Folies de femmes

la Folie conserve la jeunesse et met en fuite la vieillesse fâcheuse » Le fou est donc un homme heureux « apportant plaisirs et joie à chacun », jouissant de ses passions, possédant plus de passion que de raison. Cette folie humaine émanerait des femmes, et viserait le plaisir, inventant la fête afin de se détourner de l'ennui. Sans la folie aucune amitié ne pourrait durer, car c'est cette folie même qui permet aux hommes de vivre ensemble : « c'est bien elle qui unis les amis et les conserve dans

d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier. Les femmes avaient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue toujours d'une robe de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habituées

notamment la connaissance de Madeleine Forestier, de Clotilde de Marelle, et, bien plus tard, de Suzanne qu’il enlèvera ; au même titre qu’il fréquentera les lieux populaires de la célèbre ville, comme Les Folies Bergères et les Bois de Boulogne… Se servant de son corps pour plaire aux femmes et gravir pas à pas les « rouages de la société », il se servira de ses compagnons et de ses maîtresses pour satisfaire ses volontés de richesse et de gloire, et détrôner des personnages importants qui assureront

amants qui défilèrent et ceux qu’ils rêvaient de faire d’elle, leur maitresse, la jeune femme vit au jour le jour, mais grâce à leur argent, elle se permet et s’offre beaucoup de folies. Le Comte MUFFAT, qui déjà l’entretient, lui promet fortune contre fidélité. Mais entre impulsivité et jalousie, provoqué auprès des femmes et aussi des actrices à qui elle dérobe les rôles, lui attirera des ennuis. Et malgré cette force extérieure dégagée, elle est plutôt irréfléchie et dépassée par les évènements

acerbes dans le Gil Blas et dans Le Gaulois. Dès la première page du roman, le thème est lancé : l’argent ; et les dernières pages évoquent une maîtresse au sortir du lit, autre thème majeur du roman. Bel Ami reflète l’ascension, entre argent et femmes, d’un être qui « porte beau » et qui affronte les pièges de la société dans laquelle il se trouve. Bel Ami présente l’ascension sociale de Georges Duroy sur à peine trois ans au travers de trois identités liées à son ascension sociale : Geroges

réussite Georges Duroy est ainsi toute tracée : il devra tout aux femmes comme en témoigne la première leçon d’apprentissage de Forestier, estimant à sa juste valeur le succès de son ami face à Rachel, la prostituée : « Dis donc mon vieux, sais-tu que tu as vraiment du succès auprès des femmes ? Il faut soigner ça. Ca peut te mener loin. C’est encore par elles qu’on arrive le plus vite » George Duroy utilisera son charme auprès des femmes pour grimper dans la société.     Rachel est une femme facile

choléra » de la grande maison ouvrière détraquent la cervelle de Gervaise dans L’Assommoir. De même, l’élan de reproduction qui s’empare des bêtes au printemps explique le désir soudain de Jeanne pour Julien dans Une Vie, comme le luxe tapageur des Folies Bergères, dans Bel-ami, fouette les ambitions de Georges Duroy.  Ainsi, la description apparaît ici comme une nécessité de savant. Le romancier naturaliste décrit pour dévoiler un milieu qui existe. Cette description permet de connaître les hommes

on est dans la rhétorique de la persuasion - Commence par réfuter : interrogation, exclamation oratoire pour montré son indignation. - Il va faire l’éloge de l’inconstance car pour lui c’est de l’équité à la beauté des femmes. - Il oppose le plaisir de la conquête et la déception de l’accomplissement de l’amour. -il se sert d’oxymores : « douce violence » ; « on goûte une douceur extrême a séduire » ; « La mener doucement ou nous avons envie de

La satire de la société française est considérée comme révolutionnaire à cette époque, en particulier lorsqu’il la dirige contre le pouvoir féodal ou la justice et leurs abus, ou encore lorsqu’il dénonce la censure ou la situation inférieure des femmes. Beaumarchais subversionne également les codes du théâtre, érigés par Aristote, en plaçant des nobles parmi les personnages principaux. Le Mariage de Figaro raconte les noces de Figaro et de Suzanne, ce qui constitue l’une des deux intrigues principales

abandonne son emploi dans un ministère et se consacre entièrement à l’écriture. Dès lors, il publie des recueils de nouvelles, des romans et des articles dans les journaux, et cela sans renoncer à ses passions qui sont la chasse, le canotage et les femmes. Il voyage aussi en Corse, en Italie et en Afrique du Nord sur son voilier « Le Bel-Ami ». Mais peu à peu, Maupassant éprouve un sentiment de malaise et est victime d’hallucinations (au début de l’année 1891). Il tente de se suicider et est interné