaît à travers un prisme perceptif : Espace-temps, Education/culture, facultés mentales, désirs/besoins, émotions etc. 4. Les préjugés jouent le rôle d’un ciment social, ils facilitent le jugement et l’action (catégorisation), ils permettent de mettre à l’écart la différence jugée dangereuse

conscience. En somme, nous allons essayer de répondre à la question de la fiabilité de la conscience. Premièrement il nous faut définir ce qu'est la conscience : étymologiquement, cela veut dire accompagné de savoir, c'est à dire le savoir de ce qu'on est en train de vivre. La conscience est la perception chez l'homme de sa propre existence et du monde qui l'entoure. Mais il ne faut pas confondre conscience et connaissance de soi, la connaissance de soi implique le savoir d'être soi : le « moi », c'est

Si nous considérons notre capacité de réflexion, nous sommes enclins à répondre positivement à cette dernière question. Mais la réflexion ne peut-elle être déterminée par des facteurs qui la poussent vers telle décision ? Ne faut-il pas, d’autre part, tenir compte des réalités extérieures afin de donner à la notion de liberté un réel contenu ?   Il semble tout d’abord évident que nous possédions ce pouvoir de choisir qui paraît être une définition suffisante de la liberté. En effet, à la différence

la puberté provoquent un bouleversement de l’identité de l’adolescent, de la relation à lui-même et à son corps. Il doit remanier son identité en y intégrant un nouveau corps pubère, devenu sexuellement mature : son nouveau corps peut donner réalité à ses désirs et ses fantasmes, ce qui est vécu comme danger et une source d’angoisse. Il est obligé de remanier ses liens avec ses parents. Il doit trouver une nouvelle relation entre lui et ses parents et des liens de nouveaux investissements en dehors