Fonction De La Tragédie

corriger les hommes en les divertissant. Le théâtre qui est une création artistique, autant par les pièces elles-mêmes que par le jeu des acteurs aurait donc un autre but que d’apporter un divertissement au spectateur ou au lecteur. Il aurait une fonction morale de corriger les mœurs de la société. Le théâtre est un art à part entière qui se lit aussi bien qu’il se regarde. Encadré par des règles strictes, il combine tous les procédés esthétiques qu’il a à sa disposition : l’écriture en vers

Métamorphoses et enjeux du comique du XVIIe siècle à nos jours Corpus : | Genre Théâtrale(Type de comédie) | Résuméde la scène | Comique dans la scène | Ressources propres au langage théâtral pour produire l’effet comique | La fonction / visée du comique dans la scène | Acte III scène 2, Tartuffe ou l’Imposteur, 1669, Molière | Comédiede caractère (Satire) | Tartuffe apparait enfin dans cette scène. Dorine se moque de lui au moment que Damis est caché dans u n cabinet voisin. Le ton et les

littérature avec une diffusion plus large des œuvres et un développement de la lecture. Le xviie siècle est un siècle majeur pour la langue et la littérature française en particulier pour les œuvres du théâtre classique avec les comédies deMolière et les tragédies de Corneille et Racine, ou pour la poésie avec Malherbe. Mais si le classicisme s’impose dans la seconde moitié du siècle sous le règne de Louis XIV, les chefs-d’œuvre qu’il a produits ne doivent pas éclipser d’autres genres comme les textes des moralistes et

des jeux de scène, à jeux de mots, à des changements de ton. La dispute permet de capter l’attention des spectateurs dans les scènes d’expositions : expositions du Tartuffe et du Médecin malgré lui de Molière. Les scènes de conflit dans la tragédie. Des scènes d’actions déterminantes : querelles de don Diègue, puis de don Rodrigue et du père de Chimène. Les scènes de conflit révèlent la force morale des héros tragiques : le conflit entre Antigone et Créon dans l’Antigone d’Anouilh ; le monologue

cité) Ceux qui ne pouvaient pas payer leur place se voyaient aider par l’Etat afin qu’ils puissent également assister au spectacle, donné une fois par an, lors des fêtes de Dionysos(dieu de l’ivresse et du vin).Le théâtre à l’époque avait donc une fonction moralisatrice et didactique. Les acteurs étaient choisis dans la cité et nommés par les autorités politiques : jouer faisait donc partie des obligations du citoyen. Le théâtre (selon Platon) est l’art par excellence de la mimésis : imitation parfaite

tragi-comédie lors de sa première publication (1637) on l’accusa de ne pas avoir choisi entre comédie et tragédie. Les années 1630 signent le succès de la tragi-comédie. Ceux qui la promouvaient soulignaient dans leur préface que ce genre n’avait rien à voir avec la tragédie : refus des règles de la tragédie  surtout la règle de l’unité de temps  , refus du but moral traditionnellement assigné à la tragédie ; il s’agissait de proposer un genre fondé sur la liberté ( règle), sur le plaisir ( « instruction »)

découvrir les lieux ou les personnages. La scène d'exposition remplit donc cette fonction informative à travers les répliques des personnages. Ainsi, dans Phèdre, de Jean Racine, publiée en 1677, la scène 1 de l'acte I nous apprend-elle le contexte de la tragédie, les personnages concernés et les évènements antérieurs dont il est nécessaire d’appréhender l’intrigue. Nous verrons que cette scène remplit parfaitement les fonctions de la scène d’exposition mais néanmoins qu’elle témoigne d’une certaine originalité

nous allons étudier quatre textes. Le premier étant la préface de Tartuffe, une célébre comédie réalisée par Molière en 1664. Le deuxième texte, un traité de la comédie de Pierre Nicole datant de 1667, le troisième, la préface de Phèdre, une célèbre tragedie de Jean Racine de 1677 puis un extrait d'un texte de Jean-Jacques Rousseau intitulé Lettre à d'Alembert sur les spectacles, réalisée en 1758. Dans ce devoir, nous allons découvrir par quels moyens le théatre est-il lié à la morale dans ses quatres

Le tragique / la tragédie Le tragique repose dans Phèdre sur une double tension : – D’une part l’impossibilité intérieure pour Phèdre de concilier son désir de gloire et son désir tout court, de pouvoir désirer en toute impunité et faire en sorte que son essence d’amoureuse glorieuse soit reconnu. Cette tension est exprimée dans la double référence au Soleil (la gloire) – qu’elle récuse avec sa mère, et dont elle veut se cacher – et à Vénus (l’amour) ; dans la double ascendance

bien comme un lieu de discours, en ce cas). Ce lieu est nommé, pour le public et pour l'Étranger, mais l'actualisation par le déterminant votre est ambiguë à plus d'un titre. Cette tournure apparaît familière, surtout après l'incise de politesse à fonction phasique "monsieur", ce qui crée un effet de rupture entre deux registres de langue. Ce votre est anaphorique s'il renvoie à une question que l'Étranger aurait posé aux Euménides avant que le rideau s'ouvre : "Voilà le palais d'Agamemnon, que vous