Feuille de vigne

borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C'était un juif il sentait l'ail Et l'avait venant de Formose Tirée d'un bordel de Changaï Je connais des gens de toutes sortes Ils n'égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs cœurs bougent comme leurs portes Le voyageur A Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l'Euripe Tu regardais un banc de nuages

brasseries borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C’était un juif il sentait l’ail Et l’avait venant de Formose Tirée d’un bordel de Changaï Je connais des gens de toutes sortes Ils n’égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs cœurs bougent comme leurs portes 32 Le Voyageur À Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l’Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre

notamment la gravure, pour elle une technique intime voire spirituelle qui correspond à l’idée qu’elle se fait de la « communion » entre l’artiste et l’œuvre. Sur une plaque en verre elle étale de l’encre à l’aide d’un rouleau, puis au dos de la feuille posée sur la plaque elle dessine au stylo, d’une manière automatique. Le résultat est donc inversé et l’œuvre est toujours une surprise, une découverte exprimant un certain hasard. «Mes œuvres gravées varient dans leurs thématiques, mais toutes gardent

brasseries borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C'était un juif il sentait l'ail Et l'avait venant de Formose Tirée d'un bordel de Changaï Je connais des gens de toutes sortes Ils n'égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs cœurs bougent comme leurs portes LE VOYAGEUR A Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l'Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre

borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C’était un juif il sentait l’ail Et l’avait venant de Formose Tirée d’un bordel de Changaï Je connais gens de toutes sortes Ils n’égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs cœurs bougent comme leurs portes 40 Le voyageur À Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l’Euripe Tu regardais un banc de

la sensibilité hugolienne dans « Le Forgeron » : l’alliance du grotesque et du sublime réclamée par les romantiques, le goût pour la démesure et les scènes épiques. Quant à « Première soirée » ou « Roman », ils nous rappellent certains poèmes des Feuilles d’automne. Rimbaud s’efforce de partager ses émotions avec son lecteur qu’il s’agisse de la compassion (« Le Dormeur du Val » contre la guerre, « Les Effarés » contre la misère), des découvertes amoureuses ou encore d’une harmonie avec la nature

les élèves - Faire émerger des hypothèses de lecture à partir des titres du corpus Activités Demander aux élèves de fournir des définitions de la nouvelle. Le professeur les note au tableau et les élèves sur leur feuille. Ces définitions seront complétées, confirmées ou infirmées à la fin de la séquence dans une séance bilan. Faire observer les titres du corpus. Les élèves émettent des hypothèses de lecture, des horizons d’attente. - « Quand

Edoniens, Lycurgue qui défendit victorieusement sa terre envahie par le Dieu de la Vigne Dionysos et ses séides alors que ceux-ci cherchaient à y introduire le vin. Dionysos, chassé et humilié, se réfugia sous la mer auprès de Thétis et réclama vengeance. Rhéa, mère des Dieux et déesse de la Terre, punit Lycurgue en le rendant fou. Dans sa démence, le roi des Edoniens, prenant son fils Dryas pour un pied de vigne, le massacra à coup de hache. Maîtrisé par les siens, il fut torturé à mort et de

infranchissables ; L'été rit, et l'on voit sur le bord de la mer Fleurir le chardon bleu des sables. • Anna de NOAILLES (1876-1933) Le temps de vivre Déjà la vie ardente incline vers le soir, Respire ta jeunesse, Le temps est court qui va de la vigne au pressoir, De l'aube au jour qui baisse. Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour, Aux mouvements de l'onde, Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, C'est la chose profonde ; Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants

borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C'était un juif il sentait l'ail Et l'avait venant de Formose Tirée d'un bordel de Changaï Je connais des gens de toutes sortes Ils n'égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs cœurs bougent comme leurs portes Le voyageur A Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l'Euripe Tu regardais un banc de nuages