Faut Il Réguler Les Marchés Financiers

C ONCEPTION ET MISE EN PAGE : 6 septembre 2014 à 17:41 PAUL MILAN Chapitre 6 Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ? Introduction L’objectif du chapitre est de montrer la diversité des crises financières, puis d’en rechercher les causes. Les crises sont favorisées par un contexte particulier : innovations financières, système financier libéralisé, facilité d’accès au crédit. Ces crises qui reviennent régulièrement ont révélé l’insuffisance de la régulation existante

Les activités financières représentaient 4,9% du PIB en 2007 . Mais les marchés financiers ne sont pas naturellement vertueux ; ils doivent être encadrés. On comprend aisément, au vue de l’ampleur de ces activités dans l’économie, qu’il existe un besoin de les contrôler et même de les réguler. Le terme régulation n’a pas la même acception que son homonyme anglais . On ne doit donc pas assimiler la régulation à la règlementation qui est plus restrictive. La régulation englobe notamment les avertissements

Henri Bourguinat évoque cela en faisant référence à son rôle dans le SMI de BW. Comme le soleil, exerce une force d’attraction sur l’ensemble du système car on aait institutionnalisé son rôle de monnaie nationale. On confiait à un pays la capacité de réguler les besoins de l’économie mondiale en liquidités internationales. Malgré la disparition de ce GES et la fin d’un système universel de change fixe, la question du rôle du dollar se pose dans un système où les changes flottants sont choisis par de nombreuses

CHAPITRE 1 : LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE. Le marché occupe une place centrale dans notre système économique puisqu’il permet d’organiser les échanges. L’échange doit permettre à l’individu de se procurer grâce à son revenu les biens et les services nécessaires à la satisfaction de ses besoins. La notion de marché en économie est large puisqu’il peut y avoir différents objets d’échanges : B&S, marché du travail, marché financier ou monétaire… Sur le marché va donc se rencontrer l’offre et la

CPP La question de la régulation par les mécanismes de marché est au cœur du système capitalisme. En théorie, le marché de concurrence pure et parfaite sert de référence, notamment aux néo classiques, pour démontrer que le marché se suffit à lui-même. Définition : La concurrence est pure si trois conditions sont réunies : L’homogénéité du produit (ou du facteur) : l’ensemble des produits échangés sur un même marché doivent être standardisé de manière à ce que le consommateur

industrielle est l’étude du fonctionnement des marches. Ne pas la considérer comme une partie de la microéconomie parce que : * La microéconomie se donne a priori les biens et suppose la concurrence. Description des préférences et comportement des consommateurs l’économie industrielle est distincte de la microéconomie parce que l’économie industrielle s’intéresse à l’étude des stratégies des entreprises qui caractérisent l’interaction de marche : concurrence en prix, positionnement des produits

économiques sont telles que la politique économique dépende, en partie, de la fiscalité, de sorte que c’est la recette possible qui agit sur les dépenses envisageables. La fiscalité économique, plus qu’une technique traduit un véritable activisme financier des recettes fiscales qui ne sont plus neutres à l’égard des mécanismes et des circuits économiques. Dépassant la simple technique de couverture des dépenses publiques, la fiscalité économique devient un puissant instrument de politique économique

La globalisation financière n’est-ce pas une preuve de la victoire des marchés sur les Etats ? Michel Vasseur : Deux faits majeurs ont tout modifié depuis une bonne dizaine d’année. 1. Novembre 1989 la fin du bloc de l’Est a laissé le Kisme face à lui-même 2. Avec les NTIC tout circule à la vitesse grand V, en particulier les capitaux. Les conditions sont réunies pour que le Kisme se financiarise pour que les marchés dominent les Etats. Conséquences : accroissement des inégalités (partout)

gourvernance par les marchés (financiers, du travail et des biens et des services) a rendu l’entreprise hypersensible à l’opinion publique. Elle doit sans cesse prouver aux marchés financiers sa capacité à créer de la valeur, elle est également en hypercompétition sur le marché des biens et des services et il lui appartient ainsi de garantir une totale qualité afin de satisfaire les attentes des clients. Enfin, elle est engagée dans une « guerre des talents » dans le marché du travail, en quête incessante

individus à minimiser la quantité d’inputs utilisés pour une quantité d’outputs produits donnée. Définition de la compétitivité : La capacité d’une telle entité à fournir et vendre durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné en situation de concurrence. LIMITES DE LA CONCEPTION ECONOMIQUE DE L’ORGANISATION Toutes les organisations n’ont pas les mêmes critères de