Fernand Pelloutier

de secours mutuel et de chômage. Ces bourses du travail vont se fédérer en 1892 à l’initiative d’un journaliste, anarchiste, Fernand PELLOUTIER. Il est partisan de l’indépendance des syndicats envers les organisations politiques. Entre les syndicats et les partis politiques, en France, il ne peut y avoir aucun lien. On voit bien le caractère révolutionnaire. Pour Pelloutier « tout compromis avec un parti politique est une compromission, atteinte à la liberté syndicale ». Il y a aussi des fédérations

auprès des ouvriers, tout en leur proposant des activités éducatives, culturelles et de détente, afin de devenir indépendants du patronat. Les Bourses du Travail sont gérées, dans leurs premières années, par des socialistes libertaires tel que Fernand PELLOUTIER qui aspire, "à ce que les prolétaires soient leurs propres intellectuels"17. C’est encore à cette période que sont crées les universités populaires18, lieux tout aussi importants pour montrer les liens entre mouvement ouvrier et développement

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lueur de biographies ouvrières précises, individuelles et vivantes, et par exemple, chez nous, en dressant, face aux affirmations dogmatiques des Saint-Simon, des Proudhon et des Marx, l'attitude de combat et l'activité nourrie d'expérience d'un Pelloutier, mort épuisé de misère et de maladie à trente-trois ans, ou bien, avant lui, celle des « hommes de la Commune », le relieur Varlin, le bronzier Camélinat, le comptable. Jourde - authentiques représentants d'une époque méditative et tourmentée

"vêpres marseillaises" (ref aux vêpres siciliennes). 1893: incidents d'Aigues-Mortes. .eridionaux pourchassent Italiens: seul cas de lynchage France. Premières formes organisation monde ouvrier: CGT Fédération des bourses du travail. Dirigée par Fernand Pelloutier -> "grève générale"-> idee que si tous les ouvriers font la grève en même tps, monde ouvrier va s'ecrouler Soutenu par Aristide Briand (2 ans de vacs). Gde cérémonies autour du 1er mai (vient des US, signe de ralliement du monde ouvrier)- 1er

syndicats par rapport aux partis politiques. On les appelle l’anarchosyndicaliste. Pour eux, le syndicat est l’unique organe d’où peut naitre la révolution. C’est cette conception qui va présider la fédération nationale de la bourse du travail. Fernand Pelloutier, anarchiste. On a dès les années 1890, deux fédérations de dimension nationales. Les bourses du travail vont jouer un rôle décisif dans l’émergence d’un syndicalisme interprofessionnel. Elles vont développer d’autre type de solidarité. Trois

grève général Tradition du syndicalisme révolutionnaire, politique, anarcho-syndicaliste. Courant qui l’emporte dans création de CGT en 1895. Emmenée par syndicalisme avec création de bourse de travail, de mutuelles, assurances (créées par Fernand Pelloutier). Mais surtout projet politique qui est concurrence des partis socialistes. Objectif principal est de faire révolution par syndicats : « mythe du grand soir ». Outil principal est grève générale qui va bloquer pays et renverser bourgeoisie.

souvent d’anarcho-syndicalisme pour désigner des thèses défendues par les syndicats, largement inspirées des idées anarchistes. Au tournant des XIXème et XXème siècle, le syndicalisme ouvrier en France a pour dirigeants des proudhoniens, notamment Fernand PELLOUTIER, qui a été le premier secrétaire général de la fédération des bourses du travail, autour des années 1880, et également Victor GRIFFUELHES, secrétaire général de la CGT dans les années 1900. Pour ces syndicalistes, il appartient aux ouvriers

courant l’emporte dans la création de la CGT en 1895 emmené par le syndicalisme révolutionnaire. Pour une part il s’intéresse aux conditions sociales des ouvriers avec la création des bourses de travail (ex : sécurité sociale, mutuelle …) crée par Fernand Pelloutier. Son projet politique est la concurrence des partis socialistes, de faire la révolution par les syndicats devenant acteurs politiques, appelé « le Grand Soir » dont l’outils principal est la grève. Cette objectif révolutionnaire fondé sur la

communiste ; il est d'interroger également ces deux modèles et leurs réalisations sociales. C'est en quoi nous nous écartons d'une position telle que celle du groupe anarcho-syndicaliste l'Art social (Jean Grave, Charles-Albert et Paul Delesalle, Fernand Pelloutier) qui, à la fin du XlXe siècle, prit la position suivante : « De même que l'art bourgeois fait plus pour le maintien du régime capitaliste que toutes les autres forces sociales réunies : gouvernement, armée, police, magistrature, de même l'art