Formule de Leibniz

jugée par les Lumières comme hors-la-loi, révèle ici son inutilité, ses dangers et sa cruauté. Capable d’appauvrir une contrée entière au nom de l’intérêt de quelques-uns, elle doit être l’occasion d’une sévère remise en question. L’optimisme de Leibniz a également vécu. Voltaire se rallie aux détracteurs de cette thèse et s’attache à la combattre, pensant qu’elle empêche une réflexion saine sur les conditions du progrès. L’optimisme paralyse la liberté d’action puisque, poussée à l’extrême, cette

la pensée conceptuelle. Très tôt on accusait le langage d’être une source d’erreurs et de confusion pour la pensée (Aristote). D’où la nécessité d’une définition précise pour chaque mot, et l’imagination d’un langage universel rigoureux. Ainsi Leibniz révait d’un tel langage possédant la communicabilité des langues naturelles et la systématicité de la méthode scientifique. 2) Est-ce que dire, c’est faire ? Fonction dénotative du langage : en nommant tous les éléments l’homme décrit les contours

dépaysé par le titre du chapitre et par les noms propres relevant d’un autre monde. Le lieu du conte, le cosmos, entraine un jeu déroutant de proportions et de disproportions, tandis que les indications temporelles, présentées dès le début par une formule traditionnelle du conte « il y avait un jeune homme… » et plaisamment confirmées par le témoignage du narrateur à la première personne, brouillent les pistes. Les éléments constitutifs du conte sont réunis sur la planète Sirius : on y rencontre

contre la philosophie de Leibniz, dt le pers. eponyme, élevé ds un optimisme béat va découvrir le monde et ses durs réalités. Quelles sont les leçons que l'on peut tirer de ce conte philosophique à partir de cet extrait? I / Les deux rencontres décisives : Derviche et vieux Turc a/ la leçon du Derviche Cette leçon du du derviche, est négative. La sagesse pour l'h. serait selon lui, résumée en 2 mots adressés à Pangloss : "te t'aire" (l.7), le laconisme de la formule qui lui donne la force;

assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme. Présentation de l'oeuvre Conte de Voltaire (1759), contre la philosophie de Leibniz et de Wolff. Les souffrances vécues ou observées par le héros se veulent un démenti de la philosophie de Leibniz et de Wolff, résumée dans la formule «tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles», et défendue jusqu'à l'absurde par le précepteur Pangloss.L'histoire d'amour entre Candide et la belle Cunégonde

lumières (1694 – 1778) qui a consacré sa vie et son œuvre à dénoncer les maux de la société et notamment la superstition, la religion, le fanatisme. 2) L’œuvre : Candide Candide est un comte philosophique orienté contre la philosophie optimiste de Leibniz. C’est une démonstration par l’exemple que le monde n’est pas le meilleur des mondes. 3) Le texte – Situation – Problématique L’incipit du comte a traditionnellement pour fonction de présenter le contexte, les personnages et de mettre en route l’histoire

humain qu'il existe en effet un principe moral de justice en chaque homme, mais que celui-ci n'est pas inné. Locke conteste l'opinion qui veut que, la morale est forcément innée puisqu'elle « pénètre jusque dans les repaires des brigands », selon sa formule. Cette opinion prétend que chacun à un sens inné du bien et du mal, et, pour le prouver, il prend en exemple des malfaiteurs qui font preuve de respect, et même de solidarité entre eux. Pour lui, les brigands en question n'ont d'autre choix s'ils

éponyme, dont le nom reflète la personnalité - Candide signifie en effet « innocent, naïf » - va effectuer un voyage, passer des épreuves, qui l'amèneront à une forme de maturité. Les principaux éléments du conte sont présents, à l'image de la formule «il y avait», qui n'est pas sans rappeler l'expression «il était une fois» employée par Perrault au début de ses propres contes. On observe également l'absence de repères spatio-temporels : l'histoire commence dans un château fictif à une époque

quoi ce chapitre se rapproche de l'incipit d'un conte, nous verrons qu'il propose une critique de la société à travers une argumentation implicite. Le premier chapitre de Candide se présente d'abord comme l'incipit d'un conte. On reconnaît la formule « il y avait » qui est caractéristique des contes de fées. Les personnages sont décrits avec de nombreuses qualités. En effet, la baronne est décrite comme responsable et le fils apparaît digne. Le portrait de l'héroïne Cunégonde se rapproche de celui

seconde partie. Très naturellement on peut penser que le refus de toute autorité, de tout ce qui opprime et limite, conduit l’homme à vivre sans entraves. Mais qu’est ce que vivre sans entraves ? C'est-à-dire « sans dieu ni maitre » comme le dit la formule. En l’absence de toute contrainte de toute règle, qu’est ce qui guide l’action humaine, ce pouvoir infini de faire ? Et bien, tout d’abord, vivre spontanément, selon ses inclinations. Vivre selon « son bon plaisir ». Vivre comme on l’entend, au