Faut Il Supprimer Nos Desirs Pour Etre Heureux

éphémère ?4 I. Bonheur et désir4 A. L’hédonisme4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès)4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure)5 B. Le stoïcisme6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle)6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas6 b. Modifier nos désirs7 c. La vertu, c’est le bonheur7 d. Être conscient des maux qui nous guettent7 e. Conclusion8 2. Un Stoïcien original : Spinoza8 C. Le pessimisme10

4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos désirs 7 c. La vertu, c’est le bonheur 7 d. Être conscient des maux qui nous guettent 7 e. Conclusion 8 2. Un Stoïcien original : Spinoza 8 C

Dans la tradition morale, les passions sont les appétits liés au corps ou au psychisme qui nous font souffrir et nous mettent généralement dans des états excessifs, douloureux ou indignes. Depuis toujours, l’homme est censé les dominer voir les supprimer, pour ne vivre que de l’esprit et de la volonté, qui serait la partie haute de l’homme lui permettant d’accéder à la vérité et au bonheur de la paix intérieure. Cette vision très stoïcienne de l’homme a dominé le siècle classique, non seulement parmi

a peur du noir évitera à tout prix de se retrouver dans le noir en allumant la lumière par exemple. De même si l’Homme se met à avoir peur de ses désirs, il y mettra fin d’une façon ou d’une autre. S’il est largement préférable de ne plus écouter son désir par peur, le bonheur consisterait-il à ne plus rien désirer ? Et doit-on satisfaire tous ses désirs ? On pourrait penser que dès lors que l’on satisfait un désir, la plénitude nous apparaît. En réalité, le désir n’est-il pas obtenu après mélange

ne consiste pas dans l’amour de soi. Le désir du bonheur n’est pas le bonheur, pas plus que le désir des richesses n’est la même chose que le fait de les posséder et d’en jouir. Certains hommes peuvent s’aimer eux-mêmes totalement et sans limite et être, pourtant, extrêmement malheureux. Le seul moyen pour l’amour de soi de les tirer de cette misère, est de faire en sorte qu’ils se débarrassent des causes de leur malheur, en obtenant, pour en jouir, les objets qui sont naturellement faits pour donner

signifier souffrance de l’être. Il faut alors tenter de supprimer ou, tout du moins, atténuer cette souffrance dans le désir, ce qui implique de savoir quel désir peut me faire faire souffrir, quel désir est réalisable et me rend satisfait. Ainsi Epicure a introduit sa philosophie de mesure des désirs. Celui-ci a déterminé deux type de désirs : les désirs naturels et les désirs vains, et parmi eux se trouvent les désir impossibles qui par définition ne peuvent être satisfaits. Dans ce cas, le désir

Vision matériel car tous les atomes sont matières et tout est atomes. Notre âme est matière également. Si notre âme est mortelle, on n’a qu’une seule vie. Il faut donc réfléchir sur la meilleure façon de vivre. Démocrite fait naitre ici la morale (en même temps que Socrate). Il demande : Comment être heureux ? Modérer nos désirs. Souhaiter des choses réalisables, raisonnables. Il conseille de ne pas se marier car cela nuit à la tranquillité de l’âme. Pas d’enfant car impossible à éduquer

emandent à être complétés par une formation plus pratique, dans le but de mener à bien mon projet de devenir architecte. La création de dessins industriels me passionne et je suis convaincu de ma future réussite dans ce domaine. Dfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff ffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff ffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff ffffffffffffffffffffffffffffffffff fffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir

car ce qui ne cesse de renaître et de se multiplier, c’est la poursuite des désirs, de sorte que ce « bonheur » prétendu est toujours repoussé à plus tard et n’arrive en définitive jamais.     Rousseau se trompe en disant que l’homme qui ne désire plus rien est le plus malheureux des hommes. C’est tout le contraire. N’est-ce pas précisément laisser une opportunité au bonheur que d’arrêter de le chercher dans nos désirs? C'est seulement quand l’esprit se met au repos dans l’instant, sans le moindre