Femme Après Le Protectorat Marocain

du XIXème siècle jusqu’à l’installation du Protectorat français ; puis dans une deuxième partie, on observera une observation notable dans la représentation faite du Maroc, à partir de l’implantation Française qu’entraine le Protectorat de Fès. Puis dans une deuxième partie, on verra que malgré cette évolution, certains clichés sont restés durablement implantés dans les mentalités françaises, et ont eu des répercussions sur le territoire colonisé marocain. Plan : I – Images véhiculées du Maroc

juridique marocain n'en était pas un, car en réalité, la substance juridique marocaine, ajoutaient-ils est loin « de constituer un édifice de principes coordonnés de manière à former un tout cohérent ayant une logique interne ». Il s'agirait plutôt d'un conglomérat c'est-à-dire d'un amoncellement de vestiges et de bribes de doctrines préexistantes de provenances diverses ultérieur ement cimentés par la pratique formalisée par l'État » 1. Pour les deux auteurs, le droit positif marocain... constitue

prévaloir les étrangers au Maroc. En effet, les étrangers ne jouissent pas au Maroc de tous les droits conférés aux ressortissants marocains. Ils sont soumis à des règlementations particulières. § 3 – Les conflits de juridictions Il y a conflit de juridictions dans tout litige de droit international privé. Il s’agit de déterminer si les tribunaux marocains sont ou non compétents dans un litige posant un problème d’extranéité. En effet, avant de déterminer la loi applicable, le juge

personnes physiques ou morales impliquées dans une relation internationale privé auront tout intérêt à connaître avec certitude la loi applicable. La diversité spatiale du droit se constate d’abord sur le plan international : il existe un droit Marocain, un droit Français, un droit anglais, un droit Belge, etc. chaque nation est dotée d’un système juridique propre ; la diversité spatiale est externe à chaque pays. Mais il arrive aussi qu’à l’intérieur d’un même pays coexistent plusieurs

JOURNEES LOUISIANAISES DE 2008 RAPPORT MAROCAIN THEME : CULTURE ET DROIT CIVIL AZZEDINE KETTANI Professeur des Facultés de Droit, Président du Groupe Marocain I– Le Droit Marocain moderne est inséparable de l’histoire coloniale du Maroc. Pour cette raison, aucune étude exhaustive du système juridique marocain ne peut faire l’économie des distinctions à faire entre des périodes déterminées de l’histoire du Maroc qui ont été marquées par une évolution aussi caractéristique que commune aux pays d’Afrique

Shoonbaert, Edition Presse Universitaire de Rennes, 2008 Mouna M'Hammedi Lyautey, disait souvent, lorsqu’on lui parlait de ses grands projets de villes au Maroc: « Un chantier m’évite un bataillon. » Les villes marocaines telles qu’on les connaît actuellement, hormis les médinas, sont apparues par fait de prince, en l’occurrence ici l’Etat colonial incarné dans la personne du maréchal Lyautey. Elles ont été pensées pour accueillir les nouveaux colons espérés, alors

[pic] Plan de l’exposé : Introduction I) L’Histoire institutionnelle du Maroc pendant la période coloniale 1) Les prémices précoloniales 2) L’organisation des pouvoirs II) Les balbutiements étatiques de l’ère du protectorat 1) Le règne du sultan Moulay Youssef 2) L’action nationaliste du sultan Mohamed V 3) Le mouvement national et la lutte pour l’indépendance 4) Le « makhzen » colonisé III) Les institutions politiques et constitutionnelles du Maroc

trouver un espace identitaire où la modernité, dont le modèle reste occidental depuis le protectorat français, ne s’instaurera pas au détriment de l’identité profonde du pays. L’écrivain marocain de langue française apparaît comme étant au point de jonction des deux espaces qui se proposent au Maroc. Parce qu’il écrit en langue française tout en revendiquant et en conservant sa particularité et son identité de marocain, il semble avoir trouvé l’espace de coïncidence ou du moins de tension entre tradition

car il a été écrit par un écrivain marocain, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion d’en lire donc j’ai saisi cette opportunité. Puis, dans un deuxième temps ce livre parle de la société marocaine ce que je trouve intéressant. Ensuite, c’est un livre qui a attiré mon intention car à son apparition ce livre a été vilipendé, critiqué et déprécié et qui à finalement su être apprécier et a eu du mérite car aujourd’hui est enseigné dans plusieurs université marocaine et plus de dix-huit thèse de doctorat

professeur en 1988 après un détachement au CNRS. Et finalement, il obtient le poste de professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris-I Panthéon Sorbonne. Il est également directeur de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman (IISMM-EHESS) . Historien, spécialiste du Maghreb colonial, sa thèse de doctorat d'État soutenue en 1985 à l'université de Paris-Val-de-Marne, portait sur Lyautey et l'institution du protectorat français au Maroc, 1912-1925. Après sa thèse de