Fetes Galantes

favorisant la complaisance, la modération d’esprit, le naturel, l’enjouement ; et un délicat scepticisme ; bref, art de la « galanterie », dans une société dont le roi est réputé « galant »). Comble aussi attentes du roi, qui commandera de nombreux spectacles à Molière, qui seront joués devant la Cour, lors de fêtes royales, puis passeront à la ville. Jeu de la troupe et surtout de Molière également taxé de « naturel », mais de fait comique visuel extravagant, expressif et burlesque (ce qui permet

instruire. Voilà d’où naît la diversité des spectacles, selon les goûts divers des nations. Un peuple intrépide, grave et cruel, veut des fêtes meurtrières et périlleuses, où brillent la valeur et le sens-froid. Un peuple féroce et bouillant veut du sang, des combats, des passions atroces. Un peuple voluptueux veut de la musique et des danses. Un peuple galant veut de l’amour de la politesse. Un peuple badin veut de la plaisanterie et du ridicule. Trahit sua quemque voluptas. Il faut, pour leur plaire

1857 ; « Les paradis artificiels » (essai) 1860 ; «  le peintre de la vie moderne » 1863 (essai) ; « Le spleen de Paris » 1869. - Verlaine Paul (1844-1896) Très influent dans le milieu symboliste : « Poèmes saturniens » 1866 ; « Fêtes galantes » 1869 ; « Sagesse » 1881 ; « Jadis et Naguère » 1884. - Rimbaud Arthur (1854-1891) Admirateur de V.Hugo. « Premières Poésies » 1868-1870 ; « Une saison d’enfer » 1873 ; « publication des Illuminations » 1886.

obtient son baccalauréat en 1864, et s'inscrit en FAC de droit mais la poésie l'attire. Il quitta donc ses études et travailla comme expéditionnaire à l'Hôtel de Ville de Paris. Il publie les « Poèmes Saturniens » en 1866 à l'age de 22 ans, et « Fêtes galantes » en 1869. Il épouse Mathilde Mauté en 1870. En 1871, il rencontre Rimbaud, vivent ensemble une relation passionnée et partent en voyage en Angleterre et en Belgique. En 1873, Verlaine tire sur Rimbaud et est donc emprisonné en Belgique. A

bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d’extase les jets d’eau, Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres. Paul Verlaine, Fêtes galantes

et idéalisée et le cadre naturel du sonnet sont les ingrédients typiquement romantiques d'un poème qui joue sur la réécriture. I/ Le décor symbolique 1. Le souvenir obsédant 2. Une saison mélancolique II/ Une scène galante 1. L'harmonie du couple 2. Un échange galant 3. Le jeu amoureux III/ Le regret final 1. Le printemps de l'amour 2. Le regret de la voix Extrait du document: L'attaque inhabituelle sur une apostrophe en style direct est adressée à son souvenir lui-même dans une

des fêtes et des procès, du courrier mondain. Dernière parution 1792 : révolution française 1650 : La muse historique, Jean Loret du style de l'ancêtre de la presse historique, écrit en vers burlesque (tourné en dérision) 1662 : Le mercure galant : critique des cultures littéraires, des œuvres…   Journalisme et littérature (18e siècle) : La critique  se développe, La journée littéraire : traditionaliste, ils s'attaquaient par journal interposé vs philosophes des lumières (Mercure galant ==> mercure

ici « l’interminable ennui » s’est projeté dans le décor par refus de lyrisme, d’épanchement sentimental. Le décor hivernal est choisi pour peindre l’âme de Verlaine : « Votre âme est un paysage choisi » comme il l’écrit dans Clair de Lune, « Fêtes Galantes ».

énormément. Trois ans plus tard, c’est son mari, le comte de La Fayette qui décède. Madame de la Fayette décède en 1693. 1b. Autres œuvres « La comtesse de Tende », une très brève nouvelle, est publiée en 1718 à titre posthume, dans le Mercure Galant. « Histoire de Madame Henriette d’Angleterre », paru en 1720, à titre posthume également. 2. Présentation de l’ouvrage et du courant littéraire Dès sa publication le 17 mars 1678 chez l’éditeur Barbin, La princesse de Clèves connait immédiatement

Paul Verlaine (1844-1896) Paul Verlaine est né à Metz en 1844. Après des études au lycée Condorcet à Paris, il devient fonctionnaire municipal à l'Hôtel de Ville et consacre tout son temps libre à la poésie : Poèmes saturniens (1866) et Fêtes galantes (1869) lui apportent la notoriété. Son mariage avec la jeune et douce Mathilde (1870) n'est qu'une brève parenthèse apaisante dans une vie de bohème agitée ; pendant le siège de la Commune, il se remet à boire et finit par abandonner sa femme