Figures De Style Dans Les Miserables

appelé "tonalité épique", repose sur la réaction d'admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains. Utilisant le sublime et les procédés d'amplification (accumulations, images, hyperboles, superlatifs ...) les textes épiques exaltent des figures dépassant l'humanité et les réalités ordinaires comme dans une partie de la poésie hugolienne (La conscience dans La Légende des siècles) mais aussi dans des textes en prose comme certaines pages de Zola évoquant le peuple des mineurs révoltés parcourant

effet, du moins dans ses principes, néglige le travail du style au nom de la fidélité au réel contemporain ; « l’Art pour l’Art » tend au contraire à fuir le sujet moderne, à s’enfermer dans les canons intemporels du Beau et les pièges du formalisme. Baudelaire exige que l’artiste tienne les deux bouts de la chaîne : c’est la beauté et la poésie, inattendues, « bizarres » (c’est un terme baudelairien) de ce réel-ci – vulgaire et misérable, ou bourgeois et mondain – que l’artiste saura exprimer.

tension entre les deux personnages (enchaînement des répliques, communication...). On passe de l'insulte (l.88 "esclave insolent") à la moquerie et l'insolence (189) et la provocation (interrogation, exclamation). - Ton très passionné (1110 et 111 : "misérable, tu ne mérite pas de vivre"), le maître va jusqu'au désir de tuer. - Ton d'arlequin (1 113 "je ne t'obéis plus, prends y garde") qui menace son maître et l'avertit, il guette son interlocuteur (101). - La violence du maître, qui a un ton passionné

Lucrèce Borgia, Lucrèce est détestée et méprisée dans la société où elle se trouve. L'auteur écrit : LUCRÈCE « S’il ne me restait à moi, pauvre femme, haie, méprisée, abhorrée, maudite des hommes, damnée du ciel, misérable toute puissante que je suis; » (Page 22, ligne 16 à 18). Cette figure de style qui est une énumération va servir à donner de la force aux lamentations de l’héroïne face à ces malheurs. Elle évoque ce sentiment d’exclusion dont elle se sent victime, ainsi elle souligne cette haine que

différentes nuances, de façon uniforme dans l'ensemble de ses tableaux. Ses peintures expriment alors que la tristesse, l'angoisse, la nostalgie et la misère humaine, et n’ont pour sujets qu’aveugles, alcooliques, prostituées, mendiants, ou encore misérables. La Vie peint en 1903 est le point culminant de cette période et est suivi par le début de la Période Rose.   Picasso renoue durant la période Rose (1904-1906) avec les couleurs vives, et des sujets plus joyeux : arlequins, clowns, jongleurs

puis demande aux animaux de faire de même. « Au dire de chacun, étaient de petits saints » v48, aucun animaux n'avoua vraiment ses péchés, seul un, un honnête âne avoue son péché et est désigné pour être sacrifié. L'auteur utilise certaines figures de style comme l'accumulation « La Faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense quelque diable aussi me poussant » v51-52, la métaphore « Je tondis de ce pré » v53 et une personnification « L’Âne dit » v49 et des questions rhétoriques « Que m'avait-ils

lexical est donc très vaste : « pièce […] mal planchéiée » (l.8), « fleurs artificielles, vieillies et encagées » (l.10), « la crasse a imprimé ses couches » (l.20), « buffets gluants » (l.21), « table […] assez grasse » (l.23), « chaufferettes misérables à trous cassés » (l.25), « tomber en pourriture » (l.31). Tous ces éléments ajoutent à la pièce un caractère vieux et sal. De plus, Balzac parle d’une « odeur de pension » (l.12) qu’il prend la peine de mettre en italique pour ressortir l’effet

est en même temps une histoire d'amour à la fin tragique. Étienne s'est épris de Catherine, fille des Maheu, Celle-ci est néanmoins possédée , malgré son jeune âge (quinze ans) par Chaval, un homme brutal et jaloux. Étienne est révolté par les misérables conditions de vie des mineurs, et quand la Compagnie des mines, alléguant la crise économique, décide de baisser les salaires, sa révolte s'exaspère. Rêvant d'une société plus juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à

la valeur au mot) on met en valeur le fait que tout le monde est touché par la peste . Cela montre l'universalité du mal. Dans cette première strophe ont à un tableau vide et désolée, on retarde le moment à annoncer la peste et on utilise des figures de style pour montrer que tout le monde est touché. Le discours du Lion : Le Lion symbolise le roi, la puissance. Mais ici le Lion se met au niveau des autres, il ne les prend pas de haut «  mes chers amis ». La première personne du pluriel montre

rougeoyants, le noir des ténèbres, le rouge qui ramène aux enfers. La strophe décrit ce que l’on voit et pas ce que l’on sent = c’est une réponse un peu vague à la strophe 3. Elle ajoute encore des éléments à notre paysage. Charleroi est un lieu misérable ( misère sociale des ouvriers ), les forges désignent les hauts fourneaux ( industrie sidérurgie (acier) ). Les forges sont multiples (pluriel), les horizons aussi sont multiples ( pluriel aussi ) = plusieurs horizons avec plusieurs forges = un peu