Féerie

À droite l'aube d'été éveille les feuilles et les vapeurs et les bruits de ce coin du parc, et les talus de gauche tiennent dans leur ombre violette les mille rapides ornières de la route humide. Défilé de féeries. En effet : des chars chargés d'animaux de bois doré, de mâts et de toiles bariolées, au grand galop de vingt chevaux de cirque tachetés, et les enfants et les hommes sur leurs bêtes les plus étonnantes ; — vingt véhicules, bossés, pavoisés et fleuris comme des carrosses anciens ou de contes

serait pas sur un bateau. Après un tiret, qui marque une rupture et isole la dernière phrase, qui en est donc une de clôture, une chute du texte, ce « rayon blanc, tombant du haut du ciel » peut faire penser à une intervention divine, anéantissant la féerie qui était née dans la grisaille indécise des brumes londoniennes, dérobant, non sans méchanceté, au poète (et au lecteur) ce spectacle qui faisait son ravissement. Dans cette dernière phrase, on peut voir une des apparitions de ce que Rivière appela

tremblantes dans le vent, mince féerie[footnoteRef:4]. Le chemin de l’hôpital passait devant de nombreux hôtels récents, certains avaient des noms, d’autres n’avaient même pas pris ce mal. « À la semaine » qu’ils étaient, tout simplement. La guerre les avait vidés brutalement de leur contenu de tâcherons[footnoteRef:5] et d’ouvriers. Ils n’y rentreraient même plus pour mourir les locataires. C’est un travail aussi ça mourir, mais ils s’en acquitteraient dehors. [4: Féerie : spectacle magnifique, merveilleux

précieuse, sa bonté -> Dans un aspect plut^to trivia, le pot de chambre, on retrouve l’essence précieuse de l’asperge. De plus, visuellement, on a une féerie dans l’asperge, on a l’impression qu’il y a des fées incarnées dans l’asperge -> la preuve c’est que l’odeur n’a pas l’odeur d’urine, mais une essence précieuse, ça révèle les fées, éa féérie. On retrouve donc le théâtre dans le déguisement. On dégage un parfum du pot de chambre. On voit une dissociation dans la perception des personnages

du grand poète français. Elle a enfin révélé l’apport de la féerie avec les images étincelantes du Shâh-Nâme dans la composition de l’énorme épopée de Victor Hugo. Cette liaison harmonieuse de la réalité et du rêve, cette manière de donner du charme et dela magie aux choses sérieuses de la vie, constitue l’essence exceptionnelle de la poésie de Hugo, qui nous rappelle le pouvoir envoutant des poètes persans de faire de la vie une féerie. Mais en abordant Victor Hugo, nous n’avons pas voulu nous

Plusieurs éléments suggèrent l’irrationalité et l’aspect merveilleux du paysage décrit. « Les grands saules chantent … Une féerie ». Dans le premier vers, le poète personnifie les saules en leur attribuant la caractéristique humaine du chant. Cela suggère dès le commencement du poème l’irrationalité du monde décrit. Ensuite, vers la fin du poème, l’auteur emploie le mot «féerie», terme pouvant désigner un spectacle splendide, merveilleux, un univers irrationnel et poétique, et c’est dans cet univers

surnaturelle des événements évoqués. 2.2 La définition de Roger Caillois Roger Caillois dans son texte, De la Féerie à la science-fiction, oppose le genre merveilleux au fantastique et dans leurs différences, nous révèle sa définition du fantastique: " Le fantastique manifeste un scandale, une déchirure, une irruption insolite, presque insupportable dans le monde réel" (CAILLOIS R., De la Féerie à la science-fiction, Préface à l'Anthologie du fantastique, Paris, Gallimard, 1966, p. 8) 2.3

œuvre publiée, a choisi, au moins en apparence, la légè- reté. Telle est la tonalité des textes les plus anciens du recueil, « La Fée Amoureuse », « Simplice », « Le Car- net de danse ». Cette fantaisie s’exprime le plus souvent sous la forme de la féerie, qui propose, dans le cadre d’une nature enchantée, loin de toute réalité historique ou sociale, les aventures idylliques ou mélancoliques de personnages jeunes, beaux, oublieux du monde et seule- ment préoccupés d’amour. Et même lorsqu’il ne s’agit

s'exilant en Allemagne d'abord puis au Danemark. Il y fut arrêté et emprisonné pour un an pour faits de collaboration. En 1951, amnistié, il put revenir en France et s'installer à Meudon. Il reprit alors l'écriture, avec « Féerie pour une autre fois » et « Normance : Féerie pour une autre fois II », qui demeuraient dans la veine du roman semi-autobiographique célinien; « Entretiens avec le professeur Y » (1955), qui sera son art poétique, souligna la nécessité de la petite musique pour son style

II ] Une féerie tragique La même scène se répète sur plusieurs semaines et correspond à l’époque du développement de leur histoire d’amour. Cette idylle est gaie, ils ont l’air heureux et rien n’entache leur joie. 1) La gaité Le soleil les accompagnait dans cette gaité “vibrante“. Ambiance de fête : “ Tapage de sons et de couleurs“ , “la danse des reflets“. Cérémonie : “ l’astre semblait les attendre“ ( le soleil célèbre leur amour. Décors de rêve : “ les grandes féeries des l’espace“