La princesse de clèves, exposé complet
Marie-Madeleine de Lafayette (1634-1693)
Edition Gallimard
Paru en 1678
1a. Présentation de l’auteure et de son œuvre
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, plus connue sous le nom de Madame de La Fayette, naît en 1634. Elle appartient à la petite noblesse. Son père, écuyer du roi, fait partie de l’entourage de Richelieu. Sa mère, nièce du cardinal Richelieu est au service de Mme Combalet. Elle connaît vite une élévation à la Cour grâce à sa beauté et son intelligence.
A seize ans, elle devient « fille d’honneur » de la reine Anne d’Autriche. En 1655, elle épouse le comte de La Fayette qui est âgé de dix-sept ans de plus qu’elle. Elle vit un mariage sans passion, ni tragédie, et fréquente les salons parisiens. Elle ouvrira également son propre salon.
En 1660, elle se noue d’amitié avec La Rochefoucauld, c’est notamment grâce à lui qu’elle rencontrera des écrivains tels que Racine, Corneille, Boileau et tant d‘autres. C’est également lui et ses amis qui l’incitent à écrire et collaborent avec elle.
Madame de La Fayette n’a signé aucun de ses ouvrages. Quelques ouvrages cependant ont été publiés à titre posthume.
En 1659, parait Le portrait de « Mme de la Marquise de Sévigné par Mme la Comtesse de la Fayette, sous le nom d’un inconnu ». Portrait de sa chère amie intime Mme de Sévigné.
En 1662, elle publie une brève nouvelle historique : « La princesse de Montpensier ». Elle se déroule peu de temps après le moment historique pour La princesse de Clèves. En 1671, « Zaïde », connait un grand succès. Elle l’a rédigé en collaboration avec ses amis La Rochefoucauld et Segrais. Ce dernier signera cette histoire espagnole.
En 1678, parait « La princesse de Clèves ». Cet ouvrage connait un immense succès, certainement en raison de la scène de l’aveu par Mme de Clèves à son mari de sa passion pour le duc de Nemours.
Deux ans après la publication de « La princesse de Clèves », son ami La Rochefoucauld meurt, ce qui la touchera