Fiche technique n° 3 : Les hypothèses de la CPP La question de la régulation par les mécanismes de marché est au cœur du système capitalisme. En théorie, le marché de concurrence pure et parfaite sert de référence, notamment aux néo classiques, pour démontrer que le marché se suffit à lui-même. Définition : La concurrence est pure si trois conditions sont réunies : L’homogénéité du produit (ou du facteur) : l’ensemble des produits échangés sur un même marché doivent être standardisé de manière à ce que le consommateur ne puisse les différencier. Cela suppose l’absence de publicité, de différenciation ou de marque d’identification. La fluidité ou libre entrée : tout agent doit pouvoir, à tout moment et sans contrainte, formuler une offre ou une demande. Dire que les quantités échangées et les prix sont libres, implique l’absence de quotas, de contingentement ou de rationnement (aucune rigidité, qu’il s’agisse de cartels, d’ententes, de barrières à l’entrée, de l’intrusion de l’Etat…) La concurrence est qualifiée de pure et parfaite quand deux autres conditions sont réunies : La transparence du marché, se vérifie si tous les participants potentiels au marché bénéficient d’une information complète sur les prix et les quantités disponibles. La mobilité des facteurs de production autrement dit leur libre déplacement d’un marché de produit à un autre marché de produit. Pour que l’équilibre de long terme puisse être atteint, il faut que les facteurs de production puissent se déplacer d’un marché de produit à celui d’un autre produit en fonction des perspectives de salaires ou de profits. Implications : Le modèle de concurrence pure et parfaite sert de base au raisonnement néoclassique. C’est dans ce cadre de réflexion que les mécanismes d’équilibre du marché vont être démontrés. La fonction de demande étant décroissante des prix et celle de