Faut Il Toujours Opposer La Croyance à La Raison

considère que ce qui définit les Lumières, c'est le fait de fonder (ou de chercher à fonder) la totalité du savoir et de l'agir humain sur l'usage exclusif, par chaque homme, de ses propres facultés (ce qui exclut d'un même geste le recours à la tradition et à la Révélation religieuse), alors le texte de Rousseau est une stricte émanation des Lumières. En revanche, si l'on cherche à fonder tout l'édifice sur l'usage de la raison, alors le texte de Rousseau introduit une distorsion du projet. Je reviens

Jean-Jacques Rousseau et Les Lumières. Rousseau est né en 1712 à Genève de tradition protestante. Son enfance, jusqu’en 1728 est marquée par une forte culture religieuse ainsi qu’une forte rigueur morale (Calvinisme). Dès ses 16 ans, il est envoyé en apprentissage chez un horloger, avec lequel ça se passe mal et c’est pourquoi il part (Référence au jeune homme qui part [PFVS]). Il rencontre ainsi Mme. De Vareins et se convertit alors à sa religion, le catholicisme. … Rousseau écrit tous les articles

en vue d'aboutir à la vérité d'une proposition. Il semble, à première vue possible de tout démontrer : un brillant avocat pourrait défendre n’importe quelle opinion, défendre n’importe quelle cause de manière argumentée. Un homme politique, habile orateur, ne serait-il pas capable de défendre tout et son contraire, au risque de se contredire dans les semaines suivantes ? La rhétorique ou l’art de bien parler ne serait-elle pas le bras armé de la démonstration ? La démonstration a-t-elle dans ce contexte

dans ce texte la notion d’instinct qui relève de la nature et de l’inconscient. Il remet en cause Socrate et sa croyance de la « rationalité à tout prix », soit de ce fait toute doctrine dictant une manière de vivre visant à perfectionner l’homme : en niant ses instincts, l’homme devient décadent. Cependant, peut-on vivre uniquement par instinct ? Ne pourrait-on pas l’assimiler à la raison ? Nietzsche blâme tout d’abord le fondement de la philosophie de Socrate qu’il considère comme faux. Puis, il

La vérité est-elle affaire de point de vue?

On entend par point de vue soit une position particulière d’un sujet dans l’espace, c’est à dire un lieu duquel l’on observe, soit une opinion, un jugement personnel sans fondement. Dans les deux cas, celui-ci semble dépendre d’un sujet pensant qui perçoit le monde d’une façon unique et subjective. Or la vérité peut être définie comme une valeur incontestable et universelle qui repose sur des principes valables pour tous. Celle-ci ne dépendrait pas d’une

acception nietzschéenne de la formule, comme caractéristique fondamentale de notre modernité, est celle qui a couru tout le long du XXème siècle. Mais l’expression, indépendamment de son sens profond, a aussi une histoire : Nietzsche ne l’a pas inventée, comme il est pourtant souvent dit. Selon un article de Eric von der Luft dans le Journal of the History of Ideas l’expression renvoie à un topos médiéval, qui donnera ses fruits jusqu’à Kierkegaard et Tillich, et qui semble partagé plus généralement

cultures sont opposées celles-ci peuvent créer des conflits. * La culture de l’ethnocentrisme : c l’attitude de celui qui pense qu’il n’y a qu’une seule culture représentant l’humanité toute entière et juge les autres cultures Co étant hors de la culture dans la nature. (Tendance à prendre pour seule référence le groupe social auquel on appartient et à le valoriser systématiquement) -Montaigne dénonce l’attitude ethnocentrique en réhabilitant ce que les occidentaux on nommé les cultures primitives

ou un être d'un autre être. Dans l'inégalité il y a la distance c'est dire une différence de rang, une hiérarchie. Il faut distinguer l'inégalité naturelle et l'inégalité de convention, d'institution. L'inégalités peut-il être pris toujours au sens de différence? Ne peut-on distinguer deux sortes d'inégalités, (simples différences/inégalités) ? L'une aurait pour origine ce qui est donné à la naissance: des différences comme une certaine aptitude à la santé , un corps vigoureux ou débile, des cheveux

de Louis XIV secoué par des guerres (la guerre de la Ligue d’Augsbourg, la guerre de Sécession en Espagne), de famines. Le 18° siècle apparait comme un tournant de l’Histoire : vaste période de croissance démographique et économique, de progrès grâce à la révolution française notamment. En effet, sous le règne de Louis XIV il y avait moins de cent millions d‘Européens, alors qu’au lendemain de la révolution française, on en comptait plus de deux cent millions. Indéniablement, l’Europe des lumières

Documents Thème : La socialisation politique Source : Philippe Braud, La science politique, PUF, Que sais-je ?, 2009 Aucune société ne pourrait durer si les individus qui la composent n'opéraient un apprentissage, plus ou moins contraint, de croyances, d'attitudes et de comportements compatibles avec le maintien du lien social. De même la participation active au fonctionne­ment d'un régime politique suppose-t-elle l'inculcation et l'acquisition de pratiques, de savoirs et de rôles aussi bien chez