Faut Il Vivre Pour Autrui

les relations entre la raison et les passions, c’est-à-dire entre la représentation et le désir. Est-ce la représentation qui suscite le désir ou le désir qui produit la représentation ? D’un côté il faut que je voie une chose et comprenne par la pensée qu’elle est bonne pour que je la désire . Et il faut admettre que le désir est parfois déclenché par une représentation : quand par exemple je rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir

respecter l’autre car respecter c’est reconnaître en autrui l’humanité. En effet ne pas respecter serait réduire le sujet au statut d’objet, cependant l’Homme, contrairement aux choses, possède un statut de personne qui n’a pas de valeurs équivalentes. Tenter de considérer un individu comme un objet serait donc illégitime. Le respect relève de la raison. Tout homme doté de raison, quelles que soient les conditions, doit impérativement respecter autrui car c’est une loi morale, c’est-à-dire que le respect

bonheur d'une personne résulte de ses actions et ses attitudes, non de quelque évenement extérieur. Il faut éliminer les préjugés, etre en bonne santé, moralement et physiquement. La bonne santé, le manque de souffrances du corps et des troubles de l'ame facilitent l'experience du bonheur. Une fois que notre corps est en forme, on doit s'assurer d'etre bien entourés. On nécessite de vivre à coté de nos semblables, qui nous donnent harmonie et affection. L'amitié donne une sensation de sécurité

et personnel à l’égard de l’être aimé. Comme nous pouvons le constater, aimer a un sens très large, parce qu’il ne s’agit pas seulement d’aimer quelqu’un, mais aussi d’aimer quelque chose, d’avoir un penchant pour une idée, une façon de faire ou de vivre. Voilà pourquoi dans ce qui va suivre, nous nous attacherons davantage à parler de l’amour comme sentiment humain. Dans l’antiquité grecque, le terme amour revêt trois sens différents, conférant chacune une orientation spécifique du sentiment d’amour

interdépendance mutuelle peut même être vue comme une condamnation. D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle, même si cela comporte des risques. D'autre part, autrui est essentiel à la construction morale : son jugement est implacable, au point où le regard des autres peut constituer un enfer. ILe besoin de l'Autre AL'hypothèse d'un monde sans autrui 1L'être cartésien, un être autosuffisant Pour avoir conscience de soi, le sujet cartésien n'a pas besoin

sa différence avec l’autre ? Nous tenterons de répondre à ces interrogations en analysant les possibilités pour le sujet d’entrer en contact avec autrui, d’établir un partage voire de fusionner avec lui. Mais nous verrons les limites et les dangers d’une telle communion et la nécessité d’une différence - donc d’une solitude - irréductible entre autrui et moi pour donner un sens à notre relation et lui garantir une spécificité éthique. A première vue, l’homme n’est pas fait pour la solitude. Certes

Faut-il suivre, selon vous, la mode ? La mode est une façon d’agir, de voir les choses différemment. C’est une tendance propre à une période donnée. De nos jours, nos comportements sont pour la plupart mimétiques, incitatifs. En effet, c’est un phénomène qui est source de créativité dans divers domaines, comme la chanson par exemple, il y a certaines chansons qui sont plus d’actualité que d’autres. Mais il y a aussi les décorations d’intérieurs qui changent comme par exemple, dans les années 1990

 CHAP 3 : Quels sont les obstacles à la reconnaissance d’autrui ? Par autrui ? A) Le pb de l’altérité Altérité : le fait d’être altère , d’être différent La différence serait un obstacle à la reconnaissance « Tout ce qui n’est pas moi, est autre que moi » Un arbre ou un chien constitue une altérité radicale LIMITE : Cependant, il y a des hallucinogènes puissants qui peuvent donner l’impression à ceux qui les ont prises de s’identifier à une altérité radicale En revanche, il

les relations entre la raison et les passions, c’est-à-dire entre la représentation et le désir. Est-ce la représentation qui suscite le désir ou le désir qui produit la représentation ? D’un côté il faut que je voie une chose et comprenne par la pensée qu’elle est bonne pour que je la désire1. Et il faut admettre que le désir est parfois déclenché par une représentation : quand par exemple je rencontre une femme dans la rue, et que cette perception (image, représentation) déclenche en moi un désir

l’envie d’argent, l’instinct grégaire, et sera peut-être moins tenté par l’amour, la gloire, la curiosité etc. Il faut donc admettre que de ce côté-là, cette thèse est tout à fait plausible et défendable. D’ailleurs, même si cette opinion est assez originale parmi les philosophes, plusieurs religions la partagent. Les bouddhistes et certains chrétiens pensent, par exemple, qu’il faut s’isoler du monde, qui est source de tentations et donc de passions. Beaucoup de croyants partent donc souvent faire