Fonction Sociale Du Rire

femmes, » ces roulements d’yeux extravagants, ces soupirs ridicules, et ces larmes niaises qui font rire tout le monde » (scène 6). Une analyse enfin du rythme des scènes nous permet d’imaginer la vie donnée à la pièce par la gestuelle, par exemple dans l’acte I, scène 1. Les jeux de scène deviennent encore plus efficaces quand ils se transforment, pour reprendre la formule de Bergson dans le Rire, en « du mécanique plaqué sur du vivant ». Le public du théâtre, comme les enfants, pour évoquer à

donc nous demander quelles sont les fonctions de la comédie-ballet du Malade Imaginaire . En quoi peut-elle aussi dénoncer ou instruire ? Après avoir montré que la comédie nous divertit en nous faisant rire, nous verrons que la comédie suscite un vrai plaisir théâtral, pour enfin nous demander si ce genre théâtral peut faire réfléchir. Dans un premier temps, nous allons voir que la comédie divertit le spectateur en le faisant rire. D’une part, la comédie

Stratagème de Chérubin qui se déguise en fille ; scène du fauteuil scène du cabinet ; jeux, cachettes intrigue qui rebondit avec Antonio = fâcheuse intervention. Figaro embarrassé et reprend l'offensive. Portrait d'un homme ivre, sot, langage pittoresque => rire, comique Acte III : manque de vraisemblance (scène 5) le Comte veut savoir si Figaro sait 2 tirades God-dam et défense de la politique Comte croit à un complot procès : attention à la satire mais scène inutile à l'action ; procès bouffon (Bartholo

Peut-on rire de tout? Peut-on rire de tout? Cette question laisse immédiatement penser qu'il est évident que l'on puisse mais également que l'on ne puisse pas. Pour la même raison que rire présente des aspects bénéfiques et défavorables. Premièrement, il nous aide dans la vie quotidienne pour surmonter les difficultés. Mais secondement, il peut être à la base de multiples problèmes en société. Tout d'abord, il est évident que l'on puisse rire de tout puisque c'est le rire qui fait l'homme

mise en scène comme la tragédie, elle ne comporte ni choeur, ni coryphée (chef du choeur). Les acteurs représentent des personnages issus de différents milieux sociaux (esclaves, courtisanes, amants…) facilement reconnaissables à leurs costumes et à la couleur de leurs perruques. Elle a pour but de corriger les moeurs par le rire : « castigat ridendo mores ». Dès le XVI°s, elle est marquée par l’influence de la commedia dell’arte. Le XVII°s apparaît comme un modèle en matière de comédie

Catégories d'émotion : méfiance, désapprobation Genre de texte qui critique en mettant en évidence les ridicules d'un individu, d'un groupe social ou d'une institution, qui combat par la moquerie, cherche à emporter l'adhésion du lecteur en le faisant rire ou sourire. Le satiriste prétend représenter a priori l'humanité raisonnable et sensée, le groupe social dont l'adversaire s'exclut de lui-même par son ridicule ou sa folie. Le registre satirique est proche du polémique. Dans l'Antiquité, la

Jean-Jacques Rousseau écrit dans la Lettre à Monsieur d'Alembert sur les spectacles : "Le vrai misanthrope est un monstre. S'il pouvait exister, il ne ferait pas rire, il ferait horreur (...)" Dans quelle mesure ce jugement vous paraît-il pouvoir s'appliquer au Bourru de Ménandre et au Misanthrope de Molière? Ce qui frappe au premier abord dans cette sentence de Rousseau, quand il s’agit d’étudier la misanthropie, c’est que de misanthropie il n’est pas question. Ou plutôt, le vrai misanthrope

issue du carnaval……………………….………5 1. Introduction ………………………………….…………………...……5 2. Les fêtes et le carnaval …………………………………………...…...12 3. De la spontanéité à la formalisation du théâtre comme genre…...……22 4. Le carnavalesque ……………………………………….…………….25 i) Le rire …………………………………………………………26 ii) La collectivité ………………………………………………...30 iii) Le dialogisme ………………………………………………..34 iv) Le renversement …………………………………………......38 v) Le grotesque ………………………………………………….40 vi) Le renouvellement …………………………………………...47 5. Conclusion

et le rire : l’humour a pour fonction de faire rire. Or on peut reconnaître trois caractéristiques au rire : ▪ sa spécificité humaine « le rire est le propre de l’homme » disait Aristote repris plus tard par Rabelais ; les animaux ne pleurent ni ne rient ; l’humour est profondément humain ; ▪ sa relation à la joie et au plaisir procuré par le comique ; ▪ son aspect spontané, automatique, quasiment réflexe, qui le lie à l’intuition -parfois on ne peut s’empêcher de rire, alors

notamment la comédie. Il désigne plus généralement la qualité d'un personnage, d'une situation ou d'un texte, qui suscite le rire chez le lecteur ou le spectateur. Mais plutôt que du comique, on devrait parler de « comiques ». On en distingue généralement trois sortes. Le « comique de caractère » stigmatise le ridicule d'un personnage. Parfois réduit à un vice, ce dernier prête à rire par ses contradictions et ses excès. Ainsi en va-t-il d'Harpagon dans L'Avare (1668) ou de Monsieur Jourdain dans Le Bourgeois