Fernand Fleuret

« Le Sphynx », « L'Art » ou « Des caresses » Fernand Khnopff (1896) « Antique », Les Illuminations de Rimbaud (1873-1875) « Gracieux fils de Pan ! Autour de ton front couronné de fleurettes et de baies tes yeux, des boules précieuses, remuent. Tachées de lies brunes, tes joues se creusent. Tes crocs luisent. Ta poitrine ressemble à une cithare, des tintements circulent dans tes bras blonds. Ton cœur bat dans ce ventre où dort le double sexe. Promène-toi, la nuit, en mouvant doucement cette

Derain un peintre sculpteur // André Billy un journaliste, romancier et critique littéraire // Félix Fénéon un journaliste, directeur de revue // Louis de Gonzague Frick poète, écrivain // André Salmon un poète, romancier, journaliste // Fernand Fleuret un poète • Poème dédié à: Marc Jacob un poète // Maurice Raynal un défenseur du cubisme // Léon Bailby un directeur de journal // Louis Dumur un écrivain et poète Suisse // Paul Napoléon un peintre et poète // Marius-Ary-Leblond 2 écrivain

apparaît très curieusement kaléidoscopique, tel un tissage d’éléments disparates. Mais très vite il apparaît également que derrière la discontinuité et l’empilement d’éléments hétérogènes se jouent d’obsédantes reprises (« Te souviens-tu ? »). Fernand Fleuret, à qui ce texte est dédié, le définit comme une des « chansons farcies », des « complaintes populaires » qu’Apollinaire et lui se plaisaient à composer. Le motif : un homme frappe en pleurant à la porte… de sa propre vie, à la porte du temps

coller au plus près au monde moderne qui abolit les distances ; même constat en ce qui concerne la forme : vers libres / quatrains versifiés ; cependant des reprises assurent une unité : leitmotive « te souviens-tu » et structure en boucle. Fernand Fleuret, à qui ce texte est dédié, le définit comme une des « chansons farcies », des « complaintes populaires » qu’Apollinaire et lui se plaisaient à composer. Comment le poète suggère-t-il l’idée du voyage et quelle est sa symbolique ? En quoi le

champ lexical de la nature : l’océan, l’horizon, les dauphins, la mer, les squales, les flots …Etc. Le poème « Le voyageur » rejoint notre première hypothèse en ce sens que Guillaume Appolinaire évoque ses souvenirs en compagnie de son ami Fernand Fleuret qui était comme lui matelot. Le poète est un voyageur solitaire qui n’a plus que ses tristes souvenirs à partager avec les lecteurs à travers ses écrits d’où le champ lexical des lieux : porte, Europe, auberge, Luxembourg, paquebot, gare, ville

bidimensionnalité. En outre, Dufy est initié par un vieil anarchiste qu’il héberge un temps à la gravure sur bois, technique médiévale d’application largement décorative (notamment pour des almanachs tels ceux d’Epinal). Le premier, son ami Fernand Fleuret, lui donne l'occasion d'entreprendre une série de xylographies pour un recueil poétique de sa composition. Néanmoins, l’expression du décoratif met encore quelques années à mûrir. Il lui faut en effet l’expérience du cubisme puis de l’expressionnisme

France, chronique historique, 1912 La Peinture moderne, 1913. Méditations esthétiques. Les Peintres cubistes, Eugène Figuière & Cie, Éditeurs, 1913. L'Antitradition futuriste, manifeste synthèse, 1913. L'Enfer de la Bibliothèque nationale avec Fernand Fleuret et Louis Perceau, Mercure de France, Paris, 1913 (2e édit. en 1919). Le Flâneur des deux rives, chroniques, Éditions de la Sirène, 1918. L'Œuvre poétique de Charles Baudelaire, introduction et notes à l'édition des Maîtres de l'amour, Collection

central du poème.) Il est donc particulièrement bien placé, sur la ligne de faille, entre                                  passé et avenir, mémoire et fantasme.     Comme un quart des poèmes d’​Alcools, le poème débute par une dédicace, ici à Fernand Fleuret,                                ami d’Apollinaire et poète, membre de l’entourage mondain et littéraire d’Apollinaire avec André                          Billy et André Salmon par ailleurs invoqués dans le reste du recueil.   Il s’inscrit dans

buvant L'opium poison doux et chaste À sa pauvre Anne allait rêvant Passons passons puisque tout passe Je me retournerai souvent   Les souvenirs sont cors de chasse Dont meurt le bruit parmi le vent Le voyageur A Fernand Fleuret. Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que L'Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre Avec le paquebot orphelin vers les fièvres futures Et de tous ces regrets de tous ces repentirs

vers 23-25 : « Deux matelots qui ne s'étaient jamais quittés/ Deux matelots qui ne s'étaient jamais parlé/ Le plus jeune en mourant tomba sur le côté », font référence « au voyage que les deux frères firent en Belgique en juillet 1905 ». Aussi, Fernand Fleuret, celui à qui le poème est dédié a dit que des parties du Voyageur ont étés improvisées avec lui, dans des sortes de « chansons farcies ». On voit que le poème est personnel et se réfère aux évènements de la vie réelle d’Apollinaire, qu’il utilise