Fin De Systéme De Bretton Woods

internationales de Etats PAGEREF _Toc285622954 \h 7 1 — Période marquée par croissance ininterrompue de production, intervention de l’Etat dans régulation, instauration de l’Etat providence et le Keynésianisme PAGEREF _Toc285622955 \h 7 2 — Conférence de Bretton-Woods (Juillet 1944) : PAGEREF _Toc285622956 \h 8 B — Innovations et croissance PAGEREF _Toc285622957 \h 8 1 — Reprise mondialisation échanges après parenthèse 30’s PAGEREF _Toc285622958 \h 8 2 — Le plan Marshall – 1947 PAGEREF _Toc285622959 \h 8

fort pénalisant la croissance européenne. La construction monétaire de l’Europe, de l’expérience du Serpent au début des années 1970 à l’actuelle UEM, a-t-elle favorisé la croissance des pays de cette zone ? [pic][pic][pic][pic] La crise de la fin des années 2000 a montré les limites de la zone Euro : différentiel d’endettement public et de croissance, différentiel d’inflation, différentiel de taux d’intérêt appliqués aux différents emprunts publics, etc Les Etats ont semblé vouloir retrouver

JACQUES SAPIR La démondialisation EDITIONS DU SEUIL Bd Romand-Rolland, Paris XIVe Du même auteur Pays de l’Est : vers la crise généralisée ? Fédérop, 1980 Travail et travailleurs en URSS La Découverte, coll. « Repères », 1984 ; 1986 Le Système militaire soviétique La Découverte, 1988 Économétrie et stratégie : l’économie soviétique vue des États-Unis (en collaboration avec G. Rotillon) Fondation pour les études de défense nationale, 1989 Les Fluctuations économiques en URSS 1941-1985

s’accompagne d’une mondialisation des échanges. Une transformation des sociétés se fait lors des grandes phases de croissance comme lors des Trente Glorieuses. Les contions de vies s’améliorent. I-L’économie du XIX è siècle : Entre 1850 et jusqu'à la fin des années 1920, la Grande-Bretagne est la puissance mondiale dominante. Les Britanniques sont les premiers à faire la première révolution industrielle et n’a pas connu de guerre. Le niveau de vie des Britanniques est en amélioration tout comme leurs

œuvre les mécanismes de solidarité monétaire. Pierre Werner a étudié à la faculté de droit de l’Université Paris de 1935 à 1938. En 1938, après avoir obtenu son doctorat de droit au Luxemburg, il a travaillé dans le secteur bancaire et devient à la fin de la guerre en 1945 commissaire au contrôle bancaire jusqu’en 1949, en exerçant simultanément la fonction de Conseiller du gouvernement. Devient ministre des Finances et de la Force armée en 1953. Pierre Werner occupe le poste de Président du gouvernement

Monde, des mers de Chine à la Méditerranée, représentent une sorte de préhistoire de la mondialisation dont la forme contemporaine n’est que le prolongement considérablement accentué. L’idée de mondialisation, elle, ne commence à s'esquisser qu'à la fin des années 1960, en Amérique du Nord. Des travaux universitaires développent alors une nouvelle vision du Monde à travers la naissance d'une « société globale ». Sans employer spécifiquement le terme de « mondialisation » , les auteurs n'en désignent

LES LIMITES DES DISPOSITIFS ACTUELS : POURQUOI AMÉLIORER LES MODES DE RÉGULATION ? Le système financier et monétaire international s'est construit autour de deux polices complémentaires : les organisations internationales, principalement celles de Bretton Woods, et un corpus de normes propres à unifier les pratiques de supervision financière et bancaire. Or ces deux garants de l'équilibre font aujourd'hui la preuve de leurs limites, montrant la nécessité d'une nouvelle régulation. I. LE RÔLE

• Le processus d'industrialisation de l'économie, limité à la fin du xixe siècle à l'Europe, aux États-Unis puis au Japon, est à la base de la croissance économique de cette période. Il se met en place en deux temps. D'abord, il est fondé sur le développement d'innovations technologiques, qui vont permettre ensuite une mécanisation de la production et une amélioration des transports. • La première industrialisation commence à la fin du xviiie siècle en Angleterre : elle repose sur l'utilisation

technique, a été largement ébranlé par la seconde Guerre mondiale. L’homme n’a jamais connu une telle destruction du système monétaire, des institutions... En 1945, le Monde est détruit, et est à reconstruire matériellement, économiquement, démographiquement, moralement et politiquement. Ce sont les vainqueurs qui prennent à charge la reconstruction, de remettre sur pied un système monétaire international (exemple du GATT en 1945) et des structures économiques. On a la conviction qu’il n’y a pas

Hayek et d'autre part Harold Laski, un des inspirateurs de l'aile gauche du parti travailliste. La période qui va de l'entre-deux-guerres à Bretton Woods est passionnante du point de vue de la pensée économique. Deux grands problèmes se posent : le traité de Versailles comme l'a compris Keynes ne permet pas l'établissement d'une paix durable et d'un système économique stable ; sur le plan politique et monétaire, le Royaume-Uni qui avait été au XIXe siècle la puissance dominante voit ce rôle décliner