Faux évolutionnisme De Lévi Strauss

représentent la première étape d’une compréhension du monde. Mais depuis les travaux des anthropologues, on sait aussi qu’ils répondent à d’autres règles que celles de la raison moderne. Car ils sont surtout organisés par une pensée symbolique. {cf Lévi-Strauss} - L’importance des mythes est capitale, car elle structure toute la vie sociale et culturelle d’une société. Les mythes sont peut-être l’essence du sacré, son noyau de sens le plus fondamental. On a cru pendant quelque temps qu’ils étaient propres

provenance, de son auteur, à détecter éventuellement un faux. Au Moyen Âge en particulier de nombreux faux ont été forgés pour faire valoir des droits ou s’attribuer des pouvoirs (environ la moitié des actes conservés au nom des souverains mérovingiens le sont). L’historien doit ainsi faire la part des choses – c’est le propre de la diplomatique – et retracer au plus près la genèse des documents qu’il étudie. Pour autant, un document faux n’est pas à rejeter en soi. Il témoigne des enjeux qui

l’autre. Le choix de la production industrielle n’est qu’un choix et pas une nécessité historique. Si nous l’avons choisie, et que d’autres veulent rester en dehors, alors il ne faut pas s’en mêler. --> Propos tenus par des personnes telles que Lévi-Strauss dans Race et histoire. Anthropologie a eu les deux volets. Il y a unité de l’homme en tant qu’espèce, et qu’est ce qui fait la diversité de cette espèce. Qu’est-ce qui fait la diversité des langues ? Dans l’humanité il y a une multitude de différenciations

plus pernicieuses dans certaines idéologies du développement, longtemps partagées par les États industrialisés et ceux issus de la décolonisation. Norbert Rouland, L’anthropologie juridique, Que sais-je? (1990) 14 [p. 15] 1. Évolutionnisme unilinéaire et néo-évolutionnisme. L'évolutionnisme unilinéaire considère les sociétés humaines comme un ensemble cohérent unitaire, soumis à des lois de transformation globales et générales, qui font passer toutes les sociétés par des phases identiques dans leur

pernicieuses dans certaines idéologies du développement, longtemps partagées par les États industrialisés et ceux issus de la décolonisation. Norbert Rouland, L’anthropologie juridique, Que sais-je? (1990) 14 [p. 15] 1. Évolutionnisme unilinéaire et néo-évolutionnisme. L'évolutionnisme unilinéaire considère les sociétés humaines comme un ensemble cohérent unitaire, soumis à des lois de transformation globales et générales, qui font passer toutes les sociétés par des phases identiques dans leur

Essentialisation/Essentialisme 32 Éthique de la communication 32 Ethnocentrisme 33 Ethnographie 33 Ethnologie 33 Ethnométhodologie 33 Ethos ou Éthos Voir aussi « Ethos de classe » 33 Ethos de classe Voir aussi « Ethos » 34 Étiquetage 35 Étude de cas 36 Évolutionnisme 36 Existentialisme (philosophie) 36 Expertise versus recherche 36 Fait social (concept d’Émile Durkheim) 36 Fait social total (concept de Marcel Mauss) 37 Feed-back Voir « Rétroaction » 37 Féminisme pluraliste (ou « pluralisme féministe

1) L’existence d’une communauté humaine a) La notion de la culture La culture, c’est un ensemble d’habitudes, de représentations mentales, de règles, de lois, de mœurs, constituant un système original (3e sens). Comme le dit Levi Strauss dans L’Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss, « Toute culture peut être considérée comme un ensemble de systèmes symboliques, au 1e rang desquels se placent le langage, les règles matrimoniales, les rapports économiques, l’art, la science, la

la république (1884 qui légalise les organisations syndicales, 1901 liberté d’association). * des mesures de caractère moral : Durkheim a été toute sa vie fasciné par le religieux, le sacré. Par rapport aux problèmes religieux il est en porte à faux. D’une part Durkheim est un homme de son temps, marqué par le positivisme de son époque, par le culte du progrès. Il pense que l’influence du sacré est appelée à dépérir progressivement. Mais d’autre part Durkheim reconnaît le rôle social de la religion

survie. Cette croyance vient du fait que les sociétés primitives ont un niveau technologique peu développé (par rapport à celui des sociétés modernes, mais bien suffisant pour leur mode de vie) et une économie de subsistance. Pourtant, rien n'est plus faux. Au contraire, les sociétés primitives sont des sociétés d'abondance, mais d'abondance dans la sobriété : pas de courses effrénées dans les rendements ou les innovations technologiques. La production, et donc le travail, sont remis à leur juste place

écoles de pensée que nous essaierons d’identifier comme appartenant à la Sociologie économique ou pouvant d’une manière ou d’une autre lui être rattachés (école historique allemande; école de Chicago, institutionnalisme et néo-institutionnalisme, évolutionnisme, régulation, économie des conventions, etc.). Enfin, une troisième entrée dans le sujet consistera à étudier la Sociologie économique à partir de quelques thèmes et questionnements majeurs (l’argent, la consommation, le marché, le travail..) et